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v33_1650 - Concours de 10 centimes, piéfort au double de Rogat, premier concours 1848 Paris VG.3169 var.

Concours de 10 centimes, piéfort au double de Rogat, premier concours 1848 Paris VG.3169 var. SUP
MONNAIES 33 (2007)
Prix de départ : 220.00 €
Estimation : 500.00 €
Prix réalisé : 220.00 €
Type : Concours de 10 centimes, piéfort au double de Rogat, premier concours
Date : 1848
Nom de l'atelier/ville : Paris
Métal : bronze
Diamètre : 30 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 19,94 g.
Tranche : lisse
Degré de rareté : R2
Commentaires sur l'état de conservation :
Beaux restes de rouge, minimes traces de chocs et de manipulation. Exemplaire superbe
Pedigree :
Cet exemplaire provient de la collection Bernard Bachelet

Avers


Titulature avers : RÉPUBLIQUE - FRANÇAISE.
Description avers : Buste de la République à gauche, laurée entre un niveau rayonnant, deux mains jointes et un bonnet phrygien ; signature E. ROGAT au-dessous.

Revers


Titulature revers : LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ..
Description revers : DIX/ CENTIMES/ 1848 en trois lignes dans une couronne formée d’une branche de chêne et d’une branche d’olivier.

Commentaire


Ce piéfort ne semble pas signalé dans les ouvrages de référence, fort évasifs sur les frappes en simples (?), doubles, ou quadruples épaisseurs, sur les tranches lisses ou non. Notons simplement qu’il semble que les tranches inscrites n’existent que pour les quadruples épaisseurs.
Rogat fut très prolixe dans ce concours et participa pour les trois valeurs faciales avec plusieurs projets de Républiques.

Historique


DEUXIÈME RÉPUBLIQUE

(24/02/1848-2/12/1852)

Lors de la révolution de février 1848, Louis-Philippe abdique en faveur de son petit-fils mais celui-ci n'est pas reconnu par les Chambres et, le 24 février, la République est proclamée par un décret du gouvernement provisoire. Celui-ci a proclamé la liberté du travail, la suppression de la peine de mort en matière politique, le suffrage universel. Les ateliers nationaux sont créés en mars 1848. Des élections ont lieu dès avril et aboutissent au succès des républicains modérés. La fermeture des ateliers nationaux provoque des émeutes qui sont réprimées dans le sang par le général Cavaignac qui est nommé président du conseil. Les révoltés sont exécutés, emprisonnés, déportés. Le pouvoir législatif est confié à une assemblée unique alors que le président de la République, élu au suffrage universel, détient l'exécutif. Ce dernier est le prince Louis Napoléon. Il entre en conflit avec l'assemblée dès 1850 car sa réélection est anticonstitutionnelle. Louis Napoléon s'engage alors dans la préparation du coup d'État qui lui permet, le 2 décembre 1851, d'installer sa dictature. En novembre 1852, il est proposé de rétablir la dignité impériale héréditaire. Le plébiscite des 21-22 novembre donne près de huit millions de oui pour l'Empire tandis que le non ne recueillait qu'environ 250.000 voix. Le 2 décembre 1852, Louis Napoléon est proclamé empereur sous le nom de Napoléon III.

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