Live auction - fme_993869 - JAPON Médaille, Offerte à Noël Péri
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Type : Médaille, Offerte à Noël Péri
Date : n.d.
Métal : cuivre
Diamètre : 52 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 91,1 g.
Tranche : lisse
Poinçon : sans poinçon
Commentaires sur l'état de conservation :
Patine hétérogène avec quelques traces d’usure. Présence de taches d’oxydation
Avers
Titulature avers : (LÉGENDE EN JAPONAIS).
Description avers : Légende circulaire entourant en médaillon dans lequel se trouve un miroir à trois lions accosté de part et d’autre de fleurs et feuilles de sakura.
Revers
Titulature revers : * PRESENTED TO PROF. NOEL PERI* - NIPPON UNGAKUKMAI.
Description revers : Légende circulaire et lyre posée sur une couronne de feuilles de laurier.
Commentaire
Cette médaille, ayant conservée une partie de sa boîte d’origine, fut remise à Noël Péri (1865-1922), lorsqu’il était professeur de musique au conservatoire d’Ueno.
Minoré le 26 septembre 1886, sous-diacre le 24 septembre 1887, diacre le 25 février 1888, il fut ordonné prêtre le 8 juillet suivant. Destiné à la mission du Japon septentrional, le 28 novembre il disait adieu à sa famille et partit à Marseille, où il devait s'embarquer sur le Melbourne" pour le Japon.
Il débarqua à Yokohama en janvier 1889. Comme tout missionnaire, il commença par l'étude de la langue et il y fit de tels progrès qu'au bout d'une année, sans doute avec l'aide de lettrés japonais, il écrivit de petites brochures pour présenter le christianisme. En octobre 1890, son évêque l'envoya à Matsumoto, ville de la province de Nagano. Au bout de deux ans de séjour, on le rappela à Tokyo pour y diriger l'orphelinat de Sekiguchi. Il y resta peu de temps. En janvier 1893, il lui fallut retourner à Matsumoto.
Les années de 1902 à 1907 furent pour lui des années de labeur acharné et fécond. Il revint à l'étude du Nô, puis des confrères qui partageaient ses vues et lui-même formèrent le projet de publier une revue trimestrielle, en français. Telle fut l'origine des "Mélanges japonais" qui parurent de 1904 à 1910. La contribution la plus importante du Père Péri fut une série d'articles intitulés "Bukkyô Seiten" (Livres Sacrés du bouddhisme). En septembre 1906, à la demande du Père Robert, procureur des Missions Étrangères, qui résidait à Shanghai, il accepta de se rendre dans cette ville pour faire du journalisme. Pendant quelques mois, il collabora régulièrement à "L'Écho de Chine", il envoya des correspondances à "L'Avenir du Tonkin" et dans la Revue de Paris (1er et 15 juin 1907) des articles sur "l'éducation nouvelle en Chine". À Hanoi, l'École Française d'Extrême Orient désirait se l'attacher : le 9 mars 1907, il fut nommé "pensionnaire".
Péri Noël ne retourna jamais en France. Il meurt le 25 juin 1922 à Halong (Hanoï).
Source : IRFA.
Minoré le 26 septembre 1886, sous-diacre le 24 septembre 1887, diacre le 25 février 1888, il fut ordonné prêtre le 8 juillet suivant. Destiné à la mission du Japon septentrional, le 28 novembre il disait adieu à sa famille et partit à Marseille, où il devait s'embarquer sur le Melbourne" pour le Japon.
Il débarqua à Yokohama en janvier 1889. Comme tout missionnaire, il commença par l'étude de la langue et il y fit de tels progrès qu'au bout d'une année, sans doute avec l'aide de lettrés japonais, il écrivit de petites brochures pour présenter le christianisme. En octobre 1890, son évêque l'envoya à Matsumoto, ville de la province de Nagano. Au bout de deux ans de séjour, on le rappela à Tokyo pour y diriger l'orphelinat de Sekiguchi. Il y resta peu de temps. En janvier 1893, il lui fallut retourner à Matsumoto.
Les années de 1902 à 1907 furent pour lui des années de labeur acharné et fécond. Il revint à l'étude du Nô, puis des confrères qui partageaient ses vues et lui-même formèrent le projet de publier une revue trimestrielle, en français. Telle fut l'origine des "Mélanges japonais" qui parurent de 1904 à 1910. La contribution la plus importante du Père Péri fut une série d'articles intitulés "Bukkyô Seiten" (Livres Sacrés du bouddhisme). En septembre 1906, à la demande du Père Robert, procureur des Missions Étrangères, qui résidait à Shanghai, il accepta de se rendre dans cette ville pour faire du journalisme. Pendant quelques mois, il collabora régulièrement à "L'Écho de Chine", il envoya des correspondances à "L'Avenir du Tonkin" et dans la Revue de Paris (1er et 15 juin 1907) des articles sur "l'éducation nouvelle en Chine". À Hanoi, l'École Française d'Extrême Orient désirait se l'attacher : le 9 mars 1907, il fut nommé "pensionnaire".
Péri Noël ne retourna jamais en France. Il meurt le 25 juin 1922 à Halong (Hanoï).
Source : IRFA.