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bpv_158454 - CARACALLA Tétradrachme syro-phénicien

CARACALLA Tétradrachme syro-phénicien TTB
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2017)
Prix : 350.00 €
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date : 215-217
Nom de l'atelier/ville : Edessa, Mésopotamie
Métal : billon
Diamètre : 26,5 mm
Axe des coins : 11 h.
Poids : 13,53 g.
Degré de rareté : R1
Commentaires sur l'état de conservation :
Bon centrage, excellent coin de droit, bonnes surfaces, usure seulement visible sur le poitrail de l’aigle
Référence ouvrage :
Pedigree :
Cet exemplaire est le 0850_019 de la base TSP

Avers


Description avers : Buste radié de Caracalla à droite, portant une cuirasse à petites écailles, rang de huit, vu de trois-quarts en arrière (B*4).
Légende avers : AUT K. M. AU.- .ANTWNEINOS .S-EB (Autokrator Kaisar Markos Aurhlios Antwneinos Sebastos).
Traduction avers : (L’empereur césar Marc Aurèle Antonin auguste).

Revers


Description revers : Aigle debout de face, les ailes déployées, la tête tournée à droite, tenant dans son bec une couronne feuillée ; un petit temple ou autel entre les pattes.
Légende revers : DHMARC. EX. UPATOS. TO. D., (Dhmarcikhs Ex Ousias Upatos D).
Traduction revers : (Revêtu de la puissance tribunitienne consul pour la quatrième fois).

Commentaire


Sur tous les exemplaires répertoriés l’empereur porte la cuirasse à petites écailles sauf sur les deux exemplaires de Gaziantep et l’un de ceux de Paris, où il porte la cuirasse à grosses écailles.
Certains exemplaires de cet atelier sont particulièrement intéressant car le symbole entre les pattes de l’aigle donne l’impression de contenir un objet rond et massif : un bétyl dans un temple ? L’atelier d’Emèse ne serait pas déjà pourvu d’une riche série de tétradrachmes, on aurait pu penser à lui. Bien que l’attribution de la série au petit temple à Edesse de Mésopotamie ne soit pas formellement prouvée, elle reste de loin la plus probable, de nombreux bronzes locaux, bien localisés par leur ethnique, représentant un tel objet. Mais dans tous les cas, il n’est même pas certain qu’il s’agit un petit temple, une arche ou un reliquaire étant également possibles. Il existe dans la région une grande quantité de cultes bétyliques dont l’importance était telle que nous en avons une survivance aujourd’hui avec la Pierre Noire de la Kaaba à la Mecque.
Les frappes inaugurales de la série avec Caracalla divinisé ne présentent rien d’autre que ce même symbole, dans l’état actuel des connaissances.
Un argument indirect pour cette ville, militaire et près du front toujours sensible avec les Parthes, est la fréquence des bustes militaires cuirassés, avec boucliers.... Certains ont même fait remarquer que ce type de bustes, complètement inconnus à l’atelier de Rome à l’époque, ressemblent furieusement aux bustes militaires adoptés à Rome trente ans plus tard, pendant l’anarchie militaire. Jean-Marc Doyen ira même jusqu’à dire que l’Orient a servi de laboratoire iconographique à l’atelier de Rome.
Le buste du Prieur 850 est d’ailleurs particulièrement intéressant et caractéristique car il montre bien le détail de la cuirasse de l’empereur, faite dans le dos de petites écailles superposées tenues sur une armature qui fait le tour du cou en s’appuyant sur les épaules.
L’atelier présente plusieurs graveurs de revers et d’avers, ce qui est rare et pourrait laisser penser à plusieurs productions différentes réunies par erreur du fait de la similitude des symboles. On ne peut s’empêcher de constater que l’atelier de Rhesaena, par exemple, a lui aussi un symbole rectangulaire, apparemment un temple, mais qu’il a été séparé car il présente une meilleure homogenéité de gravure. Dans la série d’Edesse, on remarque aussi une parenté directe des gravures pour Macrin avec la série d’Arados au croissant de lune.
Cette série pourrait subir des transformations de fond si d’autres exemplaires plus loquaces étaient découverts.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, trente-cinq exemplaires sont maintenant répertoriés dont en musées Berlin, Paris (2), Boston et Gaziantep (2).

Historique


CARACALLA

(27/05/196-8/04/217)

Auguste

Après l'assassinat de Géta, Caracalla fit décréter la "damnatio memoriæ" de son frère. La "Constitution Antoniniana" fut promulguée en 212. Tous les habitants de l'Empire devenaient des citoyens romains. L'année suivante, il entreprit une campagne en Germanie et remporta de nombreuses victoires sur les Germains, les Iapyges et les Goths. Il reçut le titre de "Germanicus". La fin du règne fut marquée en 215 par la Réforme monétaire et la création de l'antoninien. Caracalla entame une ultime campagne contre les Parthes. Il est assassiné après avoir célébré ses vicennalia.

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