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v11_1308 - ARTILLERIE Louis-Charles de Bourbon-Eu 1742

ARTILLERIE Louis-Charles de Bourbon-Eu FDC
MONNAIES 11 (2002)
Prix de départ : 91.47 €
Estimation : 182.94 €
Prix réalisé : 126.99 €
Nombres d'offres : 4
Offre maximum : 157.02 €
Type : Louis-Charles de Bourbon-Eu
Date : 1742
Métal : argent
Diamètre : 28,5 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 6,47 g.
Tranche : cannelée
Degré de rareté : R1
Commentaires sur l'état de conservation :
La patine de ce jeton est tellement extraordinaire, tache rouge vif centrale sur nappe de bleu profond au revers, qu’il a été choisi pour figurer en pleine page sur une couverture de Numismatique et Change
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : LOUIS CH. DE BOURBON C. D’EU DUC D’AUM. G. M. DE L’ART..
Description avers : Buste drapé et cuirassé de Louis-Charles de Bourbon-Eu, le cou couvert d’un foulard.
Traduction avers : (Louis-Charles de Bourbon, comte d’Eu, duc d’Aumale, grand maître de l’artillerie).

Revers


Titulature revers : ET JAM RUGITU TERRITAT ORBEM - ; À L'EXERGUE EN DEUX LIGNES : ARTILLERIE / 1742.
Description revers : Lion en fureur de face.
Traduction revers : (Et aussitôt il effraye la terre par son rugissement).

Commentaire


Ce jeton manque à Feuardent : le droit existe au n° 1097 mais le revers est absent. Il est signalé en cuivre dans Florange et apparaît en argent dans Corre. Louis-Charles de Bourbon, comte d’Eu, est le second fils de Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine et fils légitimé de Louis XIV et de Madame de Montespan. Très aimé de son père, le duc du Maine reçut rang immédiatement après les princes du sang et fut nommé grand maître de l’artillerie. Il obtint aussi les principautés d’Aumale et de Dombes. Louis-Charles, déjà comte d’Eu, reçut l’héritage de son frère aîné, Louis-Auguste, tué en duel en 1755.

Historique


ARTILLERIE

Avant Louvois, l'artillerie était confiée à des entrepreneurs civils qui fournissaient pour un prix donné les hommes et le matériel par pièce en batterie. Elle relevait d'un grand maître de l'artillerie, charge créée sous Charles VII, qui appartint à Sully de 1599 à 1610 ou au duc de la Meilleraye sous Richelieu. Avec Louvois, l'artillerie devient partie intégrante de l'armée et elle est protégée par le régiment des fusiliers du roi. Les grades dans l'artillerie étaient plus accessibles aux roturiers que dans les autres régiments, l'avancement y était donné aux mérites et aux talents. Jusqu'au XVIIIe siècle, le matériel laisse beaucoup à désirer avec différents calibres, différents affûts et différentes roues. L'uniformisation et la modernité de l'artillerie devra beaucoup à J.-B. de Gribeauval, inspecteur général de l'artillerie dès 1776. À la fin du XVIIIe siècle, l'artillerie française sera la première en Europe et cette supériorité expliquera les victoires de la Révolution.

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