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E-auction 152-90477 - bpv_153690 - CARACALLA Tétradrachme syro-phénicien
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PAS DE FRAIS ACHETEUR.
PAS DE FRAIS ACHETEUR.
Estimation : | 75 € |
Prix : | 16 € |
Offre maximum : | 21 € |
Fin de la vente : | 14 mars 2016 15:15:00 |
participants : | 4 participants |
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date : 215-217
Nom de l'atelier/ville : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Métal : billon
Diamètre : 26,00 mm
Axe des coins : 5 h.
Poids : 13,46 g.
Degré de rareté : R2
Commentaires sur l'état de conservation :
L’exemplaire n’est pas à proprement parler usé puisqu’il y reste des traces de brillant d’origine mais il a subi un nettoyage caustique qui lui donne un aspect très désagréable et il a été mal frappé
Référence ouvrage :
Pedigree :
Cet exemplaire est le 0229C_003 de la base TSP, il provient de la trouvaille dite de Jordanie
Avers
Description avers : Tête laurée de Caracalla à droite, avec une barbe fournie, l’un des rubans de la couronne de laurier passant sur l’épaule.
Légende avers : AUT K M A - ANTWNEINOS S - EB.
Traduction avers : (L’empereur césar Marc Aurèle Antonin auguste).
Revers
Description revers : Aigle à gauche, ailes écartées, tête et queue à droite, sur une grosse massue horizontale, manche à gauche, une étoile à six branches entre les pattes, et une couronne pleine de lauriers dans son bec.
Légende revers : DHMARC EX UPATOSTOD.
Traduction revers : (Revêtu de la puissance tribunitienne consul pour la quatrième fois).
Commentaire
Notre exemplaire a été séparé, avec huit autres exemplaires, du Prieur 229 et a été classé en Prieur 229C. En effet, s’il présente toutes les caractéristiques d’un 229, le B final est bien en place et non au début de la légende. Le graveur est spécifique aux émissions de guerre et n’a pu être trouvé dans un atelier régulier.
Ces frappes énigmatiques, dites émissions de guerre, sont classées par convenance à Antioche, tant par Bellinger que par Prieur, bien que tous deux considèrent que cette attribution est certainement fausse. La meilleure preuve est la disparition sur ces émissions du Delta Eta dans le champ de revers, spécifique à Antioche et que l’on y retrouve inchangé sous Macrin et Diaduménien. On pense donc à des ateliers militaires itinérants, suivant les légions et frappant à la demande. Ces émissions sont particulièrement intéressantes et mal connues, une recherche des liaisons de coins et une typologie des graveurs pourrait améliorer la connaissance des ateliers militaires à cette période.
Les caractéristiques communes de ces émissions de guerre sont un style peu recherché, des symboles nouveaux et difficiles à attribuer à un atelier particulier, souvent des graveurs répertoriés pour des ateliers bien connus où, en revanche, on ne trouve aucune émission de guerre. Souvent, des frappes de graveurs différents mais de symboles identiques ont été regroupées alors qu’une analyse des liaisons de coins montrera peut-être qu’il s’agit en fait de plusieurs séries nettement séparées.
On remarquera, à propos des émissions de guerre en général, qu’aucune n’est connue à l’effigie de Macrin, le contraire étant la règle pour pratiquement toutes les séries identifiées pour des villes. C’est une preuve supplémentaire que ces séries sont exclusivement liées à la guerre parthique, qui s’interrompt dès la prise du pouvoir par Macrin, et non à une ou des municipalités qui n’auraient pas encore été identifiées.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, huit exemplaires sont maintenant répertoriés dont aucun en musées.
Ces frappes énigmatiques, dites émissions de guerre, sont classées par convenance à Antioche, tant par Bellinger que par Prieur, bien que tous deux considèrent que cette attribution est certainement fausse. La meilleure preuve est la disparition sur ces émissions du Delta Eta dans le champ de revers, spécifique à Antioche et que l’on y retrouve inchangé sous Macrin et Diaduménien. On pense donc à des ateliers militaires itinérants, suivant les légions et frappant à la demande. Ces émissions sont particulièrement intéressantes et mal connues, une recherche des liaisons de coins et une typologie des graveurs pourrait améliorer la connaissance des ateliers militaires à cette période.
Les caractéristiques communes de ces émissions de guerre sont un style peu recherché, des symboles nouveaux et difficiles à attribuer à un atelier particulier, souvent des graveurs répertoriés pour des ateliers bien connus où, en revanche, on ne trouve aucune émission de guerre. Souvent, des frappes de graveurs différents mais de symboles identiques ont été regroupées alors qu’une analyse des liaisons de coins montrera peut-être qu’il s’agit en fait de plusieurs séries nettement séparées.
On remarquera, à propos des émissions de guerre en général, qu’aucune n’est connue à l’effigie de Macrin, le contraire étant la règle pour pratiquement toutes les séries identifiées pour des villes. C’est une preuve supplémentaire que ces séries sont exclusivement liées à la guerre parthique, qui s’interrompt dès la prise du pouvoir par Macrin, et non à une ou des municipalités qui n’auraient pas encore été identifiées.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, huit exemplaires sont maintenant répertoriés dont aucun en musées.