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v15_0352 - IMITATIONS DE MONNAIES ROMAINES Semis à l'autel de Lyon, imitation celtique

IMITATIONS DE MONNAIES ROMAINES Semis à l autel de Lyon, imitation celtique TB
MONNAIES 15 (2002)
Prix de départ : 28.00 €
Estimation : 55.00 €
Prix réalisé : 28.00 €
Nombres d'offres : 2
Offre maximum : 28.00 €
Type : Semis à l'autel de Lyon, imitation celtique
Date : c. Ier siècle après J.-C.
Métal : bronze
Diamètre : 18,5 mm
Axe des coins : 2 h.
Poids : 4,65 g.
Commentaires sur l'état de conservation :
Décentré au droit. Flan court et irrégulier au revers. Jolie patine verte
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : ILLISIBLE.
Description avers : Tête dégénérée laurée à droite.

Revers


Titulature revers : [ROM ET AVG].
Description revers : Autel de Lyon.

Commentaire


Le portrait est fortement stylisé et l’absence de légende formée interdit une attribution à Auguste ou à Tibère.

Historique


IMITATIONS DE MONNAIES ROMAINES

(Ier siècle avant J.-C. - Ier siècle après J.-C.)

Après la défaite de Vercingétorix en 52 avant J.-C., la pacification se fit rapidement à partir de l'année suivante. En 50 avant J.-C., la Gaule est subjuguée, mais l'assimilation se fit lentement. Nous savons aujourd'hui que la romanisation fut lente. Au niveau monétaire, la fabrication des monnaies gauloises ne s'interrompit pas immédiatement et les monnaies romaines n'inondèrent pas le nouveau territoire. En fait, la pénétration des monnaies romaines avait débuté dès la fin du IIe siècle avant J.-C. L'imitation ou la copie des monnaies romaines par les tribus celtique en est une preuve. À la fin des hostilités, les monnaies gauloises continuèrent à circuler. De nouveaux types firent leur apparition et des types d'inspiration celtique continuèrent à être frappées en Gaule jusqu'à notre ère, voire plus tard. Elles circulèrent pendant encore au moins une cinquantaine d'années jusqu'à la chute de Néron. L'assimilation ne fut jamais complète et on note encore en plein milieu du IIIe siècle de notre, une réminiscence celtique sous l'Empire gaulois (260-274). Très vite, les graveurs gaulois s'emparèrent des prototypes romains ou gallo-romains, les imitèrent, les copièrent, les falsifièrent pour le plus grand plaisir des numismates modernes.

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