bpv_173802 - CARACALLA Tétradrachme syro-phénicien
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Article vendu sur notre boutique internet
Prix : 95.00 €
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Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date : 215-217
Nom de l'atelier/ville : Berytus, Phénicie
Métal : billon
Diamètre : 25 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 11,58 g.
Commentaires sur l'état de conservation :
Nette usure mais bien centré et complet
Référence ouvrage :
Avers
Description avers : Tête laurée de Caracalla à droite, un début de drapé sur le devant du cou, vu de trois quarts en arrière, l’un des deux rubans de la couronne laurée descendant sur l’épaule (O*).
Légende avers : AUT. KAI. AN-TwNINOS SE, (Autokrator Kaisar Antwninos Sebastos).
Traduction avers : (L'empereur césar Antonin auguste).
Revers
Description revers : Aigle debout à droite, les ailes déployées, la tête et la queue tournées à gauche, tenant dans son bec une couronne perlée ; entre les pattes, la poupe et les rames-gouvernails d’un navire allant à droite.
Légende revers : DHMARC EX UPATOS TO D.
Traduction revers : (Revêtu de la puissance tribunitienne consul pour la quatrième fois).
Commentaire
Ce type se définit par un début de drapé sur le buste. Depuis la parution du Prieur, une tentative de séparer ce type par grandes familles de graveurs a été tentée, cet exemplaire restant du graveur standard, donc 1293. En revanche, la pièce illustrée dans le Prieur correspond à un graveur actuellement référencé sous le 1293C.
Les tétradrachmes attribuées à Beyrouth, Berytus, se répartissent en deux grandes séries car en deux symboles. Tout d’abord, la proue de navire à droite, importante série en volume, plusieurs graveurs différents, tant pour les avers que pour les revers, aucune variation du type, pas de frappe pour Macrin ni pour Diaduménien. Par ailleurs aucune preuve factuelle qu’il s’agisse bien de frappes pour Beyrouth : ce ne sont pas les ports qui manquent dans la région et nous n’avons trouvé aucun lien avec les bronzes de la ville. Remarquons pourtant que la poupe qui est représentée avec ses deux gouvernails (notons une erreur dans le Prieur, qui dit prow donc proue alors qu’il s’agit de la poupe d’un navire) semble bien celle d’un navire de commerce, très rond de coque, et non pas d’un navire de guerre, encore moins d’une galère. L’émission serait donc celle d’un port de commerce plutôt que d’un port militaire comme Laodicée ou Séleucie.
L’autre série, avec le dauphin et le trident, excessivement rare, correspond parfaitement à la ville tant pour le symbole, que l’on retrouve sur des bronzes, que pour les graveurs des portraits, que l’on retrouve aussi sur des bronzes.
Peut-on imaginer que les frappes à la poupe de navire furent les taxes payées par l’administration du port de Beyrouth ? Mais alors, pourquoi aucune frappe pour Macrin, qui a bien dû lever des fonds pour payer la rançon de la Pax Fundata cum Persis ?
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatre-vingt sept exemplaires sont maintenant répertoriés pour tous les graveurs. Notre exemplaire est le 1293_011.
Les tétradrachmes attribuées à Beyrouth, Berytus, se répartissent en deux grandes séries car en deux symboles. Tout d’abord, la proue de navire à droite, importante série en volume, plusieurs graveurs différents, tant pour les avers que pour les revers, aucune variation du type, pas de frappe pour Macrin ni pour Diaduménien. Par ailleurs aucune preuve factuelle qu’il s’agisse bien de frappes pour Beyrouth : ce ne sont pas les ports qui manquent dans la région et nous n’avons trouvé aucun lien avec les bronzes de la ville. Remarquons pourtant que la poupe qui est représentée avec ses deux gouvernails (notons une erreur dans le Prieur, qui dit prow donc proue alors qu’il s’agit de la poupe d’un navire) semble bien celle d’un navire de commerce, très rond de coque, et non pas d’un navire de guerre, encore moins d’une galère. L’émission serait donc celle d’un port de commerce plutôt que d’un port militaire comme Laodicée ou Séleucie.
L’autre série, avec le dauphin et le trident, excessivement rare, correspond parfaitement à la ville tant pour le symbole, que l’on retrouve sur des bronzes, que pour les graveurs des portraits, que l’on retrouve aussi sur des bronzes.
Peut-on imaginer que les frappes à la poupe de navire furent les taxes payées par l’administration du port de Beyrouth ? Mais alors, pourquoi aucune frappe pour Macrin, qui a bien dû lever des fonds pour payer la rançon de la Pax Fundata cum Persis ?
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatre-vingt sept exemplaires sont maintenant répertoriés pour tous les graveurs. Notre exemplaire est le 1293_011.