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fjt_116365 - DIJON (MAIRES DE ... et divers) Jeton Lt 27, Pierre de Challudet et Marie Tenon de la Guerche 1650

DIJON (MAIRES DE ... et divers) Jeton Lt 27, Pierre de Challudet et Marie Tenon de la Guerche TB+
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Type : Jeton Lt 27, Pierre de Challudet et Marie Tenon de la Guerche
Date : 1650
Métal : laiton
Diamètre : 27 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 7,47 g.
Tranche : lisse
Degré de rareté : R1
Commentaires sur l'état de conservation :
Bel exemplaire, usure régulière au centre
Référence ouvrage :
F.10485  - Corre.1138  - Fl.2/602  -  Soultrait 81

Avers


Titulature avers : * PRE. DE. CHALVDET. ECER. ME. DHOSTEL. DV. ROY. ET. MARIE. TENON.
Description avers : Écus accolés de Pierre de Challudet et de Marie Tenon et surmontés d’un casque heaumé de face avec cimier et lambrequins ; au-dessous : 1614.

Revers


Titulature revers : * PRE. DE. CHALVDET. CHR. M. ROZ. DIION. ET. SVZAN. DE. ROCHECHOVARD.
Description revers : Écu aux armes de Challudet surmonté d’une couronne, entouré du collier de l’ordre de Saint-Michel et placé au-dessus de deux écussons losangés et couronnés, l’un aux armes de Dijon-Fluseaux et l’autre aux armes de Rochechouart ; au-dessous de celui de Dijon, .1637., et au-dessous du second, .1650. ; ces trois écussons sont reliés par un ruban.

Commentaire


Au droit, l’écu de Challudet porte écartelé au 1 de Challudet, au 2 de Chaslus de Lambron, au 3 d’Alègre et au 4 d’Auvergne ; le second porte les armes de Tenon : écartelé aux 1 et 4 de sable, à une fasce d’or, aux 2 et 3, de sable à deux lions léopardés d’or. Au revers, l’écu de Pierre II de Challudet porte par contre d’or, au lion de gueules, au franc quartier d’azur, chargé d’une fleur de lys d’or.
Ce jeton est pour les parents de Pierre II de Challudet au droit et rappelle au revers les deux épouses successives de Pierre de Challudet : Rose Dijon-Fluseaux épousée en 1637 et enfin Suzanne de Rochechouart épousée en 1650, fille de Louis de Rochechouart, seigneur de La Brosse et de Montigny.

Historique


DIJON (MAIRES DE ... et divers)

La ville de Dijon possédait un maire et en général vingt magistrats municipaux ou échevins dès l’époque de la naissance de la féodalité. Ces magistrats sont confirmés en 1187, lorsqu’une Charte de commune est accordée par le duc Hugues III. A la fin du XIIIe siècle, ce maire prend le titre de vicomte maïeur, confirmé en 1477-1479 par Louis XI, qu’il gardera jusqu’en 1789. Depuis la fin du XVe siècle (1491), la charge de vicomte maïeur est anoblissante ainsi que celle d’échevin à compter du XVIe siècle. Le vicomte maïeur avait le droit de haute, moyenne et basse justice, le droit de scel et de visite. Les clefs de la ville lui sont confiées et il dirige les archers ainsi que les compagnies des sept quartiers, cette fonction militaire étant importante jusqu’au XVIIe siècle. Fonction élective, le vicomte maïeur est élu par les habitants, ni mendiants, ni étrangers, qui payent la taille, en général la veille de la Saint-Jean. A partir de 1669, il lui est permis de porter “ une robe longue de satin plein, de couleur violet, doublée de satin rouge cramoisi, comme le prévôt des marchands de Lyon, avec chaperon de même étoffe et couleur bordée d’hermine ” afin de se distinguer des habitants. En 1692, la fonction de vicomte maïeur est créée en office héréditaire tandis que l’élection n’est plus alors qu’une confirmation du choix royal fait par le gouverneur au nom du roi. Représenté sur les sceaux, le vicomte maïeur fait ensuite figurer ses armes sur les jetons dès 1553, puis ses initiales vite remplacées par son titre et nom. Ces jetons sont à l’origine destinés à faire les comptes ce qu’indiquent assez bien les légendes des premiers jetons POR CAMERA COMPOTORUM VILLE, Pour la chambre des comptes de la ville puis PRO RATION REDD. URB. DIVION., Pour la reddition des comptes de la ville de Dijon. Ils deviennent rapidement une rétribution du droit de présence comme peuvent l’être les droits d’épices, de bougies, etc.. A la fin du XVIIe siècle, apparaissent des jetons en argent dans cette série et l’on peut supposer que leur fonction n’est plus désormais que représentative. Bibliographie : Recueil de planches gravées d’après la collection de jetons des villes et maires de Dijon, Beaune et Auxonne, du cabinet de C.-N. Amanton, Dijon, 1824 (tiré à 20 ex.) et édition de Henri Baudot et F. Rabut d’après Ferdinand Amanton, Précis historique et chronologique sur l’établissement de la commune et des vicomtes mayeurs ou maires de Dijon, sur les attributions affectées à ces magistrats et sur l’usage établi de frapper des jetons pendant l’administrations de chacun d’eux, publié dans les Mémoires de la Commission des Antiquités de la Côte-d’Or, Tome VIII, 1870-1873.

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