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fjt_302479 - BRETAGNE (ÉTATS DE...) États de Saint-Brieuc, frappe en cuivre 1715

BRETAGNE (ÉTATS DE...)  États de Saint-Brieuc, frappe en cuivre SUP
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2013)
Prix : 450.00 €
Type : États de Saint-Brieuc, frappe en cuivre
Date : 1715
Métal : cuivre rouge
Diamètre : 28 mm
Axe des coins : 6 h.
Tranche : lisse
Degré de rareté : R3
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : LUDOVICUS. MAGNUS REX.
Description avers : Buste à droite de Louis XIV signé TB [type n° 246].
Traduction avers : Louis le Grand, roi.

Revers


Titulature revers : IETONS DES ESTAS DE BRETAGNE ; À L'EXERGUE : 1715.
Description revers : Écu écartelé de France et de Bretagne couronné sur un manteau fleurdelisé.

Commentaire


Bien entendu, lorsqu’apparaît dans une collection un jeton en cuivre et en superbe état, ce métal n’étant pas répertorié pour ce millésime, on commence par regarder la tranche. Celle-ci est plausible pour une frappe d’époque et ne porte pas de poinçon.
Ensuite, on vérifie l’axe, il est bien à six heures.
Puis on s’intéresse aux coins. Celui du droit est indiscutable car il porte la cassure de coin entre la pointe du buste et le X de REX caractéristique et que l’on peut observer sur une frappe en argent, voir fjt_048534.
Celui de revers est également original puisque l’on a une position irrégulière de ESTAZ où le E initial touche la couronne et où les lettres ne sont pas parfaitement positionnées.
La qualité des coins est parfaite, aucune trace de rouille ou de repolissage comme on le voit souvent sur les refrappes postérieures.
Au final, on s’intéresse au centrage de la frappe et à la qualité de celle-ci. Là, il faut être plus circonspect pour une frappe d’époque et nous parlerons de frappe tardive. En effet, on observe un très léger décentrement des deux côtes, symptôme d’une usure de la vis du balancier et donc d’une relative usure de celui-ci par rapport aux frappes en argent que nous avons pu observer (fjt_048534 , fjt_072121 et fjt_201633) bien ou mieux centrés. Qui dit usure, dit temps et donc probablement une frappe tardive.

Historique


BRETAGNE (ÉTATS DE...)

La Bretagne fut, de toutes les provinces françaises, celle où la monarchie respecta le mieux les privilèges et particularismes locaux. Son union ne datait que de 1532 et ses États étaient les plus turbulents du royaume. Leur accord était nécessaire pour toute levée de deniers et l'exécution de tous les édits même souverains. Ils se tenaient tous les deux ans. Les trois ordres y étaient représentés avec des évêques, des abbés, des représentants des villes et surtout de nombreux nobles (six à sept cents) qui imposaient en général leur volonté aux autres, bien que le vote se fit par ordre. Les nobles et hobereaux formaient ce que l'on appelait le "bastion", tyrannisant le reste de l'assemblée et étaient surtout attirés par les fêtes et les repas. La principale ressource du budget provincial était fournie par les "devoirs", impôt sur les boissons très productif mais aussi le fouage ou taille sur le "feu". Malgré ces revenus, l'administration des États de Bretagne était néanmoins coûteuse et à la veille de la Révolution, les États sont endettés de cinquante millions de livres. Les États ont fabriqué environ 150 jetons différents, destinés à être offerts aux membres de son administration à titre de gratification : 100 pour chaque président, 50 pour chaque vérificateur, etc..

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