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v11_1875 - 5 Francs satirique 1852 Paris F.329/1

5 Francs satirique 1852 Paris F.329/1 TTB
MONNAIES 11 (2002)
Prix de départ : 76.22 €
Estimation : 152.45 €
Prix réalisé : 185.38 €
Nombres d'offres : 18
Offre maximum : 311.00 €
Type : 5 Francs satirique
Date : 1852
Nom de l'atelier/ville : Paris
Quantité frappée : 16096228
Métal : argent
Titre en millième : 900 ‰
Diamètre : 37 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 24,70 g.
Tranche : inscrite en relief ***** DIEU* PROTEGE* LA* FRANCE
Degré de rareté : R1
Commentaires sur l'état de conservation :
Quelques petits coups sur tranche et patine gris sombre

Avers


Titulature avers : LOUIS-NAPOLEON - BONAPARTE.
Description avers : Tête nue de Louis-Napoléon à gauche, signé BARRE au-dessous ; regravée avec attributs du Souverain pontife : col à fleurons et croix, calotte sur la tête .

Revers


Titulature revers : REPUBLIQUE FRANÇAISE.// 5/ FRANCS/ 1852// A.
Description revers : entre deux branches composites de laurier et de chêne.

Commentaire


La pièce a été regravée pour transformer Louis-Napoléon et le faire ressembler au pape Pie IX (1846-1878). La médaille est peut-être liée à l’intervention française à Rome.

Historique


DEUXIÈME RÉPUBLIQUE

(24/02/1848-2/12/1852)

Lors de la révolution de février 1848, Louis-Philippe abdique en faveur de son petit-fils mais celui-ci n'est pas reconnu par les Chambres et, le 24 février, la République est proclamée par un décret du gouvernement provisoire. Celui-ci a proclamé la liberté du travail, la suppression de la peine de mort en matière politique, le suffrage universel. Les ateliers nationaux sont créés en mars 1848. Des élections ont lieu dès avril et aboutissent au succès des républicains modérés. La fermeture des ateliers nationaux provoque des émeutes qui sont réprimées dans le sang par le général Cavaignac qui est nommé président du conseil. Les révoltés sont exécutés, emprisonnés, déportés. Le pouvoir législatif est confié à une assemblée unique alors que le président de la République, élu au suffrage universel, détient l'exécutif. Ce dernier est le prince Louis Napoléon. Il entre en conflit avec l'assemblée dès 1850 car sa réélection est anticonstitutionnelle. Louis Napoléon s'engage alors dans la préparation du coup d'État qui lui permet, le 2 décembre 1851, d'installer sa dictature. En novembre 1852, il est proposé de rétablir la dignité impériale héréditaire. Le plébiscite des 21-22 novembre donne près de huit millions de oui pour l'Empire tandis que le non ne recueillait qu'environ 250.000 voix. Le 2 décembre 1852, Louis Napoléon est proclamé empereur sous le nom de Napoléon III.

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