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fjt_01154 - CORPORATIONS Famille Sorin, joailliers et consul des marchands de Paris 1712

CORPORATIONS Famille Sorin, joailliers et consul des marchands de Paris TTB+
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2011)
Prix : 85.00 €
Type : Famille Sorin, joailliers et consul des marchands de Paris
Date : 1712
Métal : laiton
Diamètre : 29 mm
Axe des coins : 6 h.
Tranche : lisse
Degré de rareté : R1
Référence ouvrage :
F.5457  - 4572

Avers


Titulature avers : SORIN. 1712 DANS LE CHAMP.
Description avers : Couronne de laurier.

Revers


Titulature revers : LA. VILLE. DE. PARIS.
Description revers : Vue de la ville en aval de l'île de la cité, avec Notre Dame, quelques-uns des clochers des quatorze églises paroissiales de ce quartier, la tour St Jacques et la coupole de la bibliothèque Mazarine.

Commentaire


Si l’on en croit - et il n’y a pas raison de ne pas les croire - les documents d’archives sur les familles parisiennes mis en ligne à http://www.famillesparisiennes.org/public/orsel/sorin-actes.html car les dates se situent vers le début du XVIIIe siècle, comme notre jeton, on constate que ce jeton n’est pas d’une personne mais d’une famille. On y trouve François-Thomas Sorin, député et consul du commerce de Paris, qui habite rue St Martin, paroisse St Merry, Pierre Sorin marchand épicier à Paris, François Barraud, marchand joaillier de Paris et Claude-Françoise Sorin, son épouse, habitant quai de l'Horloge... et bien d’autres,et, selon la formule consacrée, rien que du beau monde.

Historique


CORPORATIONS

À Rome, les groupements d'artisans existaient déjà : formant un collège placé sous la protection d'une divinité, avec une maison et une caisse communes. Dans l'Europe médiévale, sans doute à partir des confréries religieuses, se formèrent des groupements économiques entre marchands appelées hanse ou ghilde. Avec le développement des échanges, les artisans s'organisèrent en corps ou communautés de métier qui groupaient tous ceux qui exercaient la même profession : maîtres, compagnons ou apprentis. Pour entrer dans le corps, il fallait "jurer" le métier. À côté, existaient des métiers libres qui pouvaient être exercés par tous. Chaque corps était dirigé par une direction collégiale chargée de faire respecter les règlements du métier, de protéger le métier de la concurrence et de diriger la société de secours mutuel. À la fin du XVIIe siècle, le roi se mit à vendre comme offices héréditaires les fonctions de jurés et de syndics de corporation ce qui entraina de graves difficultés financières à un moment où les corporations ne répondaient de surcroît plus aux exigences économiques nouvelles de développement de l'industrie et de concentration des entreprises. C'est d'ailleurs en Angleterre que les corporations disparurent spontanément en raison de la révolution industrielle. Les corporations seront supprimées en France en 1791 par l'Assemblée constituante.

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