lp69 - Le portrait d'autrefois GIARD Jean-Baptiste
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Auteur : GIARD Jean-Baptiste
Editeur : Bibliothèque nationale de France
Langue : Français
Caractéristiques : Paris 1980, broché (14 x 24 cm), 16 pages, illustrations en noir et blanc
Poids : 40 g.
Commentaire
Le portrait, c’est-à-dire la représentation d’un individu (être humain particulier, différent des autres, tel qu’on l’entend dans la tradition occidentale) au moyen de la peinture, de la mosaïque, de la gravure ou de la sculpture, est une création relativement tardive dans l’histoire de l’humanité. De plus, il n’apparaît pas tout d’une pièce, parfaitement dessiné, mais progressivement, lentement : les traits s’esquissent peu à peu, tentent de prendre forme, s’affirment enfin dans des œuvres multiples où, par je ne sais quel stratagème, transparaît la vie intérieure de l’homme, son indépendance, sa liberté. L’homme n’a pu dessiner son corps et, particulièrement, son visage qu’après un long apprentissage de son corps, qu’après la prise de conscience de l’univers dans lequel il se meut et dans lequel, lentement, il a fini par trouver le reflet de son image. Univers complice, univers redoutable : l’homme a dû peiner avant de se découvrir.
Dans le monde occidental, les Perses et les Grecs s’essayèrent les premiers, semble-t-il, à l’art du portrait ; tout au moins, quelques artistes de la Perse et de la Grèce archaïque se sentirent assez libres (dégagés des structures sociales et, plus simplement, des contingences de la vie) et suffisamment soutenus par le dévouement de leurs communautés pour pratiquer les premiers cet art. Ils façonnèrent toutes sortes de matériaux pour en faire des statues et des bustes, non seulement de souverains, mais aussi de poètes, d’orateurs, de philosophes, en un mot de ceux qui dominaient par la force le commun des mortels ou qui se donnaient les moyens d’agir librement en se retranchant du monde, en se mettant même au ban de la société. Portraits rares, cela va sans dire : aucune comparaison possible avec ce qui se passe aujourd’hui où le poster géant, les images protéiformes assaillent littéralement l’homme dans sa vie quotidienne.
Dans le monde occidental, les Perses et les Grecs s’essayèrent les premiers, semble-t-il, à l’art du portrait ; tout au moins, quelques artistes de la Perse et de la Grèce archaïque se sentirent assez libres (dégagés des structures sociales et, plus simplement, des contingences de la vie) et suffisamment soutenus par le dévouement de leurs communautés pour pratiquer les premiers cet art. Ils façonnèrent toutes sortes de matériaux pour en faire des statues et des bustes, non seulement de souverains, mais aussi de poètes, d’orateurs, de philosophes, en un mot de ceux qui dominaient par la force le commun des mortels ou qui se donnaient les moyens d’agir librement en se retranchant du monde, en se mettant même au ban de la société. Portraits rares, cela va sans dire : aucune comparaison possible avec ce qui se passe aujourd’hui où le poster géant, les images protéiformes assaillent littéralement l’homme dans sa vie quotidienne.







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