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- 9 -

5)

D N FLCLCONSTANTINVS NOB C,

« Dominus Noster Flavius Claudius

Constantinus Nobilissimus Cæsar »

,

(Notre seigneur Flavien Claude Cons-

tantin très noble césar)

.

Encore une fois, le prénom et le gentilice rappellent la filiation de Constantin I

er

qui porte le

praenomen

de son père et le gentilice de son ancêtre Claude (Claude II

le Gothique, empereur de 268 à 270, mythique).

Le choix des légendes, l’ordonnancement des légendes nous rappellent une

forme de hiérarchisation dans la présentation des deux augustes et des trois

césars. Manque dans cette série un personnage singulier, auguste éphémère

entre fin juillet et octobre 324. Son monnayage, fort rare, comprend néanmoins

quatre légendes de droit pour deux ateliers, Nicomédie et Cyzique.

Nous n’avons malheureusement aucun follis de Martinien dont de nombreux exemplaires faux ont été publiés par

R. A. G. Carson dans le Numismatic Chronicle de 1958 sous le titre de « Geneva Forgeries ».

LES PORTRAITS

Comme le faisait remarquer P. M. Bruun, nous avons de la même manière que pour les portraits une hiérarchisation

dans les portraits, peut-être plus poussée que pour les légendes. En effet, les deux augustes présentent une couronne

solaire radiée. Licinius II a un buste casqué et armé tandis que Crispus et Constantin II présentent un portrait lauré.

1.

Licinius I

er

Buste radié, drapé et cuirassé de Licinius I

er

à droite, vu de trois quarts en avant

(A)

.

2.

Constantin I

er

Buste radié, drapé et cuirassé de Constantin Ier à droite, vu de trois quarts en avant

(A)

.

3.

Licinius II

Buste casqué et cuirassé de Licinius II à gauche, vu de trois quarts en avant, tenant une haste

de la main droite posée sur l’épaule droite, et un bouclier posé sur l’épaule gauche

(E*3).

4.

Crispus

Buste lauré, drapé et cuirassé de Crispus césar à droite, vu de trois quarts en avant

(A*)

.

5.

Constantin II

Buste lauré, drapé et cuirassé de Constantin II César à droite, vu de trois quarts en avant

(A*)

.

Pour les droits, nous nous retrouvons en face de monnaies standardisées où les variantes sont peu nombreuses. Les

rubans sont toujours de type 3, parfois avec un seul ruban visible. Les ptéryges sont souvent invisibles, peu

visibles, fines ou larges. En revanche nous avons, même au sein d’un même atelier, une diversité iconographique

dans la représentation des portraits et des expressions. Les

scalptores

semblent avoir bénéficié d’une certaine

liberté dans la représentation des portraits. D’autre part, si cette émission a connu la longévité que lui prête Bruun,

il est alors tout à fait normal que nous ayons de grandes différences stylistiques.

205588

A/

205606

A/

Licinius I

er

205543

A/

Constantin I

er

205643

A/

Licinius II

205545

A/

Crispus

205603

A/

Constantin II

Rubans de type 3

205308

A/

Un seul ruban visible

205312

A/

Ruban bifide

205310

A/