+ Filtres
Nouvelle Recherche
Filtres
En Stock Mot(s) exact(s) Titre uniquement
BoutiqueChargement...
Etat Chargement...
PrixChargement...
contenu

v10_0063 - 2 francs Louis-Philippe 1832 Paris F.260/4

2 francs Louis-Philippe 1832  Paris F.260/4 FDC
MONNAIES 10 (2000)
Prix de départ : 381.12 €
Estimation : 1 219.59 €
Prix réalisé : 875.82 €
Type : 2 francs Louis-Philippe
Date : 1832
Nom de l'atelier/ville : Paris
Quantité frappée : 687374
Métal : argent
Titre en millième : 900 ‰
Diamètre : 27 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 10,01 g.
Tranche : cannelée
Degré de rareté : R1
Commentaires sur l'état de conservation :
Excellente frappe de coins d’aspect extrêmement frais, presque parfaitement centrée, très légèrement en cuvette du côté du portait. Le velours des reliefs forme un superbe contraste avec les champs qui ont été repolis sur le coin, travail d’ailleurs excellent qui n’a presque pas laissé ces microscopiques stries de polissage que l’on constate sur d’autres exemplaires. Les stries de polissage n’apparaissent que très difficilement au revers, le droit en est exempt à la loupe x10. Il est possible que ces coins soient ceux qui servirent pour les frappes d’épreuves de 1832. Il ne semble pas possible que cette pièce soit une frappe d’épreuve, l’absence de patine prouvant une origine de rouleau et non de présentation. La frappe «en cuvette» donne des reflets lumineux superbes et complexes dans le miroir du flan du droit. Une infime cassure de coin commence d’apparaître entre le I de ROI et le F de FRANÇAIS. Tranche nette et régulière. La pièce n’a pratiquement aucune patine, juste l’infime ombre nécessaire pour que la pièce n’apparaisse pas complètement blanche, le revers a d’infimes reflets rouges qui commencent d’apparaître, cet exemplaire est un rêve pour amateurs de «brillant d’origine». D’infimes défauts sont perceptibles à l’œil nu car ils sont brillants dans le mat du velours, des manques ou des faiblesses de velours sur l’oreille, les cheveux, la joue et les favoris - un petit choc sur le cou et, au revers, une tracée en oblique faite à la frappe sur la surface du métal, probablement par un coin ou un flan sali. La loupe x10 n’apprend rien de plus, sauf quelques infimes égratignures dans les champs ainsi que, avec un éclairage à 45°, la trace de quelques lignes d’une empreinte digitale d’imbécile devant le front du roi

Avers


Titulature avers : LOUIS PHILIPPE I ROI DES FRANÇAIS.
Description avers : Tête à droite de Louis-Philippe Ier coiffé d'une couronne de chêne dont l'une des extrémités du ruban qui la noue derrière la tête revient sur le cou ; signé DOMARD. F. au-dessous du cou contre le listel.

Revers


Titulature revers : 2 / FRANCS.
Description revers : en deux lignes, au-dessus du millésime, le tout dans une couronne nouée par un ruban à sa base, formée à gauche d'une branche de laurier, à droite d'une branche d'olivier ; au-dessous le différent du Graveur Général encadré à droite la lettre d'atelier et à gauche du différent de Directeur.

Commentaire


Cet exemplaire est celui de la Collection Idéale. Il n'est inférieur qu'à la 2F 1848 choisie pour illustrer le FRANC III de toutes les pièces de ce type répertoriées dans la Collection Idéale. Il est probable que l'exemplaire Collection Davis, qui semble avoir été frappé hier, serait néanmoins préféré par tous ceux que les patines trop lourdes, comme celles de cette 1848, rebutent .

Historique


LOUIS-PHILIPPE Ier

(7/08/1830-24/02/1848)

Né à Paris en 1773, Louis-Philippe est le fils aîné de Louis-Philippe Joseph, duc d'Orléans (Philippe-Égalité), guillotiné en 1793 pour corruption après avoir voté la mort de son cousin Louis XVI. Il porte successivement les titres de duc de Valois, de Chartres puis d'Orléans à compter de 1793. Favorable à la Révolution, comme son père, il doit néanmoins se réfugier en Suisse puis il voyage en Scandinavie, aux États-Unis et enfin s'établit en Angleterre en 1801. La Restauration lui permet de retrouver les biens immenses de sa famille mais il reste considéré comme un rival potentiel par Louis XVIII qui le reçoit froidement. Réfugié en Angleterre lors des Cent-Jours, il revient en France en 1817. Âpre au gain, il donne son appui à l'opposition représentée par le parti libéral tout en s'appuyant sur la haute bourgeoisie possédante. Les journées de 1830 lui donnent l'occasion d'accéder au pouvoir après avoir adhéré au drapeau tricolore et multiplié les promesses. Il devient le 31 juillet 1830 lieutenant général du royaume puis roi des Français le 7 août. Son règne, sous une apparence libérale, va devenir celui de la bourgeoisie et des milieux d'affaires tandis que les oppositions (légitimistes, bonapartistes, républicaines et socialistes) sont maintenues dans l'illégalité. Sa politique de paix et son autorité lui valent alors un prestige important auprès des cours européennes. Le banquier Laffitte est Premier ministre. La Fayette est l'un des artisans de cette "révolution bourgeoise". Le 13 mars 1831, Casimir Périer remplace Laffitte. La France intervient en Belgique en août 1831 pour contrer les Hollandais. Les Légitimistes, avec le complot de la rue des Prouvaires, tentent d'établir Henri V comme roi tandis que sa mère essaie de soulever la Vendée. Elle est arrêtée le 3 décembre 1832 à Nantes. L'épidémie de choléra tue plus de dix mille personnes à Paris, dont Casimir Périer. Les obsèques du général Lamarque sont l'occasion d'une tentative de soulèvement républicain, écrasé dans le sang (cf. Les Misérables). Les Français occupent Anvers le 23 décembre 1832. L'attentat de Fieschi du 28 juillet 1835 contre Louis-Philippe tue dix-huit personnes dont le maréchal Mortier. La première ligne de chemin de fer Paris-Orléans et la colonne de Juillet sont inaugurées respectivement les 24 octobre 1837 et 28 juillet 1840. L'année 1840 marque un tournant dans le régime, d'une grande instabilité ministérielle avant d'avoir le ministère Guizot ("Enrichissez-vous !"). Le prince Louis-Napoléon Bonaparte, après une seconde tentative de putsch, est condamné à la réclusion perpétuelle et enfermé au fort de Ham dont il s'échappera en 1846. Les cendres de Napoléon sont ramenées de Sainte-Hélène et transférées aux Invalides. À partir de 1841, Louis-Philippe engage la France sur la voie de la conquête totale de l'Algérie, déjà commencée sous Charles X, tandis que se développe un important essor économique en Métropole. Une loi limite en 1841 le travail des enfants à 12 heures. Le premier accident grave de chemin de fer a lieu sur la ligne Paris-Versailles et fait 45 morts le 8 mai 1842. Le 13 juillet, le duc d'Orléans, fils aîné du roi, meurt accidentellement. Le 16 mai 1843, le duc d'Aumale prend la smala d'Abd-el-Kader qui parvient à s'enfuir. Bugeaud, gouverneur de l'Algérie, est fait Maréchal. 1843, c'est aussi le début de l'Entente Cordiale et la visite de la reine Victoria en France. Les Français battent les Marocains à Isly. Abd-el-Kader se rend le 23 décembre 1847. Le refus de réformes entraîne la chute du régime lors de la Campagne des Banquets et Louis-Philippe, détrôné le 24 février 1848, se réfugie en Angleterre après avoir abdiqué en faveur de son petit-fils.

cgb.fr utilise des cookies pour vous garantir une meilleure expérience utilisateur et réaliser des statistiques de visites.
Pour faire disparaître le bandeau, vous devez accepter ou refuser leur utilisation en cliquant sur les boutons correspondants.
En savoir plus

x