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fjt_771503 - DIJON (MAIRES DE ... et divers) Marc-Antoine Millotet 1651

DIJON (MAIRES DE ... et divers) Marc-Antoine Millotet TB+
45.00 €
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Type : Marc-Antoine Millotet
Date : 1651
Métal : laiton
Diamètre : 27 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 5,80 g.
Tranche : Lisse
Degré de rareté : R1
Commentaires sur l'état de conservation :
Présence de faiblesses de frappe et de traces d’usure
Référence ouvrage :
F.10032 a - Corre.3482  -  Amanton, pl. VIII, n° 78
Pedigree :
Jeton provenant de la Collection MARINECHE

Avers


Titulature avers : MARC. ANT. MILLOTET. CON. DEST. ADV. GEN. V. M. D. DIION *.
Description avers : Armes de Dijon dans une couronne de laurier.

Revers


Titulature revers : SCOPVLVS. PYRATARVM. 1651. (FLEURON).
Description revers : Marc-Antoine Millotet debout sur un rocher au milieu des flots contre lesquels se brisent des vaisseaux chargés d’hommes.

Commentaire


Marc-Antoine Millotet, premier avocat général au Parlement, fut élu maire le 21 juin 1650. Il porte d’azur au sautoir d’or accompagné en chef d’une croix raccourcie d’argent. *
Il raconte :
Lorsque j'entrai dans la magistrature, j'ôtai tous les moyens de prendre, outre que j'avais poursuivi force partisans, dont j'en avais fait pendre en effigie pour avoir falsifié les rôles du conseil. C'est pourquoi mes premiers jetons portaient cette devise: Scopulus piratorum; car d'un côté c'étaient les armes de la ville et mon nom qui les entourait, et de l'autre j'étais représenté sur un rocher au milieu des flots contre lequel se brisaient des vaisseaux chargés d'hommes. J'avais l'épée en une main et le bouclier dans l'autre où mes armes étaient gravées, et autour du jeton était ma devise pareille à celle de Pompée qui, après la défaite des Pirates, fut ainsi surnommé, comme il se voit dans Pétronne". Extrait d'un manuscrit intitulé "Mémoires servant à l'histoire des choses qui se sont passées en Bourgogne pendant la Ire et la 2e guerre civile en 1650, au tems de la détention des princes et depuis leur liberté, par M.A. Millotet. Dans la salle de l'ancien hôtel de ville, une inscription célèbre l'activité de M.A. Millotet: "Marc-Antoine Millotet, maire, par sa courageuse fermeté, maintint, en 1648, à Dijon, l'autorité du Roi pendant les guerres de la Fronde"
Les maires de Dijon
Dès l’époque de la naissance de la féodalité, la ville de Dijon possédait un maire et en général vingt magistrats municipaux, ou échevins. Ces magistrats sont confirmés en 1187, lorsqu’une charte de commune est accordée par le duc Hugues III. En 1192, pour la première fois, le maire dijonnais est élu.
A la fin du XIIIe siècle, ce maire prend le titre de vicomte maïeur, confirmé en 1477-1479 par Louis XI, qu’il gardera jusqu’en 1789. Depuis la fin du XVe siècle (1491), la charge de vicomte maïeur est anoblissante ainsi que celle d’échevin à compter du XVIe siècle. Le vicomte maïeur avait le droit de haute, moyenne et basse justice, le droit de scel et de visite. Les clefs de la ville lui sont confiées et il dirige les archers ainsi que les compagnies des sept quartiers, cette fonction militaire étant importante jusqu’au XVIIe siècle.
Fonction élective, le vicomte maïeur est élu par les habitants, ni mendiants, ni étrangers, qui payent la taille, en général la veille de la Saint-Jean. Cette élection a lieu sur le parvis de l'église saint Philibert. A partir de 1669, il est permis au maire de porter "une robe longue de satin plein, de couleur violet, doublée de satin rouge cramoisi, comme le prévôt des marchands de Lyon, avec chaperon de même étoffe et couleur bordée d’hermine" afin de se distinguer des habitants.
En 1692, la fonction de vicomte maïeur est transformée en office héréditaire tandis que l’élection n’est plus alors qu’une confirmation du choix royal fait par le gouverneur au nom du roi.
Voir leur liste complète à http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_maires_de_Dijon.

Historique


DIJON (MAIRES DE ... et divers)

La ville de Dijon possédait un maire et en général vingt magistrats municipaux ou échevins dès l’époque de la naissance de la féodalité. Ces magistrats sont confirmés en 1187, lorsqu’une Charte de commune est accordée par le duc Hugues III. A la fin du XIIIe siècle, ce maire prend le titre de vicomte maïeur, confirmé en 1477-1479 par Louis XI, qu’il gardera jusqu’en 1789. Depuis la fin du XVe siècle (1491), la charge de vicomte maïeur est anoblissante ainsi que celle d’échevin à compter du XVIe siècle. Le vicomte maïeur avait le droit de haute, moyenne et basse justice, le droit de scel et de visite. Les clefs de la ville lui sont confiées et il dirige les archers ainsi que les compagnies des sept quartiers, cette fonction militaire étant importante jusqu’au XVIIe siècle. Fonction élective, le vicomte maïeur est élu par les habitants, ni mendiants, ni étrangers, qui payent la taille, en général la veille de la Saint-Jean. A partir de 1669, il lui est permis de porter “ une robe longue de satin plein, de couleur violet, doublée de satin rouge cramoisi, comme le prévôt des marchands de Lyon, avec chaperon de même étoffe et couleur bordée d’hermine ” afin de se distinguer des habitants. En 1692, la fonction de vicomte maïeur est créée en office héréditaire tandis que l’élection n’est plus alors qu’une confirmation du choix royal fait par le gouverneur au nom du roi. Représenté sur les sceaux, le vicomte maïeur fait ensuite figurer ses armes sur les jetons dès 1553, puis ses initiales vite remplacées par son titre et nom. Ces jetons sont à l’origine destinés à faire les comptes ce qu’indiquent assez bien les légendes des premiers jetons POR CAMERA COMPOTORUM VILLE, Pour la chambre des comptes de la ville puis PRO RATION REDD. URB. DIVION., Pour la reddition des comptes de la ville de Dijon. Ils deviennent rapidement une rétribution du droit de présence comme peuvent l’être les droits d’épices, de bougies, etc.. A la fin du XVIIe siècle, apparaissent des jetons en argent dans cette série et l’on peut supposer que leur fonction n’est plus désormais que représentative. Bibliographie : Recueil de planches gravées d’après la collection de jetons des villes et maires de Dijon, Beaune et Auxonne, du cabinet de C.-N. Amanton, Dijon, 1824 (tiré à 20 ex.) et édition de Henri Baudot et F. Rabut d’après Ferdinand Amanton, Précis historique et chronologique sur l’établissement de la commune et des vicomtes mayeurs ou maires de Dijon, sur les attributions affectées à ces magistrats et sur l’usage établi de frapper des jetons pendant l’administrations de chacun d’eux, publié dans les Mémoires de la Commission des Antiquités de la Côte-d’Or, Tome VIII, 1870-1873.

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