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fme_709571 - LOUIS XIV LE GRAND OU LE ROI SOLEIL Médaille, Avènement du duc d’Anjou au trône d’Espagne, refrappe

LOUIS XIV LE GRAND OU LE ROI SOLEIL Médaille, Avènement du duc d’Anjou au trône d’Espagne, refrappe TTB+
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Type : Médaille, Avènement du duc d’Anjou au trône d’Espagne, refrappe
Date : (1700)
Nom de l'atelier/ville : Monnaie de Paris
Métal : bronze
Diamètre : 40,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : Mauger Jean
Poids : 35,56 g.
Tranche : lisse + corne BRONZE
Poinçon : corne BRONZE
Commentaires sur l'état de conservation :
Exemplaire présentant des coups et rayures, notamment dans les champs
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : LUDOVICUS MAGNUS REX CHRISTIANISSIMUS.
Description avers : Buste de Louis XIV à droite, signé : J. MAVGER. F.
Traduction avers : Louis le Grand, roi très chrétien.

Revers


Titulature revers : REX HISPANORUM VOTIS CONCESSUS. ; À L’EXERGUE : PHIL. DUX ANDEG. / M. DCC.
Description revers : Le roi debout devant son trône dans les appartements royaux. A sa droite le duc d’Anjou qui reçoit l’ambassadeur espagnol, agenouillé devant lui. Au fond des gentilshommes.

Commentaire


Le 1er novembre 1700 mourut à Madrid le roi d’Espagne, Charles II, “le moribond qui avait mis trente-deux ans à mourir”. Dans son testament, Charles II avait légué sa couronne et toutes les dépendances au duc d’Anjou, second petit-fils de Louis XIV. L’acceptation de ce testament par Louis XIV était un des événements les plus importants du règne et avait de graves conséquences pour la France et l’Europe, car les puissances n’étaient pas prêtes à tolérer une nouvelle vogue d’expansion française trois années après la conclusion de la paix de Ryswick.
Le 16 novembre, Louis XIV présenta le duc d’Anjou à l’ambassadeur d’Espagne et aux courtisans réunis dans le cabinet à Versailles en disant : “Messieurs, voilà le roi d’Espagne. La naissance l’appelait à cette couronne, le feu roi aussi par son testament. Toute la nation l’a souhaité et me l’a demandé instamment. C’était l’ordre du ciel, je l’ai accordé avec plaisir”. Il en résulta une nouvelle guerre qui durera jusqu’en 1713.
Jean Mauger, né en 1648, fut élève de Jean Warin. Mauger était médailliste du Roi et travaillait sous le contrôle de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. En 1698, il obtînt un appartement au Louvre. Il grava une série très importante de médailles de Louis XIV. Ces médailles historiques furent gravées entre 1697 et 1703.

Historique


LOUIS XIV LE GRAND OU LE ROI SOLEIL

(14/05/1643-01/09/1715)

Le règne de Louis XIV est le plus long et le plus glorieux de l'histoire de France. Fils de Louis XIII et d'Anne d'Autriche, né le 5 septembre 1638, le troisième roi Bourbon monta sur le trône en 1643 et y demeura pendant soixante-treize années. Il mourut le 1er septembre 1715, âgé de soixante-dix-sept ans. Entre 1643 et 1661, sous la régence d'Anne d'Autriche et le ministère du cardinal Mazarin, l'absolutisme se construit dans le combat : lutte intérieure contre la Fronde, lutte extérieure contre l'Espagne. Le règne personnel de Louis XIV commence en 1661, lorsque le jeune roi décida de " gouverner par lui-même ". La monarchie absolue atteint alors son apogée, le roi étant entouré d'une équipe de ministres exceptionnels : Le Tellier, Louvois, Colbert, Seignelay. Cette période faste prend fin au cours des années 1680, avec les premiers revers, la révocation de l'édit de Nantes (1685), la fin des grands succès extérieurs et la disparition progressive de l'entourage des premières années (Colbert meurt en 1683, Le Tellier en 1685, Seignelay en 1690, Louvois en 1691). La troisième et dernière partie du règne, entre 1685 et 1715, est plus difficile. Le roi vieillissant ne retrouve pas de semblables collaborateurs. Glorieux, ce règne fut d'abord un règne guerrier. Jamais la France ne connut autant de guerres : guerre de Trente Ans, achevée avec l'Empire en 1648, avec l'Espagne seulement en 1659, guerre de Dévolution (1667-1668), guerre de Hollande (1672-1678), guerre avec l'Espagne (1684), guerre de la ligue d'Augsbourg (1688-1697), guerre de Succession d'Espagne (1701-1713). Jamais elle ne connut plus de victoires et plus de conquêtes : en 1648, les traités de Westphalie lui donnaient l'Alsace, en 1659, la paix des Pyrénées l'Artois et le Roussillon ; en 1668, par la paix d'Aix-la-Chapelle, elle gagnait la Flandre ; en 1678, par le traité de Nimègue, la Franche-Comté. En 1681, le roi annexait Strasbourg. Les décennies suivantes furent moins heureuses : en 1697 (traité de Ryswick), la France céda Luxembourg ; en 1713 et 1714 (traités d'Utrecht et de Rastadt), elle abandonna l'Acadie, prélude à la perte de l'Amérique, cinquante ans plus tard. Le règne de Louis XIV correspond donc assez exactement à l'âge de la prépondérance française en Europe : la France a supplanté l'Espagne ; elle sera bientôt supplantée par l'Angleterre, qui détient l'empire des mers et les étendues du Nouveau Monde. À la gloire du roi victorieux et conquérant s'ajoute la gloire du roi administrateur, législateur, protecteur des arts et des lettres. Louis XIV et ses ministres ont donné sa perfection à la construction monarchique : la législation est réformée, la noblesse soumise, les provinces domptées, l'hérésie renversée, artistes et écrivains se mettent au service du pouvoir royal. Lex una sub uno sole : " une seule loi sous un seul soleil " : tout doit tourner autour de l'astre-maître. L'Europe entière ressent l'attraction et le prestige de Versailles. La réalité est sans doute moins brillante que ce programme flatteur : l'administration royale demeure trop peu nombreuse pour encadrer réellement le royaume le plus vaste et le plus peuplé de l'Europe ; les particularismes résistent ; les Protestants partent enrichir les ennemis de la France. Il n'en reste pas moins que c'est l'image du roi de gloire qui s'est imposée dans les mémoires, telle que Louis XIV l'avait décidée et voulue. Là réside le vrai triomphe de ce prince : pour la France et pour l'Europe, pour le siècle suivant et pour les siècles à venir, pour les contemporains comme pour la postérité, il fut et demeure le roi par excellence. Monnaies et médailles, qui nous restituent le profil jupitérien du grand monarque, participent de cette volonté et de cette réussite. Louis XIV leur porta une attention particulière : le Grand Siècle est aussi un grand siècle de la numismatique.

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