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fjt_014156 - ILE DE FRANCE - VILLES et NOBLESSE Jean-Charles-Pierre Lenoir et les illuminations de Paris 1774

ILE DE FRANCE - VILLES et NOBLESSE Jean-Charles-Pierre Lenoir et les illuminations de Paris SUP
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2010)
Prix : 380.00 €
Type : Jean-Charles-Pierre Lenoir et les illuminations de Paris
Date : 1774
Métal : argent
Diamètre : 32 mm
Axe des coins : 12 h.
Tranche : lisse
Degré de rareté : R2
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : ILLUMN DE PARIS ETABLIE EN 1769 CONTINUEE PAR MR LENOIR ; À L'EXERGUE : 1774.
Description avers : Armes de J. Lenoir, soutenues par deux lions.

Revers


Titulature revers : ILLO PROCURANTE NOX INSTAR DIEI.
Description revers : Minerve.
Traduction revers : Par ses soins, la nuit équivaut au jour.

Commentaire


Ce jeton est frappé comme une médaille avec un listel très haut et un axe en médaille. Il n’est pas exclu qu’il ait cumulé les deux fonctions, celle de la célébration de l’évènement et celle de jeton personnel du Lieutenant de Police.
Très importante biographie sur le personnage à http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Charles-Pierre_Lenoir
Jean-Charles-Pierre Lenoir - ou Le Noir - est né à Paris en 1732 et décédé à Paris en 1807. Issu d’une lignée de magistrats et de financiers, il est le fils de Jean Charles Joseph Lenoir (1687 – 1754), conseiller puis lieutenant civil au Châtelet de Paris.
Il initie sa carrière par des charges judiciaires. Il occupe ainsi celles de conseiller au Châtelet de Paris (1752), de lieutenant particulier (1754), puis de lieutenant criminel au Châtelet de Paris (1759), de maître des requêtes (1765), et enfin de président au Grand Conseil (1768). Il est à cette occasion rapporteur de la commission du procès de la Chalotais et on l'envoie rétablir le Parlement de Pau et apaiser les esprits de celui de Provence.
Il est nommé lieutenant général de police le 30 août 1774, en succession de Sartine dont il est l'ami. Il s'oppose alors à la politique de Turgot, considérant que la libéralisation des grains est nuisible au peuple de Paris. Lenoir, pour qui la question frumentaire devait être considérée sous l'angle de ce que l'historien Edward Palmer Thompson a qualifié « d'économie morale de la foule », s'attache à défendre les idées de “juste prix” et de responsabilité paternelle du roi envers ses sujets. Turgot, pour s'en débarrasser, lui propose alors la place de lieutenant civil qu'il refuse.
Quand les premiers troubles de la Guerre des Farines se manifestent le 3 mai, les journaux à la main et les gazettes lui reprochent sa mauvaise gestion des troubles populaires, pire, à l'instar de la Correspondance secrète de Mettra (9 mai 1775), d'avoir participer à un complot, à un "pacte de famine" selon l'expression du temps. Il lui est demandé de donner sa démission le 4 mai. Joseph Albert, intendant de commerce chargé du département général des subsistances, « économiste très outré », proche de Turgot, est nommé pour lui succéder.
La crise passée, après la démission de Malesherbes, de Turgot et d'Albert, Lenoir retrouve la lieutenance générale de police le 17 juin 1776. Un mémoire imprimé adressé à Marie-Thérèse d'Autriche - Détail de quelques établissements de la ville de Paris, demandé par sa majesté impériale, la reine de Hongrie [1780])- témoigne de son activité dans le domaine de l'approvisionnement et de ses efforts en matière de salubrité et d'utilité publique. Il s'attelle à la création d’une école de boulangerie et d'ateliers d'ouvriers, à la création de halles au grain et de marché, marqué qu'il est par l'épisode de 1775. On lui doit aussi des mesures contre les incendies, pour la prohibition du cuivre et du plomb dans le transport et le conditionnement des denrées, l'établissement des piliers dans les carrières sud de Paris ainsi que l'éclairage continu des rues principales de la capitale. Toutes ses mesures révèlent les grandes lignes d'un programme hygiéniste et modernisateur qu'il défend dans ses Mémoires..

Historique


ILE DE FRANCE - VILLES et NOBLESSE

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