bga_263915 - AMBIENS (Région d'Amiens) Coin monétaire de Remiremont (Vosges)
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2011)
Prix : 5 800.00 €
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Prix : 5 800.00 €
Type : Coin monétaire de Remiremont (Vosges)
Date : Ier siècle avant J.-C.
Nom de l'atelier/ville : Amiens (80)
Métal : bronze
Poids : 146,01 g.
Degré de rareté : UNIQUE
Commentaires sur l'état de conservation :
Objet en forme de « cône étiré, irrégulier, dont l’empreinte à la base est légèrement oblique par rapport à l’axe central : il s’ensuit que la plus grande hauteur est de 5,2 cm et 4,9 cm pour la plus faible hauteur. Le diamètre à la base est de 2,7 cm et de 15-17 mm pour l’empreinte elle même qui n’est pas parfaitement ronde. Le diamètre du sommet aplati et sans trace de martelage est de 1,1 cm ».
Lors de sa découverte, ce coin était « en fort mauvais état de conservation, envahi de chancres actifs au point que l’empreinte largement oblitérée par les chlorures n’autorisait aucune identification précise du type monétaire concerné ».
« Des stries verticales de 1,5 à 1,6 cm sont visibles sur la partie supérieure du cône, ce qui permet de supposer que le coin avait été enfoncé à force dans une douille métallique probablement en fer : aussi bien l’enchâssement dans un manchon en bois dur n’aurait-il pas laissé de telles stries sur le bronze ».
Référence ouvrage :
Avers
Revers
Description revers : Type en creux et inversé : Cheval disloqué à droite, accosté d’annelets, de croissants et de globules ; à l’exergue, décor d’esses bouletées.
Commentaire
Ce coin a été précisément étudié dans le Cahier Numismatique n° 187 de mars 2011, par L.-P. Delestrée et F. Pilon, d’où nous tirons la plupart des informations. L’empreinte est altérée et n’est pas très photogénique mais les auteurs illustrent en figure 3, page 26, un moulage montrant un type de revers comparables aux monnaies DT. 239 et 240.
L’analyse métallique de cet objet donne une teneur en étain de 15,2 %, en plomb de 0,13 % et en cuivre d’environ 85 %.
« Ces résultats montrent que l’alliage constitutif du coin de Remiremont est un bronze avec des teneurs en étain et en plomb qui apparente sa composition à celle du coin de Sézanne, du coin «janiforme» et du poinçon volque. La composition suivante : ca. 85 % de cuivre et 15 % d’étain, avec le plomb en impureté, semble donc relativement caractéristique des coins et poinçons monétaires gaulois. »
Si ce revers est typique des statères unifaces attribués aux Ambiens, avec ce style de cheval et cette ligne d’exergue ornée d’esses pointées, la provenance aux confins des territoires lingons, est pour le moins inattendue.
Plusieurs hypothèses sont évoquées par les auteurs, mais cette localisation confirme vraisemblablement l’idée selon laquelle les ateliers étaient itinérants « non plus seulement dans les limites d’un seul peuple, mais aussi d’un peuple à l’autre. Une telle éventualité n’était pas à exclue en considérant les émissions importantes d’un même monnayage par plusieurs peuples différents ».
Ce coins aurait été utilisé en territoire ambien, puis conservé par le monnayeur qui l’aurait égaré chez les Lingon.
L’analyse métallique de cet objet donne une teneur en étain de 15,2 %, en plomb de 0,13 % et en cuivre d’environ 85 %.
« Ces résultats montrent que l’alliage constitutif du coin de Remiremont est un bronze avec des teneurs en étain et en plomb qui apparente sa composition à celle du coin de Sézanne, du coin «janiforme» et du poinçon volque. La composition suivante : ca. 85 % de cuivre et 15 % d’étain, avec le plomb en impureté, semble donc relativement caractéristique des coins et poinçons monétaires gaulois. »
Si ce revers est typique des statères unifaces attribués aux Ambiens, avec ce style de cheval et cette ligne d’exergue ornée d’esses pointées, la provenance aux confins des territoires lingons, est pour le moins inattendue.
Plusieurs hypothèses sont évoquées par les auteurs, mais cette localisation confirme vraisemblablement l’idée selon laquelle les ateliers étaient itinérants « non plus seulement dans les limites d’un seul peuple, mais aussi d’un peuple à l’autre. Une telle éventualité n’était pas à exclue en considérant les émissions importantes d’un même monnayage par plusieurs peuples différents ».
Ce coins aurait été utilisé en territoire ambien, puis conservé par le monnayeur qui l’aurait égaré chez les Lingon.