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fjt_699887 - CORPORATIONS Communauté des distillateurs marchands d’eau de vie, émission de 1732 n.d.

CORPORATIONS Communauté des distillateurs marchands d’eau de vie, émission de 1732 TTB+
150.00 €
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Type : Communauté des distillateurs marchands d’eau de vie, émission de 1732
Date : n.d.
Métal : argent
Diamètre : 28 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 5,48 g.
Degré de rareté : R1
Commentaires sur l'état de conservation :
Patine irisée au revers
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : LUD. XV. REX - CHRISTIANISS..
Description avers : Buste à droite de Louis XV, signé DU VIV., type Guéant Prieur 550M.
Traduction avers : Louis XV, roi très chrétien.

Revers


Titulature revers : TOTUM IN SPIRITU IN - CORPORE NIHIL ; À L'EXERGUE : COMMUNAUTE DES DISTILLATEURS MDS D'EAU DE VIE.
Description revers : Saint Louis à genoux à droite, implorant l'Esprit Saint. Devant lui, un alambic, des symboles royaux et en bas de l’exergue deux palmes croisées.
Traduction revers : Tout est dans l'esprit, rien dans le corps.

Commentaire


Il existe deux coins de revers pour cette corporation. Le premier chronologiquement se caractérise par deux palmes croisées en bas de l’exergue du revers.
La distillation de l'eau-de-vie a été faite pendant longtemps par les vinaigriers et les épiciers apothicaires. En 1624, le droit de faire des eaux-de-vie est formée en spécialité distincte tandis que les vinaigriers et apothicaires continuent d'avoir le droit de distillation. En 1639, le métier passe sous la juridiction de la Cour des monnaies sous prétexte de fabrications d'acides pouvant altérer les monnaies. Vers 1676, la corporation compte environ 250 maîtres avec les limonadiers. La devise du revers est strictement liée à la corporation des distillateurs (F. 5078-5085).
Cet exemplaire illustre le type dans le Guéant-Prieur.

Historique


CORPORATIONS

À Rome, les groupements d'artisans existaient déjà : formant un collège placé sous la protection d'une divinité, avec une maison et une caisse communes. Dans l'Europe médiévale, sans doute à partir des confréries religieuses, se formèrent des groupements économiques entre marchands appelées hanse ou ghilde. Avec le développement des échanges, les artisans s'organisèrent en corps ou communautés de métier qui groupaient tous ceux qui exercaient la même profession : maîtres, compagnons ou apprentis. Pour entrer dans le corps, il fallait "jurer" le métier. À côté, existaient des métiers libres qui pouvaient être exercés par tous. Chaque corps était dirigé par une direction collégiale chargée de faire respecter les règlements du métier, de protéger le métier de la concurrence et de diriger la société de secours mutuel. À la fin du XVIIe siècle, le roi se mit à vendre comme offices héréditaires les fonctions de jurés et de syndics de corporation ce qui entraina de graves difficultés financières à un moment où les corporations ne répondaient de surcroît plus aux exigences économiques nouvelles de développement de l'industrie et de concentration des entreprises. C'est d'ailleurs en Angleterre que les corporations disparurent spontanément en raison de la révolution industrielle. Les corporations seront supprimées en France en 1791 par l'Assemblée constituante.

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