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fmd_160384 - 5 francs Union et Force, Union serré, avec un gland intérieur du haut et gland extérieur 1798 Perpignan F.288/80

5 francs Union et Force, Union serré, avec un gland intérieur du haut et gland extérieur 1798 Perpignan F.288/80 TTB45
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet
Prix : 1 250.00 €
Type : 5 francs Union et Force, Union serré, avec un gland intérieur du haut et gland extérieur
Date : An 6 (1797-1798)
Nom de l'atelier/ville : Perpignan
Quantité frappée : ---
Métal : argent
Titre en millième : 900 ‰
Diamètre : 36,69 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 24,49 g.
Tranche : décorée en creux : GARANTIE NATIONALE
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
L’exemplaire a peu circulé et, le flan de revers ayant été foulé, présente une frappe en cuvette qui a très bien préservé le droit. L’usure est concentrée sur le revers, particulièrement sur la valeur faciale, l’avers n’ayant qu’un tout petit début d’usure sur l’épaule de l’Égalité. On doit aussi noter de petites stries d’ajustage, théoriquement destinées à diminuer le poids du flan à la norme, plus que bizarre sur une pièce qui est à un demi gramme en dessous du poids théorique
Pedigree :
C'est l'exemplaire n° 33 du trésor de Clisson (Loire-Atlantique)

Avers


Titulature avers : UNION ET FORCE.*.
Description avers : Hercule barbu demi-nu, debout de face avec la léonté, sur son épaule gauche une patte du lion, sur son bras et autour de sa taille la peau du lion de Némée, derrière ses jambes queue et pattes du lion, unissant la Liberté debout à gauche tournée à droite tenant une pique surmontée d'un bonnet phrygien, vêtue d'un peplos, et l'Égalité debout à droite tournée à gauche, tenant le niveau, vêtue d'un chiton ; à l'exergue Dupré signé en cursif entre deux points, légende serrée.

Revers


Titulature revers : RÉPUBLIQUE FRANÇAISE*.
Description revers : 5 / FRANCS., en deux lignes ; au-dessous un trait séparatif et L'AN 6 . , le tout contenu dans une couronne composée à gauche d'une branche de laurier, à droite d'une branche de chêne avec grande feuille finale (un gland intérieur sur le haut de la branche de droite, un gland à l'extérieur sur le bas de cette branche), nouées à leur base par un ruban ; au-dessous la lettre d'atelier Q entre deux points.

Commentaire


Le coin de revers est identique à celui des deux autres exemplaires connus, Collections Turmel et Gevaert, le coin de droit semble être le même que celui de la collection Gevaert mais pas identique à celui de la Collection Turmel. Cet exemplaire devient bien entendu celui de la Collection Idéale et devrait remplacer, comme image d’illustration du type, celui de la Collection Turmel dans le FRANC VII, son état de conservation étant nettement meilleur et le type étant indiscutable et bien caractérisé.

Historique


DIRECTOIRE

(26/10/1795-9-10/11/1799)

Lors de la séparation de la Convention, le 25 octobre 1795, un nouveau pouvoir exécutif prévu par la constitution thermidorienne se met en place. Cette constitution prévoit de confier le pouvoir à un directoire de cinq membres dont chacun préside à tour de rôle avec remplacement d'un membre tous les deux ans. Ce directoire nomme les ministres et les fonctionnaires, dirige la politique étrangère et fait exécuter les lois mais il ne les élabore pas et n'a aucun contrôle des deniers publics.
Le pouvoir est partagé avec deux chambres : le Conseil des Cinq-Cents et le Conseil des Anciens qui forment le Corps législatif. Ce pouvoir est résolu à se maintenir face au risque d'une restauration monarchique ou d'une réaction jacobine mais il est surtout paralysé par la crise financière et doit renoncer à l'assignat en 1796. Le remplacement des assignats par les mandats territoriaux n'inspire pas plus de confiance et cette nouvelle monnaie fiduciaire est supprimée en 1797.
Face à la misère et aux tentatives de déstabilisation, le Directoire, accusé d'être une "république bourgeoise", revient aux mesures révolutionnaires et policières. Par ailleurs, depuis 1792, la guerre est ininterrompue et l'influence des chefs militaires est croissante. En 1799, les partisans d'un pouvoir fort, dont Sieyès, se retrouvent au Directoire et ils ouvrent la voie du pouvoir à Bonaparte, de retour d'Égypte. Le coup d'État des 18 et 19 brumaire an VIII permet l'instauration d'une dictature militaire sous le nom de Consulat.

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