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v23_2010 - Essai de 40 Francs par Bazor n.d. Paris VG.5405

Essai de 40 Francs par Bazor n.d. Paris VG.5405  SUP
MONNAIES 23 (2004)
Prix de départ : 4 500.00 €
Estimation : 6 500.00 €
Prix réalisé : 4 500.00 €
Nombres d'offres : 1
Offre maximum : 8 215.00 €
Type : Essai de 40 Francs par Bazor
Date : 1932-1935
Date : n.d.
Nom de l'atelier/ville : Paris
Métal : argent
Diamètre : 37,8 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 27,31 g.
Tranche : lisse
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
Exemplaire superbe avec une très jolie patine de collection dans les champs. On ne note comme défaut que de minimes marques de manipulation dans le champ du revers et un très léger encrassement. La frappe de cet essai est très soignée avec un très bon centrage et des listels hauts et réguliers. Exemplaire d’une rareté insigne et d’un aspect splendide
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : + XPC O VINCIT O XP[C O REGNAT] O XPC O IMPERAT (EN CARACTÈRES ONCIAUX ET LÉGENDE QUI PASSE SOUS LE MOTIF).
Description avers : Femme habillée d’un voile, agenouillée à gauche et tenant une monnaie, le tout sur fond quadrilobé avec fleurs de lis en cantonnement ; sur la ligne d’exergue LUCIEN BAZOR - PARIS 1932.
Traduction avers : (Le Christ règne, vainc et commande).

Revers


Titulature revers : REPUBLIQUE FRANÇAISE// 1935.
Description revers : Légende circulaire, au centre en trois lignes : 40/ FRANCS/ ESSAI.

Commentaire


Un exemplaire dans la vente Jean Vinchon Numismatique du 7 octobre 2003 (6.486 euros réalisés avec les frais). Cet exemplaire est refrappé au revers sur le grand jeton de la Société Française de Numismatique, qui transparaît légèrement au-dessous. Le droit ne montre aucune trace de surfrappe ou de tréflage et a donc été parfaitement replacé dans le coin d’origine lors de la seconde frappe du revers.

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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