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v42_0915 - 20 centimes État français, frappe courante 1943 Paris F.153A/1

20 centimes État français, frappe courante 1943 Paris F.153A/1 SPL
MONNAIES 42 (2010)
Prix de départ : 70.00 €
Estimation : 200.00 €
Prix réalisé : 80.00 €
Nombres d'offres : 2
Offre maximum : 80.00 €
Type : 20 centimes État français, frappe courante
Date : 1943
Nom de l'atelier/ville : Paris
Quantité frappée : 64088000
Métal : zinc
Diamètre : 24,33 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 3,07 g.
Tranche : cannelures fines
Commentaires sur l'état de conservation :
Zinc impeccable, aucune trace de circulation, quelques petites taches sur le 2 et la feuille de chêne de gauche
Pedigree :
Cet exemplaire provient de la collection Pierre-3

Avers


Titulature avers : ETAT / FRANÇAIS.
Description avers : En deux lignes, au-dessus d'un trou central bordé d'un listel, au-dessous duquel se trouvent quatre épis de blé maintenus par une bague ; à gauche des épis A. DE G..

Revers


Titulature revers : 20 / CENTIMES / 1943.
Description revers : Au-dessus et au-dessous d'un trou central bordé d'un listel accosté de deux rameaux de chêne, chacun étant composé de quatre feuilles et d'un gland.

Commentaire


De qualité équivalente à l’exemplaire de la Collection Idéale. Cet exemplaire ne semble présenter aucune caractéristique particulière mais sa présence dans la collection Pierre-3 laisse supposer une variante. Peut-être s’agit-il d’un alliage de zinc différent du standard ? En effet, la lecture du Mazard, page 216, montre que des frappes, en 1939, furent faites avec des alliages de zinc variés mais, dans ce cas, les perforations centrales furent elles aussi variées pour les distinguer, ce qui n’est pas le cas ici. Il faudra un jour que le propriétaire de cette pièce trouve une méthode d’analyse non destructive d’un coût raisonnable...

Historique


ÉTAT FRANÇAIS

(10/07/1940-26/08/1944)

Né de l'effondrement de la Troisième République consécutif à la défaite française de mai-juin 1940, l'État français est fondé par un vote du Parlement réuni en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940. L'Assemblée nationale par 569 oui, 80 non et 17 abstentions donne "tous pouvoirs au gouvernement de la République, sous l'autorité et la signature du maréchal Pétain, à l'effet de promulguer par un ou plusieurs actes une nouvelle constitution de l'État français". Cette constitution doit "garantir les droits du Travail, de la Famille et de la Patrie". Par six actes de 1940, la présidence de la République est supprimée au profit du maréchal Pétain, chef de l'État français. Une cour suprême de justice est créée. Le maréchal Pétain exerce un plein pouvoir non seulement gouvernemental mais aussi législatif puisqu'il nomme et révoque les ministres, et, il nomme à tous les emplois civils ou militaires. Il dispose aussi de la justice et de la force armée. Il négocie et ratifie les traités. À partir de 1941, tous les fonctionnaires doivent prêter serment au chef de l'État. Une réforme morale et intellectuelle s'attaque au divorce, à l'avortement, à l'alcoolisme, interdit la franc-maçonnerie et crée un commissariat aux Affaires Juives. Les syndicats sont supprimés et remplacés par un système corporatif. La famille est soutenue et la retraite des travailleurs est instituée. L'entrevue de Montoire du 24 octobre 1940 engage la France dans la voie de la collaboration qui devient totale dès juin 1941 avec les attentats de la résistance communiste. L'État français s'engage aussi aux côtés de l'Allemagne dans une croisade anti-bolchevique. Après la perte progressive de l'Empire, la zone sud est occupée par les Allemands provoquant le sabordage de la flotte à Toulon. Avec l'instauration du Service du Travail Obligatoire (S.T.O.), la résistance voit ses rangs augmenter. Les attentats, et leur répression, augmentent tandis que se forme le Conseil national de la Résistance. Le débarquement et les soulèvements de la résistance permettent au Gouvernement provisoire de la République française d'accroître son contrôle. Le 20 août 1944, le maréchal Pétain est emmené à Sigmaringen par les Allemands. Le 25, la division Leclerc est la première à entrer dans Paris en état d'insurrection, sonnant ainsi le glas du régime de Vichy.

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