v38_1116 - CARIN ET NUMÉRIEN Aureus
MONNAIES 38 (2009)
Prix de départ : 25 000.00 €
Estimation : 35 000.00 €
lot invendu
Prix de départ : 25 000.00 €
Estimation : 35 000.00 €
lot invendu
Type : Aureus
Date : été
Date : 284
Nom de l'atelier/ville : Gaule, Lyon
Métal : or
Titre en millième : 1000 ‰
Diamètre : 18,5 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 3,81 g.
Degré de rareté : R3
Emission : 9e
Commentaires sur l'état de conservation :
Exemplaire de qualité exceptionnelle pour ce type de monnayage sur un flan large et légèrement irrégulier, parfaitement centré des deux côtés avec les grènetis visibles. Portraits fantastiques. Revers de toute beauté de haut relief, bien venu à la frappe. Conserve la plus grande partie de son brillant de frappe et de son coupant d’origine
Référence ouvrage :
Avers
Titulature avers : CARINVS ET NVMERIANVS AVGG.
Description avers : Têtes laurées et accolées de Carin et de Numérien, à droite avec pan de paludamentum sur l’épaule, vu de trois quarts en avant (M*).
Traduction avers : “Carinus et Numerianus Augustorum”, (Carin et Numérien augustes).
Revers
Titulature revers : VICTORIA A-VGG/ -|-// -.
Description revers : Victoria (la Victoire) drapée et ailée, marchant à droite, tenant un trophée des deux mains.
Traduction revers : “Victoria Augustorum”, (La Victoire des augustes).
Commentaire
Rubans de type 2 aux extrémités bouletées. Pour ce type, seulement quatre aurei sont actuellement recensés : 1) Triton VI, CNG, janvier 2003, n° 1069 (4,46 g ou 4,66 g suivant les catalogues) qui est ensuite passé chez Ars Classica 27, mai 2004, n° 491 ; 2) Triton VII, CNG, janvier 2004, n° 1035 (4,16 g ou 4,91 suivant les catalogues) qui est repris dans le Supplément II du Bastien n° 604(alpha)a, pl. XIII qui est repassé ensuite chez Kunker la même année ; 3) l’exemplaire de la vente de Genève N.G. S.A. 4, n° 460 (4,60 g) ; 4) notre exemplaire ; un cinquième exemplaire nous a été signalé appartenant au British Museum (PCR. II, p. 140, n° 1044, pesant 4,17 g, trouvé en fouille). Pour ces cinq aurei, nous avons deux coins de droit (A1) exemplaires 1 et 3 et coin de droit (A2) exemplaires 2, 4 et 5. Pour les revers, nous avons aussi deux coins (R1) pour les exemplaires 1 et 3 et (R2) pour les exemplaires 2, 4 et 5. Nous avons ainsi deux combinaisons de coins (A1 - R1) et (A2 - R2) associant à chaque fois deux et trois aurei. Nous aurions néanmoins affaire à un même scalptor lyonnais qui aurait réalisé l’ensemble des coins de droit et de revers. L’étude pondérale des quatre exemplaires ne permet pas de conclure quant à la taille de ce type, normalement frappé au 1/70 L. (poids théorique 4,63 g) mais souvent les aurei sont plus légers à cette période. D’autre part des deniers de cuivre sont aussi connus. Nous avons eu l’occasion d’en proposer un dans la collection Daniel Compas, MONNAIES XXVII, n° 129 (Mêmes coins que les exemplaires du Cabinet des médailles de la BnF, AF. 13.181, Bastien n° 606a, pl. LXI et que celui de l’Hunterian Cabinet de Glasgow, n° 606b, pl. LXI. Notre exemplaire outre le pedigree prestigieux de la collection Leo Benz (1906-1996) a été publié dans le Supplément II, Bastien n°606c, pl. XIII. C’est le troisième exemplaire publié avec un unique coin de droit et de revers avec un pédigree époustouflant - vente Galerie des Monnaies, Genève, 15-16 février 1977, n° 411, vente Sternberg XVIII, 20-21 novembre 1986, n° 643, collection Leo Benz, Lanz 100, 20 novembre 2000, n° 444 et plus récemment vente Künker 133, octobre 2007, n° 9079). Le denier semble de même style et provenir de la “même main” que les aurei. Ce type de monnayage reste exceptionnel. Notre aureus est un “témoignage” d’un donativum de la fin du IIIe siècle. Cet exemplaire trouvera sa place dans le Supplément III du Bastien sous le numéro 604(alpha)b. Seulement quatre exemplaires recensés et le seul actuellement disponible sur le marché. Fera l’objet d’une publication détaillée.