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v10_0056 - 2 francs Bonaparte Premier Consul 1804 Paris F.250/1

2 francs Bonaparte Premier Consul 1804 Paris F.250/1 FDC
MONNAIES 10 (2000)
Prix de départ : 838.47 €
Estimation : 1 829.39 €
Prix réalisé : 2 012.33 €
Type : 2 francs Bonaparte Premier Consul
Date : An 12 (1803-1804)
Nom de l'atelier/ville : Paris
Quantité frappée : 187121
Métal : argent
Titre en millième : 900 ‰
Diamètre : 27 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 10,02 g.
Tranche : inscrite en creux * DIEU PROTEGE LA FRANCE
Degré de rareté : R2
Commentaires sur l'état de conservation :
Frappe parfaite et absolument passionnante car elle présente aussi, comme les 1/2 franc et 1 franc une légère rayure sur la pointe du cou. Un examen à la binoculaire x40 prouve indubitablement que cette encoche est d'origine et se trouvait dans le coin car elle a, sur toute sa surface intérieure, la même surface d'origine que le reste de la monnaie. L'hypothèse de la marque "d'authentification" par fausse rayure sur la pointe du cou est encore une fois confirmée par cet exemplaire. La fausse rayure devrait se retrouver sur d'autres exemplaires du même coin. Nous ne disposons évidemment pas d'un autre exemplaire du même coin mais le An 13 Paris de la Collection Kolsky (N° 2518), en suffisamment bon état pour être probant, montre aussi la trace d'une "rayure" verticale sur la pointe du cou. Malheureusement, à l'époque de la rédaction de ce catalogue, la théorie n'ayant pas encore été formulée, aucun examen particulier ne fut consacré à cette rayure, alors considérée comme un défaut accidentel et non comme une marque volontaire dans le coin. Le coin de droit est presque à fleur, avec un reflet métallique sans velours sur la pièce ; le coin de revers, moins neuf mais pas encore repoli - aucune trace de cet ordre sur les champs - a donné beaucoup plus de velours. L'effet de contraste du droit est fondé sur l'effet "bas-relief", la différence de réflexion de la lumière sur les courbes des reliefs et le plat du flan en lumière réfléchie directement. Impact visuel d'autant plus étonnant que l'on ne voit jamais cette monnaie dans un état pareil. Au revers, le léger velours remplit son office pour rendre les reliefs légèrement mats tout en laissant le flan largement réfléchissant. Très légère patine grise métallique au droit, avec un soupçon de nuance jaune dans les lettres, plus consistante au revers surtout dans les lettres de la légende. À l'avers comme au revers les lettres ont un effet "de trainée" qui laisse un petit rectangle blanc sans patine entre l'extérieur de la légende et le listel. Nous n'avons pas d'explication pour la genèse de cet effet ; certains parlent de gaz qui s'échappent depuis le centre pendant la frappe et laissent la zone derrière les lettres intouchée, mais cette théorie n'a jamais été prouvée. La tranche est parfaitement nette, régulière, centrée et profonde, sans pourtant que les listels n'en aient été affectés. Rien à signaler à l'œil nu, la monnaie est parfaite - la loupe x10 permet de voir une faiblesse de surface d'origine sur les cheveux à la lisière du front, deux minuscules chocs - probablement d'origine - sous le menton

Avers


Titulature avers : BONAPARTE - PREMIER CONSUL..
Description avers : Tête nue de Bonaparte à droite ; signé Tiolier cursif au-dessous.

Revers


Titulature revers : RÉPUBLIQUE FRANÇAISE./ 2/ FRANCS. AN 12. .A..
Description revers : au centre dans une couronne formée de deux branches d'olivier.

Commentaire


Cet exemplaire est celui de la Collection Idéale. Il illustre le type dans le FRANC III en couleurs. Cet exemplaire est bien évidemment le plus beau jamais répertorié dans la Collection Idéale.

Historique


CONSULAT

(9-10/11/1799-18/05/1804)

Soutenu par les partisans d'un pouvoir fort, Napoléon Bonaparte, Général victorieux des campagnes d'Italie et d'Égypte, renverse le Directoire les 18 et 19 brumaire an VIII (9 et 10 novembre 1799). La Révolution est finie, le destin de la France repose désormais entre les mains d'un exécutif fort.
Une nouvelle constitution, la Constitution de l'an VIII, entre en application dès le mois de décembre. Elle définit les pouvoirs et conforte Bonaparte dans son rôle d'homme fort du pays : premier Consul, à la tête de l'exécutif, il nomme aux principales fonctions publiques, détient un certain pouvoir d'initiative en matière législative, et conserve son rôle militaire. Le Sénat, le Tribunat et le Corps législatif composent trois assemblées qui possèdent l'autre partie de la fonction législative.
Le 11 novembre 1799, Bonaparte prend une décision importante : il nomme Gaudin Ministre des Finances. Celui-ci conservera son poste jusqu'au 1er avril 1814, et le retrouvera pendant les Cent Jours. Rétablir les finances de l'État est la priorité numéro un du Premier Consul. Ainsi, la Banque de France est créée le 18 février 1800. Avec l'aide de la Caisse d'amortissement, le budget de la France est rétabli en 1802. Et en 1803, dans le cadre de la grande réforme monétaire, le Franc, gage de stabilité, renaît, sous le nom de Franc germinal.
La deuxième priorité de Bonaparte est la pacification intérieure du pays mis à mal par les divisions nées de la Révolution. Pour réconcilier les Français, plusieurs mesures sont adoptées : liberté du culte, fin de la vente des biens nationaux, amnistie aux émigrés. Seul l'Ouest de la France reste insoumis. Insurrections et brigandages animent cette partie du territoire et compromettent les espoirs du Premier Consul, malgré la signature d'une trêve avec les chefs Chouans en novembre 1799. Cependant, avec l'appui du clergé, la Vendée est pacifiée courant 1800. L'encadrement religieux s'inscrit alors définitivement comme l'élément principal de la stabilisation de la société. Les négociations avec le Pape Pie VII aboutissent à la signature du Concordat de 1801. Soixante évêques, nommés par Bonaparte, et investis par le Pape, s'installent alors sur tout le territoire. Les prêtres catholiques, également nommés, sont désormais fonctionnarisés. Beaucoup de réfractaires se rallient, d'autres continuent d'entretenir le trouble, essentiellement en Bretagne et en Normandie, où les Royalistes, aidés par l'Angleterre, attendent l'arrivée de Louis XVIII.
À l'extérieur, un autre défi attend Bonaparte : restaurer la paix. Les Autrichiens sont défaits à Marengo le 14 juin 1800, puis à Hohenlinden le 3 décembre 1800. La Paix de Lunéville est signée le 9 février 1801. Le 25 mars 1802, la Paix d'Amiens est signée avec les Anglais.
En 1802, le Consulat prend une nouvelle direction, plus autoritaire. Les Jacobins sont écartés de la vie politique (les plus virulents sont arrêtés par Fouché, Préfet de Police), la presse est contrôlée, et les Royalistes pourchassés. C'est dans ce contexte qu'est adoptée la Constitution de l'An X : elle diminue considérablement les pouvoirs des assemblées, et nomme Napoléon Bonaparte Consul à vie. Les bases du premier Empire sont en place

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