+ Filtres
Nouvelle Recherche
Filtres
En Stock Mot(s) exact(s) Titre uniquement
BoutiqueChargement...
Etat Chargement...
PrixChargement...
contenu

v11_0990 - CORPORATIONS Jeton AR 27, Jean Robin (1550-1629) n.d.

CORPORATIONS Jeton AR 27, Jean Robin (1550-1629) TTB
MONNAIES 11 (2002)
Prix de départ : 304.90 €
Estimation : 762.25 €
Prix réalisé : 906.77 €
Nombres d'offres : 3
Offre maximum : 1 425.40 €
Type : Jeton AR 27, Jean Robin (1550-1629)
Date : (avant 1629 ?)
Date : n.d.
Métal : argent
Diamètre : 27 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 5,78 g.
Tranche : lisse
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
Ce jeton est frappé sur un flan régulier. Une patine grise recouvre les deux faces de cet exemplaire
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : .HIS. TRIPLEX. ARTIS. EGESTAS..
Description avers : Écu aux armes de Jean Robin : écu à chevron surmonté de deux étoiles et accompagné en pointe d’une main mouvant de senestre, tenant un serpent enroulé et une rose surmontée d’une troisième étoile.
Traduction avers : (Ils ont trois fois besoin de l’art).

Revers


Titulature revers : .SALVTI. CVNCTA. MINISTRANT..
Description revers : Carrés de fleurs arrosés par des fontaines (jardin médical de l’île Notre-Dame ?). Des serpents glissent parmi les herbes et les fleurs.
Traduction revers : (Ils procurent tout ce qui est utile à la santé).

Commentaire


La description de Feuardent est revue et complétée par l’étude de G. Dillemann sur les médailles et jetons pharmaceutiques. Ce jeton est absent de Corre.

Historique


CORPORATIONS

À Rome, les groupements d'artisans existaient déjà : formant un collège placé sous la protection d'une divinité, avec une maison et une caisse communes. Dans l'Europe médiévale, sans doute à partir des confréries religieuses, se formèrent des groupements économiques entre marchands appelées hanse ou ghilde. Avec le développement des échanges, les artisans s'organisèrent en corps ou communautés de métier qui groupaient tous ceux qui exercaient la même profession : maîtres, compagnons ou apprentis. Pour entrer dans le corps, il fallait "jurer" le métier. À côté, existaient des métiers libres qui pouvaient être exercés par tous. Chaque corps était dirigé par une direction collégiale chargée de faire respecter les règlements du métier, de protéger le métier de la concurrence et de diriger la société de secours mutuel. À la fin du XVIIe siècle, le roi se mit à vendre comme offices héréditaires les fonctions de jurés et de syndics de corporation ce qui entraina de graves difficultés financières à un moment où les corporations ne répondaient de surcroît plus aux exigences économiques nouvelles de développement de l'industrie et de concentration des entreprises. C'est d'ailleurs en Angleterre que les corporations disparurent spontanément en raison de la révolution industrielle. Les corporations seront supprimées en France en 1791 par l'Assemblée constituante.

cgb.fr utilise des cookies pour vous garantir une meilleure expérience utilisateur et réaliser des statistiques de visites.
Pour faire disparaître le bandeau, vous devez accepter ou refuser leur utilisation en cliquant sur les boutons correspondants.
En savoir plus

x