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bry_537541 - HENRI II Douzain à la croisette n.d. Toulouse

HENRI II Douzain à la croisette n.d. Toulouse TTB
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2020)
Prix : 200.00 €
Type : Douzain à la croisette
Date : (1547)
Date : n.d. 
Nom de l'atelier/ville : Toulouse
Quantité frappée : 79200
Métal : billon
Titre en millième : 292 ‰
Diamètre : 27 mm
Axe des coins : 1 h.
Poids : 2,42 g.
Degré de rareté : R1
Commentaires sur l'état de conservation :
Monnaie frappée sur un flan irrégulier présentant des éclatements de flan. Patine grise hétérogène
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : + HENRICVS. DEI. G: FRANCO: REX: (MM).
Description avers : Écu de France couronné dans un polylobe annelé ; lettre d'atelier à la pointe de l'écu.
Traduction avers : (Henri, par la grâce de Dieu, roi des Francs).

Revers


Titulature revers : + SIT: NOMEN: DNI: BENEDICTVM: (MM).
Description revers : Croix plaine dans un quadrilobe.
Traduction revers : (Béni soit le nom du Seigneur).

Commentaire


Type très rare pour le début du règne d'Henri II.

Historique


HENRI II

(31/03/1547-10/07/1559)

Né à Saint-Germain-en-Laye en 1519, Henri II était le second fils de François Ier et de Claude de France. Dauphin à la mort de son aîné François (1536), il monta sur le trône en 1547. Poursuivant la politique de son père, le nouveau roi entra bientôt en conflit avec l'Empereur, dans l'Est et en Italie. Victorieux en 1552 (expédition contre Metz), battu à Saint-Quentin (1557), de nouveau victorieux à Calais et Gravelines (1558), Henri II réussit mieux que son père. Une époque se clôt avec la signature du traité du Cateau-Cambrésis (2 et 3 avril 1559) : la France gardait Calais et, sans que cela fût évoqué explicitement, conservait les Trois-Évêchés (Metz, Toul et Verdun), mais renonçait définitivement au rêve italien. Philippe II épousait Élisabeth de France, fille de Henri II, et Emmanuel-Philibert de Savoie Marguerite, fille de François Ier. De son côté, Charles Quint avait dû renoncer à la monarchie universelle et partager son vaste empire en une monarchie espagnole et une monarchie germanique, qui garderait le titre impérial. Il abdiqua en 1556. La même continuité se dessine en politique intérieure. Le premier absolutisme s'affirme, la persécution contre les Protestants prend tout son essor : une Chambre ardente est instituée au Parlement de Paris pour lutter contre les hérétiques. Le Conseil des affaires ou Conseil étroit se sépara définitivement du Grand Conseil et du Conseil privé. L'institution des bailliages présidiaux, en 1552, censée accélérer le cours de la justice, servit surtout à faire rentrer de l'argent dans les caisses royales. La cour de France était alors dominée par Diane de Poitiers, maîtresse du roi, par le connétable de Montmorency, toujours favori, et par les trois frères Coligny : Odet, évêque-comte de Beauvais, Gaspard, amiral en 1551, François d'Andelot, colonel général de l'infanterie. Face aux Coligny se dressait le parti des Guise, cadets de la maison de Lorraine : Claude, duc et pair, le cardinal Jean de Lorraine, son frère, morts tous deux en 1550, puis François de Guise, fils de Claude, et son frère, le cardinal Charles de Lorraine. L'autorité du roi empêchait que ces rivalités ne dégénérassent. Le règne d'Henri II vit surtout le développement du protestantisme en France, dans la forme qui lui fut donnée par Calvin, lequel, réfugié à Genève, fut maître de la ville de 1541 à 1564. Marié à Catherine de Médicis en 1533, Henri II en avait treize enfants dont cinq fils. Trois d'entre eux lui succédèrent : François II (1559-1560), Charles IX (1560-1574), Henri III (1574-1589).

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