E-auction 94-49263 - fjt_01755 - DIJON (MAIRES DE ... et divers) Bénigne Euvrard 1629
Vous devez être connecté et approuvé par cgb.fr pour participer à une "e-auction/live-auction" de cgb.fr, Identifiez vous pour miser. Les validations de compte sont effectuées dans les 48 heures qui suivent votre enregistrement, n'attendez pas les deux derniers jours avant la clôture d'une vente pour procéder à votre enregistrement.En cliquant sur "MISER", vous acceptez sans réserve les conditions générales des ventes privées des e-auctions de cgb.fr et les conditions générales des ventes privées des live auctions de cgb.fr.
La vente sera clôturée à l'heure indiquée sur la fiche descriptive, toute offre reçue après l'heure de clôture ne sera pas validée. Veuillez noter que les délais de transmission de votre offre à nos serveurs peuvent varier et qu'il peut en résulter un rejet de votre offre si elle est expédiée dans les toutes dernières secondes de la vente.
Les offres doivent être effectuées avec des nombres entiers, vous ne pouvez saisir de , ou de . dans votre offre. Pour toute question cliquez ici pour consulter la FAQ des e-auctions.
PAS DE FRAIS ACHETEUR.
PAS DE FRAIS ACHETEUR.
Estimation : | 38 € |
Prix : | 8 € |
Offre maximum : | 12 € |
Fin de la vente : | 02 février 2015 18:36:00 |
participants : | 2 participants |
Type : Bénigne Euvrard
Date : 1629
Métal : laiton
Diamètre : 27 mm
Axe des coins : 6 h.
Tranche : lisse
Degré de rareté : R1
Référence ouvrage :
Avers
Titulature avers : B. EUVRARD. AD. AU. PAR. VISC. CON. DU. R. MAYEUR. DE. DIION.
Description avers : Armes de Dijon.
Revers
Titulature revers : INTAMINATIS. FVLGET. HONORIBVS. 1629.
Description revers : Armes de Bénigne Euvrard : d'azur au chevron d'or, chargé en chef d'un croissant d'argent, et accompagné de trois fleurs de chicorée sauvage d'azur, deux en chef et une en pointe, et en coeur d'un cornet de sable enguiché de gueules.
Traduction revers : Il brille d'honneurs sans taches.
Commentaire
Bénigne Euvrard, avocat, conseiller du roi, fut élu maire le 21 juin 1629. Il porte d’azur au chevron d’or, chargé en chef d’un croissant d’argent, et accompagné de trois fleurs de chicorée sauvage d’azur, deux en chef et une en pointe, et en cœur d’un cornet de sable enguiché de gueules. La légende du revers est tirée de vers d’Horace “La vraie vertu brille d’un éclat que rien ne ternit ; elle ne connaît point les refus honteux”. Sous sa magistrature eut lieu la sédition de Lenturlu et il fut question au Conseil d’État, où dominait Richelieu, de faire pendre le maire Bénigne Euvrard pour n’avoir pas pris de mesures assez promptes. Il fut sauvé par le duc de Bellegarde, alors gouverneur de la province
Les maires de Dijon
Dès l’époque de la naissance de la féodalité, la ville de Dijon possédait un maire et en général vingt magistrats municipaux, ou échevins. Ces magistrats sont confirmés en 1187, lorsqu’une charte de commune est accordée par le duc Hugues III. En 1192, pour la première fois, le maire dijonnais est élu.
A la fin du XIIIe siècle, ce maire prend le titre de vicomte maïeur, confirmé en 1477-1479 par Louis XI, qu’il gardera jusqu’en 1789. Depuis la fin du XVe siècle (1491), la charge de vicomte maïeur est anoblissante ainsi que celle d’échevin à compter du XVIe siècle. Le vicomte maïeur avait le droit de haute, moyenne et basse justice, le droit de scel et de visite. Les clefs de la ville lui sont confiées et il dirige les archers ainsi que les compagnies des sept quartiers, cette fonction militaire étant importante jusqu’au XVIIe siècle.
Fonction élective, le vicomte maïeur est élu par les habitants, ni mendiants, ni étrangers, qui payent la taille, en général la veille de la Saint-Jean. Cette élection a lieu sur le parvis de l'église saint Philibert. A partir de 1669, il est permis au maire de porter "une robe longue de satin plein, de couleur violet, doublée de satin rouge cramoisi, comme le prévôt des marchands de Lyon, avec chaperon de même étoffe et couleur bordée d’hermine" afin de se distinguer des habitants.
En 1692, la fonction de vicomte maïeur est transformée en office héréditaire tandis que l’élection n’est plus alors qu’une confirmation du choix royal fait par le gouverneur au nom du roi.
Voir leur liste complète à http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_maires_de_Dijon.
Les maires de Dijon
Dès l’époque de la naissance de la féodalité, la ville de Dijon possédait un maire et en général vingt magistrats municipaux, ou échevins. Ces magistrats sont confirmés en 1187, lorsqu’une charte de commune est accordée par le duc Hugues III. En 1192, pour la première fois, le maire dijonnais est élu.
A la fin du XIIIe siècle, ce maire prend le titre de vicomte maïeur, confirmé en 1477-1479 par Louis XI, qu’il gardera jusqu’en 1789. Depuis la fin du XVe siècle (1491), la charge de vicomte maïeur est anoblissante ainsi que celle d’échevin à compter du XVIe siècle. Le vicomte maïeur avait le droit de haute, moyenne et basse justice, le droit de scel et de visite. Les clefs de la ville lui sont confiées et il dirige les archers ainsi que les compagnies des sept quartiers, cette fonction militaire étant importante jusqu’au XVIIe siècle.
Fonction élective, le vicomte maïeur est élu par les habitants, ni mendiants, ni étrangers, qui payent la taille, en général la veille de la Saint-Jean. Cette élection a lieu sur le parvis de l'église saint Philibert. A partir de 1669, il est permis au maire de porter "une robe longue de satin plein, de couleur violet, doublée de satin rouge cramoisi, comme le prévôt des marchands de Lyon, avec chaperon de même étoffe et couleur bordée d’hermine" afin de se distinguer des habitants.
En 1692, la fonction de vicomte maïeur est transformée en office héréditaire tandis que l’élection n’est plus alors qu’une confirmation du choix royal fait par le gouverneur au nom du roi.
Voir leur liste complète à http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_maires_de_Dijon.