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v18_0948 - HENRI IER Denier parisis, 1er type c. 1040-1060 Paris

HENRI IER Denier parisis, 1er type c. 1040-1060 Paris TTB
MONNAIES 18 (2003)
Prix de départ : 280.00 €
Estimation : 420.00 €
Prix réalisé : 665.00 €
Nombres d'offres : 21
Offre maximum : 860.00 €
Type : Denier parisis, 1er type
Date : c. 1040-1060 
Nom de l'atelier/ville : Paris
Métal : argent
Diamètre : 22 mm
Axe des coins : 2 h.
Poids : 1,28 g.
Degré de rareté : R2
Commentaires sur l'état de conservation :
Ce denier est frappé sur un flan très large et légèrement irrégulier. Une jolie patine grise recouvre les deux faces de cet exemplaire. L’alpha et l’oméga apparaissent légèrement en négatif au droit
Référence ouvrage :
Pedigree :
Exemplaire provenant de la vente sur offres Burgan du 9 avril 1988, n° 110

Avers


Titulature avers : HANIRICVS REX.
Description avers : Alpha et oméga suspendus dans le champ.
Traduction avers : (Henri roi).

Revers


Titulature revers : PAISIVS CIVITAS.
Description revers : Croix.
Traduction revers : (Cité de Paris).

Historique


HENRI IER

(20/07/1031-04/08/1060)

Le règne d'Henri Ier, troisième monarque de la dynastie capétienne, s'ouvrit par une guerre civile entre le roi et son frère cadet, Robert, soutenu par leur mère la reine Constance. C'est seulement après la mort de Constance, survenue en 1034, que les deux princes se réconcilièrent. Pour assurer la paix familiale, Henri investit Hugues du duché de Bourgogne. Ce fut la tige d'une seconde maison capétienne qui allait durer trois siècles. À ce premier conflit succéda une guerre contre les comtes de Blois (1034-1039), dont l'issue fut victorieuse : les Capétiens annexèrent le Sénonais et la Touraine fut prise à la maison de Blois pour passer aux comtes d'Anjou. Mais un autre vassal commençait de porter ombrage au roi de France : Guillaume le Bâtard, duc de Normandie. D'abord allié à Henri, le jeune duc entra en conflit avec lui à partir de 1048. Contre le duc, le roi soutint la révolte de ses vassaux normands. Battu à Mortemer (1054) et Varaville (1058), Henri assista, impuissant, à l'accroissement de puissance du futur roi d'Angleterre. Son règne marque peut-être le point extrême de la décadence du pouvoir royal. Au sud de la Loire, son autorité était devenue quasi nulle. Le roi de France conservait pourtant une stature internationale. En face du pape et de l'empereur, Henri lutta pour préserver son autorité sur l'épiscopat et sur l'est de son royaume. Si l'Empire assurait son emprise sur l'ancien royaume de Bourgogne, le roi de France intriguait, sans grand succès, pour détacher la Lorraine de l'influence germanique. En 1051, il épousa Anne, fille du grand-prince de Kiev, Iaroslav. Cette alliance montre bien que, dès cette époque, l'horizon de la monarchie française dépassait de très loin l'espace restreint du domaine royal ou de la France du Nord. En 1052, la reine donna naissance à un fils, doté du prénom byzantin de Philippe, qui fut incorporé dans la tradition des noms royaux. Henri fit sacrer son héritier en 1059 et mourut l'année suivante, ayant du moins assuré la continuité de la dynastie. Son long règne avait été le plus obscur de ceux du XIe siècle.

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