cgb.fr

59 LOUIS XIII 1610-1643 Louis d’or aux huit L (​effigie de Jean Warin) 1640-1643 D LVD• XIIII• D• G• - FR• ET• NAV• REX, tête laurée du roi à droite ; au-dessous le millésime. R •CHRS• - •REGN• - •VINC• - •IMP•, croix formée de quatre groupes de deux L adossées et couronnés, cantonnée de quatre lis divergeant du centre ; un cartouche en cœur portant la lettre d’atelier. 32010 Masse théorique 6,752 g Masse tolérée 6,655 g Titre 917 ‰ Titre toléré 906 ‰ Or 10 l.t. Taille au marc 36,25 au marc Remède de poids 2 felins par marc Titre ancien 22 carats Remède de titre 1/4 de carat Références H.22 - Ciani.1613 - Dy.1298- G.58 - Dr.1987.9-11, 14 et 16 - Dr.1998.21A-28 - Dr.2000.13, 15, 17, 19, 21, 23, 25 - Dr.2009.22A-28 - Dr.2012.21A-28 Ces louis d’or furent frappés au balancier dans les seuls ateliers de la Monnaie du Louvre de Paris (1640-1643) et de Lyon (1643). Dans la déclaration du 31 mars 1640 créant ces monnaies ainsi que dans les documents contemporains de leur émission, elles sont appelées «double louis d’or». Il existe plusieurs variétés d’effigie avec des mèches descendant sur le cou du roi plus ou moins longues. Certaines têtes peuvent présenter de légères variantes par rapport à notre classification en raison de retouches possibles après enfoncement du poinçon d’effigie ; des ajouts de petites mèches sont fréquents. Au plus tôt, les premiers louis ont été délivrés le 26 octobre 1640. À partir de 1641, une étoile est placée sur les exemplaires du second semestre. Certains louis d’or de 1641 et 1642 portent une étoile dans les légendes. Il s’agit d’étoiles placées sur les exemplaires frappés durant le second semestre de ces deux années (Clairand, 2016, p. 404-409). Les exemplaires avec LVDO au lieu de LVD et avec CHRS. VINC. au lieu de CHRS. REGN. sont des essais. AA AB AC AD AE D 32010 Nb TB TB+ TTB TTB+ SUP SPL Rar 16401 A AA 533 238 700 1100 1 600 2 000 2 800 4 300 C 1641 A 1er s. AA 686 286*** 800 1 200 1 700 2 300 3 000 4500 PC 1641 A 1er s. AB * 800 1 200 1 700 2 300 3 000 4500 PC 1 Nous considérons les exemplaires avec LVDO au lieu de LVD et avec CHRS. VINC. au lieu de CHRS. REGN. comme des essais. cgb.fr

60 LOUIS XIII 1610-1643 Louis d’or aux huit L (​effigie de Jean Warin) 1640-1643 32010 Nb TB TB+ TTB TTB+ SUP SPL Rar 16411 A 1er s. AB * 1 300 1 700 2 300 2 900 3 900 5600 R2 1641 A 1er s. AC * 800 1 200 1 700 2 300 3 000 4500 PC 16412 A 2e s. AB * 800 1 200 1 700 2 300 3 000 4500 PC 1641 A 2e s. AC * 700 1100 1 600 2 000 2 800 4 300 C 16423 A 1er s. AD 631 799 700 1100 1 600 2 000 2 800 4 300 C 16424 A 2e s. AD 45 801*** 1 300 1 700 2 300 2 900 3 900 5600 R2 16425 A 2e s. AD * 1 300 1 700 2 300 2 900 3 900 5600 R2 16426 A 2e s. AD * 1 300 1 700 2 300 2 900 3 900 5600 R2 16427 A 2e s. AE * 900 1 300 1 900 2500 3300 4800 R1 16438 A AE 214 218* 1 900 2 200 2 800 3 500 4 500 7 500 R3 16439 A AE * 800 1 200 1 700 2 300 3 000 4500 PC 1643 D D 19 075 2200 2500 3500 4200 5000 8500 R3 1 Variété avec la légende de revers commençant à 3 heures. 2 Le chiffre précis de frappe pour le second semestre de 1641 est de 2 242 865 demi-louis, chiffre comprenant des demis et des louis (AN, Z1b 328). 3 Variété avec la légende de revers commençant à 9 heures. 4 Variété avec la légende de revers commençant à 12 heures et une étoile après IMP. Le chiffre précis de frappe pour le second semestre de 1642 est de 786 729 demi-louis d’or, chiffre comprenant des demis et des louis (AN, Z1b 328). 5 Variété avec la légende de revers commençant à 9 heures et avec une étoile après VINC. 6 Variété avec la légende de revers commençant à 9 heures et une étoile après D. G. 7 Variété avec la légende de revers commençant à 9 heures et une étoile après D. G. 8 Variété avec la légende de revers commençant à 9 heures. Pas de croix après CHRS. 9 Légende de revers commençant à 9 heures. Croix après CHRS. Procès-verbal d’ouverture des boîtes d’or de la Monnaie du Louvre de 1641-1642 mentionnant des louis d’or présentant une étoile, différent du second semestre, 19 février 1643 (AN, Z1b 409)

209 LOUIS XIII 1610-1643 Double tournois,​au buste lauré avec petit col plat rabattu ​ (inspiré de celui de Nicolas Briot) - 1622 MONNAYAGES PROTESTANTS DLOYS• XIII• R• DE• FRAN• ET• NA• - N, buste du roi à droite, lauré, drapé et cuirassé avec un petit col plat rabattu. R+• DOVBLE TOVRNOIS• 1622•, trois lis posés 2 et 1. 32505 Masse théorique 3,138 g Masse tolérée 2,949 g Cuivre Taille au marc 78 au marc Remède de poids 4 pièces au marc Références H.- - Ciani.- - Dy.cf. 1358- G.5 - Dr.1987.cf. 80 - Dr.1998.- - Dr.2000.119A - Dr.2009.206 - Dr.2012.206 - CGKL.374 Ce double tournois frappé à Montpellier présente un buste au col plat se rapprochant de ceux utilisés à Bordeaux et Poitiers. 32505 Nb TB TB+ TTB TTB+ SUP SPL Rar 1622 N - - - 200 350 500 800 1 200 2 000 R3 cgb.fr Nîmes assiégée en 1629 (Musée de Richelieu)

210 LOUIS XIII 1610-1643 Double tournois,​au buste lauré avec petit col plat rabattu​ (inspiré de celui de Pierre Régnier) - 1629 MONNAYAGES PROTESTANTS D LOVIS• XIII• R• DE• FRN• ET• NA• - MA, (légende commençant à 6 heures), buste du roi à droite, lauré, drapé et cuirassé avec un petit col plat rabattu. R +• DOVBLE• TOVRNOIS• 1629•, trois lis posés 2 et 1. 32506 Masse théorique 3,138 g Masse tolérée 2,949 g Cuivre Taille au marc 78 au marc Remède de poids 4 pièces au marc Références H.- - Ciani.- - Dy.cf. 1362- G.8 - Dr.1987.- - Dr.1998.134A - Dr.2000.134A - Dr.2009.205 - Dr.2012.205 - CGKL.370 Doubles tournois frappés à Montauban sous le différent d’atelier MA. Ce type de buste au col plat se rapproche de ceux utilisés à Bordeaux. 32506 Nb TB TB+ TTB TTB+ SUP SPL Rar 16291 N - - - 200 350 500 800 1 200 2 000 R3 16292 N - - - 200 350 500 800 1 200 2 000 R3 1 Variété avec MA sous le buste mais pas après le millésime. 2 Variété avec MA sous le buste et après le millésime. Coll. Wack Rolle des ouvriers et monnoyeurs qui sont dans la rébellio, mémoyre de ceux qui sont allés travailhyer à la Monoye de Nymes, 1628 (AD Hérault, 3B23)

435 LOUIS XIV 1643-1715 Lis d’argent 1656 D LVD• XIIII• D• G• - FR• ET• NAV• REX•, buste du roi à droite, lauré, drapé et cuirassé, un mascaron sur le torse. R DOMINE• ELEGISTI• LILIVM• TIBI• 1656, croix formée de quatre groupes de deux L adossées et couronnés, cantonnée de quatre lis divergeant du centre ; en cœur un cartouche portant la lettre d’atelier A. 33127 Masse théorique 8,025 g Masse tolérée 7,959 g Titre 958 ‰ Titre toléré 948 ‰ Argent 1 l.t. Taille au marc 30,5 au marc Remède de poids 1/4 de pièce au marc Titre ancien 11 deniers 12 grains Remède de titre 3 grains Références H.92 - Ciani.1951 - Dy.1481- G.167 - Dr.1987.287 - Dr.1998.310 - Dr.2000.310 - Dr.2009.637 - Dr.2012.577 Ce type monétaire était initialement prévu par des lettres patentes en forme d’édit données à Paris au mois de mars 1655 qui prévoyaient également la frappe de lis et de doubles lis d’or, ainsi que des demis et des quarts de lis d’argent. Les lis d’argent devaient porter « l’effigie de Sa Majesté avec la mesme légende [LUD. XIIII. D. G. FR. ET. NAVAR. REX] et de l’autre une une croix de fleur de lys couronnée aussy avec la légende DOMINE ELEGISTI LILIVM TIBI». Les lis d’argent devaient être taillés à 31,75 au marc (7,71 g), au remède d’un quart de pièce, au titre de 12 deniers 20 grains et à 4 grains de remède. Ces lis d’argent devaient être mis en circulation à 1 livre tournois. Le 29 avril 1655, la Cour des monnaies enregistra cet édit en réduisant le titre des lis d’argent à 12 deniers 18 grains et à 3 grains de remède. Au mois de mai 1655, des lettres patentes en forme de lettres de jussion furent adressées à la Cour des monnaies ordonnant l’enregistrement pur et simple de l’édit du mois de mars 1655. Le 19 juin 1655, la Cour enregistra partiellement l’édit en indiquant que le poids serait augmenté avec une taille au marc de 29 1/12 (8,416 g) au remède d’un quart de pièce (8,344 g) (AN, Z1b 412). Finalement, ce type monétaire, accompagné du lis d’or, fut frappé suite à un édit donné à Paris au mois de décembre 1655 et enregistré par la Cour des monnaies de Paris le 21 janvier 1656 (AN, Z1b 329 et Z1b 413). Il est intéressant de noter que cette monnaie est appelée «lis d’argent» dans son édit de création. Cet édit prévoyait la frappe de demis et de quarts de lis qui ne furent jamais émis. Les poinçons ont été réalisés par le graveur général Jean Warin et déposés le 27 janvier 1656 au greffe de la Cour des monnaies. Les carrés ont été réalisés par François Blaru, graveur particulier de la Monnaie de Paris, dont le différent, un triangle évidé se trouve sous le N de DOMINE. Le 11 mars 1656, Warin déposa au greffe de la Cour des monnaies un nouveau poinçon d’effigie (AN, Z1b 348A). Il s’agissait en fait d’une régularisation, car ce poinçon avait servi à faire un carré de lis d’argent et tous deux avaient été remis, sans passer par le greffe de la Cour, directement par Warin à Claude Bavot, commis à la maîtrise pour la frappe des monnaies d’or et d’argent. Il en découla quelques contestations sur la gravure, Warin ayant utilisé un poinçon usé qui avait déjà servi pour des épreuves de monnaies et des médailles. Le 11 mars 1656, la Cour des monnaies autorisa Bavot à utiliser ce carré (buste B) et mit en demeure Jean Warin de graver une effigie conforme au modèle en cire qui avait été présenté à la Cour : ‘ledit quarré frapé sur iceluy pour estre présenté ausdits sieurs commissaires, que ledit poinçon estoit vieil et avoit servy il y a quelques temps à faire des espreuves de monoie, dont il avoit creu que la Cour estoit bien advertie et consentante, mesme que ledit poinçon dudit aussy servy à faire quelques médalles, et que s’il avoit sçeu que la Cour eust trouvé mauvais que luy répondant eust mis lesdits poinçon et quarré ès mains dudit Bavot, pour fabriquer les espreuves et médailles, Coll. Cuminge

436 LOUIS XIV 1643-1715 Lis d’argent 1656 il ne les luy auroit point délivrez, sur quoy, le procureur général du roy, présent ouy, après qu’il a consenty que ledit poinçon soit mis ès mains du tailleur particulier de la Monoie de Paris, même ledit quarré pour servir au faict de sa charge en ladite Monoie, jusques à ce que ledit Warin ait délivré de nouveaux poinçons taillez sur la cire de l’effigie de Sa Majesté présentée à la Cour par le controlleur général desdits poinçons et esfigies, et à cette fin mise ès mains dudit Warin et requis qu’il soit tenu d’y satisfaire incessamment avec deffences de plus contrevenir aux ordonnances, arrests et règlemens de la Cour, et ce faisant de délivrer aucuns poinçons ailleurs qu’au bureau d’icelle en la manière accoustumée à peine de faux et autres portées par lesdits ordonnances, et de fraper aucuns quarrez pour servir au monoiage et espreuves des monoies sans permission expresse de la Cour» (AN, Z1b 413). Seuls 133 517 lis d’argent furent frappés et mis en circulation suite à 27 délivrances entre le 27 janvier et le 17 mars 1656 (AN, Z1b 917). La dernière délivrance ayant été faite le 17 mars 1656, Warin n’eut pas l’occasion de graver de nouveaux poinçons d’effigie pour les lis d’argent (AN, Z1b 348A). Le poinçon d’effigie B ne fut donc utilisé qu’entre le 11 et le 17 mars 1656 ; il se distingue notamment du précédent par un bord de cuirasse en forme de liseré au niveau du torse et de l’épaule du roi. L’effigie laurée, drapée et cuirassée du roi le représente sous les traits du dieu Soleil Apollon. Cette effigie apparut dès 1654 sur certains jetons, notamment de l’extraordinaire des guerres. Elle sera reprise par Blaru pour la Monnaie de Bourges puis, à partir de 1658, sera adaptée par Warin pour la série monétaire au buste apollinien. CARRÉS, COINS, POINÇONS ET MATRICES : - Paris. 27 janvier 1656, dépôt au greffe de la Cour des monnaies par le graveur général Jean Warin de poinçons dont «un de l’effigie du roy pour frapper les carrés des deniers lys de vingt solz, huit petits poinçons servants à fraper les carrés de revers desdits deniers lys de vingt solz» ; prise en charge le jour même par François Blaru, graveur particulier de la Monnaie de Paris. 11 mars 1656, dépôt au greffe par Warin d’un poinçon d’effigie ; prise en charge le jour même par Blaru (AN, Z1b 348A). 33127 Nb TB TB+ TTB TTB+ SUP SPL Rar 16561 A A 133 517*** 1800 2500 4000 5000 6000 9000 R2 16562 A A * 2000 2700 4500 5500 7000 10000 R3 16563 A A * 2000 2700 4500 5500 7000 10000 R3 16564 A A * 1800 2500 4000 5000 6000 9000 R2 16565 A B * 2500 3300 5000 6000 8000 11500 R4 1 Point sous le quatrième I de XIIII, un triangle évidé sous la lettre ‘N de DOMINE et pas de point sous la lettre R de REX. 2 Point sous la lettre R de REX, pas de point sous le quatrième I de XIIII et pas de triangle évidé sous la lettre N de DOMINE. 3 Point sous le quatrième I de XIIII et sous la lettre R de REX et un triangle évidé sous la lettre N de DOMINE. Dans le registre des deniers courants de la Cour des monnaies sont prélevés dans la circulation 211 «lis d’argent ayant pour différend de la ville la letre A et pour autres différendz une feuille de laurier entre le millésime 1656 et le mot DOMINE (AN, Z1b 344). 4 Point sous la lettre R de REX, pas de point sous le quatrième I de XIIII et un triangle évidé sous la lettre N de DOMINE. 5 Point sous la lettre R de REX, pas de point sous le quatrième I de XIIII et un triangle évidé sous la lettre N de DOMINE. A B

469 LOUIS XIV 1643-1715 Écu,​portrait à la cravate courte 1672-1687 D LVD• XIIII• D• G• - FR• ET• NAV• REX, buste du roi à droite, lauré, drapé et cuirassé, portant une cravate courte. R •SIT• NOMEN• DOMINI• - •BENEDICTVM• (millésime), écu de France couronné ; à la pointe de l’écu, la lettre d’atelier. 33139 Masse théorique 27,449 g Masse tolérée 27,195 g Titre 917 ‰ Titre toléré 910 ‰ Argent 3 l.t. Taille au marc 8 11/12 au marc Remède de poids 1/12 de pièce au marc Titre ancien 11 deniers Remède de titre 2 grains Références H.113 - Ciani.1872-1873 - Dy.1493- G.209-210 - Dr.1987.311 - Dr.1998.338-363 - Dr.2000.338-363 - Dr.2009.452-456, 458-469, 471-485 - Dr.2012.402-406, 408-435 Lors de l’inventaire après décès de Jean Warin (à partir du 27 août 1672, AN Z1b 701), figuraient deux matrices d’écus non trempées «marquées de l’efigie du roy à la cravatte pour servir à fraper des poinçons» ainsi que d’autres matrices avec le buste du roi à la cravate pour les demis, quarts et douzièmes d’écu. Ce type ordinairement attribué à François Warin, avait déjà été mis en œuvre sous Jean Warin, notamment sur des jetons des étrennes de l’année 1668, frappés peu avant le 19 décembre 1667 (AN, Z1b 700). Il faut mettre en relation l’apparition de ce buste avec la guerre de dévolution d’Espagne (1667-1668) et il s’agit d’une représentation du roi guerrier. De plus, Jean Warin avait déposé au greffe de la Cour des monnaies, le 12 mai et le 26 juillet 1672, des poinçons d’effigie à la cravate pour les Monnaies de Lyon et de Paris (AN, Z1b 348A). Plusieurs tableaux représentent le roi avec une cravate blanche de dentelle nouée à un ruban de couleur. Sur les monnaies les mieux conservées il est possible d’observer le rendu de cette dentelle, avec des motifs en reliefs, et le ruban qui est toujours lisse. Comme pour la série au buste apollinien, le roi porte toujours une petite moustache. Après le décès de Jean Warin, le 5 novembre 1672, Jean-Baptiste Dufour fut commis par Jean Boizard, conseiller en la Cour des monnaies. Dufour fournira des poinçons d’effigie et des matrices en novembre et décembre 1672. Le nouveau graveur général, François Warin, déposa ses premiers poinçons le 12 août 1673. Tous ces poinçons d’effigie, n’étant pas issus d’une même matrice, comme cela avait été le cas pour les effigies à la mèche courte et à la mèche longue, offrent une grande variété de gravures, toutes inspirées de celle créée par Jean Warin. Cette monnaie continue d’être le plus souvent appelée «louis de 60 sols», toutefois le 12 août 1673, un registre de la Cour des monnaies mentionne une «pièce d’un escu» et le 5 janvier 1678 des «escus blancs» (AN, Z1b 348A). Leblanc, 1692, p. 308 appelait aussi écus blancs tous les écus d’argent frappés de 1641 à 1689. En 1654, nous avons pu retrouver la mention de «louis blancs» (AN, Z1b 625). Le qualificatif «blanc», faisant référence à la couleur de l’argent, permettait d’éviter toute confusion avec les écus d’or frappés jusqu’en 1654. À partir des années 1670, le mot écu se généralisa au point d’éclipser progressivement, l’appellation louis d’argent. À partir de 1690, le registre des expéditions des matrices et poinçons de la Cour des monnaies de Paris ne mentionne plus que des écus (AN, Z1b 348B). Bessy-Journey, 1850, n° 66, 149, 152 et 261, p. VII et p. 5-6 repris par Hoffmann 1878, p. 170 qualifia tous les exemplaires à la cravate frappés entre 1672 et 1685 d’écus «du Parlement». Cette appellation fut encore reprise par Ciani, 1926 ou Droulers, 1987, avant d’être contestée, à juste titre, par Duplessy, 1989. L’atelier d’Aix-en-Provence frappa probablement des écus à cette effigie en 1686 voire au début de l’année 1687. cgb.fr

470 LOUIS XIV 1643-1715 Écu,​portrait à la cravate courte 1672-1687 CARRÉS, COINS, POINÇONS ET MATRICES : - Aix-en-Provence. 23 juin 1679, dépôt au greffe de la Cour des monnaies par le graveur général François Warin d’un poinçon d’effigie et de deux matrices « dans l’une desquelles est l’escusson couronné et dans l’autre la légende qui doibt estre autour de la teste dudit escu» (AN, Z1b 348A). - Amiens. 4 mai 1679, dépôt au greffe par François Warin d’un poinçon d’effigie (AN, Z1b 348A). - Bayonne. 5 décembre 1672, dépôt au greffe par Jean-Baptiste Dufour d’un poinçon d’effigie ; prise en charge le 6. 5 janvier 1678, dépôt au greffe par François Warin d’un poinçon d’effigie. 15 juin 1679, dépôt au greffe par François Warin d’un poinçon d’effigie. 17 février 1680, dépôt au greffe par François Warin d’un poinçon d’effigie ; prise en charge le 2 avril 1680. 27 février 1681, dépôt au greffe d’un poinçon d’effigie ; prise en charge le 11 avril 1681. 19 mai 1681, dépôt au greffe par François Warin d’un poinçon d’effigie ; prise en charge le 22 (AN, Z1b 348A). - Bordeaux. 19 juillet 1679, dépôt au greffe par François Warin d’un poinçon d’effigie. 21 juillet 1679, dépôt au greffe par François Warin d’une matrice de pile. 21 mars 1680, dépôt au greffe par François Warin d’un poinçon d’effigie. 9 juin 1681, dépôt au greffe par François Warin d’un poinçon d’effigie ; prise en charge le 16 (AN, Z1b 348A). - Limoges. 12 mai 1679, dépôt au greffe par François Warin d’un poinçon d’effigie ; prise en charge le 18. 3 juin 1679, dépôt au greffe par François Warin de deux matrices «l’une pour l’escusson et l’autre de la légende qui doibt estre autour de la teste». 6 juin 1679, dépôt au greffe par François Warin de deux matrices «sçavoir une de l’escusson et l’autre de la légende qui doibt estre autour de la teste» (AN, Z1b 348A) - Lyon. 26 juillet 1672, dépôt au greffe par le graveur général Jean Warin d’un poinçon d’effigie ; prise en charge le jour même (AN, Z1b 348A). - Montpellier. 11 août 1679, dépôt au greffe par François Warin d’une matrice de pile ; prise en charge le 6 septembre. 5 septembre 1679, dépôt au greffe par François Warin d’un poinçon d’effigie ; expédition le 6 septembre 1679 (AN, Z1b 348A). - Paris. 12 mai 1672, dépôt au greffe par Jean Warin d’un poinçon d’effigie. 18 novembre 1672, dépôt au greffe par Jean-Baptiste Dufour d’un poinçon d’effigie ; prise en charge le jour même. 22 novembre 1672, dépôt au greffe par Dufour de deux poinçons d’effigie ; prise en charge le 29 novembre 1672 et le 26 juin 1673. 12 août 1673, dépôt au greffe par François Warin de deux poinçons d’effigie «pour la pièce d’un escu» ; prise en charge le 21. 15 juin 1676, dépôt au greffe par François Warin de deux poinçons d’effigie ; prise en charge le 16. 1er juillet 1676, dépôt au greffe par François Warin d’un poinçon d’écu ; prise en charge le jour même. 28 juillet 1676, dépôt au greffe par François Warin d’un poinçon d’effigie ; prise en charge le même jour. 14 août 1676, dépôt au greffe par François Warin, d’un poinçon d’effigie ; prise en charge le 1er septembre 1676. 30 octobre 1677, dépôt au greffe par François Warin d’un poinçon d’effigie ; prise en charge le 15 novembre 1677. 7 février 1679, dépôt au greffe par François Warin d’un poinçon d’effigie ; prise en charge le jour même. 20 mai 1679, dépôt au greffe par François Warin d’un poinçon d’effigie ; prise en charge le 23. 25 mai 1679, dépôt au greffe par François Warin d’un poinçon d’effigie ; prise en charge le jour même. 6 juin 1679, dépôt par François Warin d’un poinçon d’effigie ; prise en charge le 7. 15 juin 1679, dépôt au greffe par François Warin d’un poinçon d’effigie ; prise en charge le jour même. 20 septembre 1679, dépôt au greffe d’une matrice ; prise en charge le jour même. 21 novembre 1679, dépôt au greffe par François Warin d’un poinçon d’effigie d’écu ; prise en charge le 23. 23 novembre 1679, dépôt au greffe par François Warin d’un poinçon d’effigie ; prise en charge le 28 (AN, Z1b 348A). - Reims. 12 septembre 1680, dépôt au greffe par François Warin d’un poinçon d’effigie et d’une matrice « de l’escusson » ; prise en charge le 16 (AN, Z1b 348A). - Rennes. 28 septembre 1673, dépôt au greffe par François Warin d’un poinçon d’effigie ; pas de mention de prise en charge. 25 avril 1679, dépôt au greffe par François Warin d’un poinçon d’effigie ; prise en charge le 3 mai 1679. 27 octobre 1679, dépôt au greffe par François Warin d’un poinçon d’effigie et de « deux matrices de pille » (AN, Z1b 348A). - La Rochelle. 4 janvier 1680, dépôt au greffe par François Warin d’un poinçon d’effigie ; prise en charge le 6 (AN, Z1b 348A). - Rouen. 1er septembre 1679, dépôt au greffe par François Warin d’un poinçon d’effigie (AN, Z1b 348A). - Rennes. 5 décembre 1672, dépôt au greffe par Jean-Baptiste Dufour d’un poinçon d’effigie ; prise en charge le 18. 13 janvier 1680, dépôt au greffe par François Warin d’un poinçon d’effigie ; expédition le jour même. 21 mars 1680, dépôt au greffe par François Warin d’un poinçon d’effigie ; expédition le 23 ; 25 avril 1680, retour au greffe car

471 LOUIS XIV 1643-1715 Écu,​portrait à la cravate courte 1672-1687 « rompu ». 6 juin 1680, dépôt au greffe par François Warin d’un poinçon d’effigie ; prise en charge le 8 (AN, Z1b 348A) - Toulouse. 28 juillet 1672, dépôt au greffe par Jean Warin d’un poinçon d’effigie ; prise en charge le 4 août 1672 (AN, Z1b 348A). - Tours. 3 mai 1679, dépôt au greffe par François Warin d’un poinçon d’effigie. 21 juillet 1679, dépôt au greffe par François Warin d’une matrice de pile ; expédition le 21 octobre 1679. 13 janvier 1680, dépôt au greffe par François Warin de «deux matrices de la pille de l’escu blanc» ; expédition le jour même (AN, Z1b 348A). AA AB AC AD AE AF AG AH AI AJ AK AL B D E H I KA KB LA

472 LOUIS XIV 1643-1715 Écu,​portrait à la cravate courte 1672-1687 33139 Nb TB TB+ TTB TTB+ SUP SPL Rar 16721 A AA 12 368 500 800 1 200 1 600 5000 8000 R2 1673 A 1er s. AA 164 464 350 500 800 1000 3500 6500 PC 1673 A 2e s. AA 781 209 280 350 550 800 3 000 6 000 C 1673 L LA 307 357 280 350 550 800 3 000 6 000 C 1673 9 9A 133 268 350 500 800 1000 3500 6500 PC 1673 9 9A * 350 500 800 1000 3500 6500 PC 1674 L 14 124 - - - - - - 16752 L LA 72 808* 420 650 1 000 1 300 4 000 7 000 R1 16753 L LA * 420 650 1 000 1 300 4 000 7 000 R1 16764 A AB 226 928* 350 500 800 1000 3500 6500 PC 16765 A AC * 350 500 800 1000 3500 6500 PC 16766 D D 111 551 600 1 000 1 400 2 000 6500 10000 R3 1676 L 26 632 - - - - - - 16777 A - - - 500 800 1 200 1 600 5000 8000 R2 1 Écus frappés après le 29 octobre 1672 (AN, Z1b 329). 2 Écus frappés avec des carrés gravés par Jacques de Soubiran, ayant pour différent un chien courant. 3 Écus frappés avec des carrés gravés par Jacques de Soubiran, ayant pour différent une étoile à cinq rais. 4 Écus frappés durant les cinq derniers mois de 1676 (AN, Z1b 329). 5 Variantes avec ou sans point sous le quatrième I de XIIII. 6 En dépit d’un chiffre de frappe assez important, nous n’avons recensé qu’un seul exemplaire. 7 Ecu portant une couronne végétale, différent utilisé à Paris durant les neuf premiers mois de 1677 alors qu’il n’est pas fait mention de frappe d’écu à Paris durant cette période. Il pourrait s’agir de la réutilisation d’un carré de droit de 1676. LB LC LD S XA XB & 9A 9B 9C

565 LOUIS XIV 1643-1715 Demi-écu de Béarn aux palmes 1693-29 janvier 1700 D LVD• XIIII• D• G (soleil) - •FR• ET• NA• RE• (DB liés), buste du roi à droite, portant une cuirasse ornée d’une tête de gorgone. R (croissant) SIT• NOMEN• DOMINI• - • - •BENEDICTVM• (millésime), écu rond couronné, parti de France, mi-parti de Navarre-Béarn, entouré de deux palmes. 33165 Masse théorique 13,724 g Masse tolérée 13,597 g Titre 917 ‰ Titre toléré 910 ‰ Argent 1 l. 16 s.t. Taille au marc 17 5/6 au marc Remède de poids 1/6 de pièce au marc Titre ancien 11 deniers Remède de titre 2 grains Références H.145 - Ciani.1899 - Dy.1525- G.186 - Dr.1987.341 - Dr.1998.413 - Dr.2000.413 - Dr.2009.619 - Dr.2012.559 Ce type monétaire fut uniquement frappé sur des flans réformés et présente donc toujours un croissant en début de légende du revers. Les premiers exemplaires de 1693 portent au revers trois lis posés 1 et 2. Courant 1693, le revers subit une modification avec trois lis posés 2 et 1. Une telle modification se fit également sur les écus. La dernière délivrance est du 29 janvier 1700 (AN, Z1b 934). 33165 Nb TB TB+ TTB TTB+ SUP SPL Rar 16931 Rf A * 1 600 2 000 3 000 4500 8000 13000 R3 16932 Rf B * 2000 3000 4500 6000 10000 15000 R4 1694 Rf B - - - 1400 1700 2500 3 800 7 000 11 000 R2 1695 Rf B - - - 2000 3000 4500 6000 10000 15000 R4 1696 Rf 4 159 - - - - - - 1 Variété avec les trois lis de l’écu du revers posés 1 et 2 (revers A). 2 Variété avec les trois lis de l’écu du revers posés 2 et 1 (revers B). Coll. Charlet A B

566 LOUIS XIV 1643-1715 Demi-écu de Béarn aux palmes 1693-29 janvier 1700 33165 Nb TB TB+ TTB TTB+ SUP SPL Rar 1697 Rf 2 379 - - - - - - 1698 Rf 1 238 - - - - - - 1699 Rf 1 212 - - - - - - 1700 Rf 74 - - - - - - Élevations de la Monnaie de Pau (CAÉF, MP, T, pl 1, détail) Le Camus (CAÉF, MP, Ms 4° 304, f° 135)

719 LOUIS XIV 1643-1715 33 sols d’Alsace aux insignes 14 mars 1705-28 février 1708 MONNAYAGES D’ALSACE ET DES TROIS-ÉVÊCHÉS D MONETA NOVA - (molette à six pointes) - ARGENTINENSIS, main de justice et épée posées en sautoir, sous une couronne, entourées de trois lis posés 2 et 1. R SIT NOMEN DOMINI - BB - BENEDICTVM (molette à six pointes) 1705, écu de France rond et couronné, entouré à gauche d’une palme, à droite d’une branche d’olivier. 33507 Masse théorique 9,294 g Masse tolérée 9,178 g Titre 833 ‰ Titre toléré 823 ‰ Argent 33 s.t., 38 s. 8 d.t. (1er février 1705) Taille au marc 26 1/3 au marc Remède de poids 1/3 de pièce au marc Titre ancien 10 deniers Remède de titre 3 grains Références H.286 - Ciani.2060 - Dy.1605- G.198 - Dr.1987.451 - Dr.1998.516 - Dr.2000.516 - Dr.2009.636 - Dr.2012.576 Ce type monétaire fut frappé suite à une proposition faite par Joseph Cantin, bourgeois de Paris et dont la caution était le financier Daniel Hogguer, déjà impliqué dans la frappe des pièces strasbourgeoises de 11 sols et 5 sols 6 deniers. Un édit du mois d’octobre 1704 et des lettres patentes données à Fontainebleau le 21 octobre 1704, enregistrés le 10 décembre 1704 par la Cour des monnaies de Paris, lui accordèrent la permission de frapper, pendant trois ans, 300 000 marcs de pièces de 33 sols uniquement en la Monnaie de Strasbourg. Le Conseil du roi permit à Cantin de se servir d’espèces étrangères (réaux et piastres d’Espagne, abouquels, pignes...) sans avoir à payer de droits de douane (AN, Z1b 419). Ces pièces de 33 sols ne furent autorisées à circuler qu’en Alsace, toutefois, le 21 janvier 1706, les juges-gardes de la Monnaie de Lille informèrent la Cour des monnaies que des marchands importèrent et Flandre, en toute illégalité et en une seule fois jusqu’à 30 000 livres de pièces de 11 sols et de 33 sols d’Alsace (AN, G7 1416). La règle de mise en boîte était de 3 pièces pour 100 marcs délivrés (AN, Z1b 419). Le 28 février 1705, une lettre écrite de Strasbourg indiquait « on doit faire jeudy prochain la délivrance des 3 164 marcs de ce travail après quoy l’on commencera celui des pièces de 33 sols» (AN, G7 1415). La première délivrance est du 14 mars 1705, la dernière du 28 février 1708 (AN, Z1b 338 et Z1b 988). Une partie des métaux destinée à la frappe de ces monnaies fut réalisée à partir de lingots sans marques versés à la Monnaie par Hogguer, pour le compte du roi. Fin décembre 1705, faute de matière, la frappe de ces monnaies cessa provisoirement. L’argent de ces pièces était allié à du cuivre ; en 1705, 18 593 marcs 7 onces (4 550,9 kg) de cuivre furent utilisés pour les fontes (AN, G7 1415). Ce traité procura «au roy quarante sols par marc de bénéfice et sept pour cent sur les lettres de change qui ont été fournyes aux trésoriers», soit 600 000 livres tournois sur la seule production et un intérêt annuel de 7% sur l’ensemble de la production (AN, G7 1429). Courant 1707, le traité conclu pour trois ans devait arriver à son terme. L’opération étant rentable pour les finances royales, début 1707, le contrôleur général des finances proposa aux frères Hogguer, banquiers, de continuer la frappe des pièces de 33 sols à Strasbourg, pendant trois ans et pour un poids de 200 000 marcs ; il demanda à ces banquiers de lui adresser un mémoire relatif à la frappe des pièces de 10 sols de Metz et de «trente-trois sols à Strasbourg». Le 23 février 1707, depuis Paris, l’un d’eux répondit que les piastres étaient rares et chères et que faute de paiements de leurs avances faites pour le compte du roi (10 000 chevaux pour les armées, etc.), ils avaient perdu tout crédit, surtout auprès de la place de Lyon, et ne pouvait pas s’engager dans la frappe de ces monnaies (AN, G7 1429). Les pièces de 33 sols d’Alsace furent décriées par un arrêt du Conseil du roi et des lettres patentes donnés à Versailles le 17 septembre 1709 enregistrés le 26 par la Cour des monnaies de Paris (AN, Z1b 419). cgb.fr

720 LOUIS XIV 1643-1715 33 sols d’Alsace aux insignes 14 mars 1705-28 février 1708 MONNAYAGES D’ALSACE ET DES TROIS-ÉVÊCHÉS 33507 Nb TB TB+ TTB TTB+ SUP SPL Rar 1705 D 4 753 814 100 150 280 550 900 1700 C 1706 D 937 705 100 150 280 550 900 1700 C 1707 D 1 891 969* 100 150 280 550 900 1700 C 17071 D * 250 400 550 1 000 1 400 3 000 R4 1708 D 100 289 140 200 350 700 1100 2 000 R1 1 Erreur de graveur dans le carré de revers avec BENEDICVM au lieu de BENEDICTVM. Coupe de la Monnaie de Strasbourg (CAÉF, MP, T, pl 1) Élévation de la façade de la Monnaie de Strasbourg (CAÉF, MP, T, pl 1)

723 LOUIS XIV 1643-1715 22 sols d’Alsace 1710-1712 MONNAYAGES D’ALSACE ET DES TROIS-ÉVÊCHÉS D LVD• XIIII• D• G• - FR• ET• NAV• REX, buste du roi, tête nue à droite, et cuirassé à l’antique. R (soleil) MONETA NOVA - (lettre d’atelier) - ARGENTINENSIS, écu de France couronné, accosté du millésime. 33509 Masse théorique 6,196 g Masse tolérée 6,119 g Titre 833 ‰ Titre toléré 823 ‰ Argent 22 s.t. Taille au marc 39,5 au marc Remède de poids 1/2 pièce au marc Titre ancien 10 deniers Remède de titre 3 grains Références H.288 - Ciani.2062 - Dy.1607- G.166 - Dr.1987.454 - Dr.1998.519 - Dr.2000.519 - Dr.2009.706 - Dr.2012.631 L’arrêt du Conseil du roi donné à Marly le 18 juin 1709 précisa que sur les 150 000 marcs de pièces de 44 sols, 22 sols et 11 sols, un quart du poids (37 500 marcs) devait être frappé en pièces de 22 sols (soit environ 729 375 pièces). Cette quantité fut largement dépassée avec une frappe d’environ 1 828 713 exemplaires. La dernière délivrance est du 10 décembre 1712 (AD Moselle, B 2415). 33509 Nb TB TB+ TTB TTB+ SUP SPL Rar 1710 D 327 713 160 200 300 500 700 1200 C 1711 D 1 005 275 180 220 350 550 800 1300 PC 1712 D 495 725 180 220 350 550 800 1300 PC cgb.fr Élévation et coupe de la Monnaie de Strasbourg (CAÉF, MP, T, pl 1)

724 LOUIS XIV 1643-1715 11 sols d’Alsace 1710-1712 MONNAYAGES D’ALSACE ET DES TROIS-ÉVÊCHÉS D LVD• XIIII• D• G• - FR• ET• NAV• REX, buste du roi, tête nue à droite, et cuirassé à l’antique. R (soleil) MONETA NOVA - (lettre d’atelier) - ARGENTINENSIS, écu de France couronné, accosté du millésime. 33510 Masse théorique 3,098 g Masse tolérée 3,059 g Titre 833 ‰ Titre toléré 823 ‰ Argent 11 s.t. Taille au marc 79 au marc Remède de poids 1 pièce au marc Titre ancien 10 deniers Remède de titre 3 grains Références H.289 - Ciani.2063 - Dy.1608- G.135 - Dr.1987.456 - Dr.1998.521 - Dr.2000.521 - Dr.2009.721 - Dr.2012.641 L’arrêt du Conseil du roi donné à Marly le 18 juin 1709 précisa que sur les 150 000 marcs de pièces de 44 sols, 22 sols et 11 sols, un huitième du poids (18 750 marcs) devait être frappé en pièces de 11 sols (soit environ 729 375 pièces). Cette quantité fut largement dépassée avec une frappe d’environ 2 150 811 exemplaires. La dernière délivrance est du 17 décembre 1712 (AD Moselle, B 2415). 33510 Nb TB TB+ TTB TTB+ SUP SPL Rar 1710 D 479 961 100 180 280 400 580 1000 C 1711 D 1 583 950 100 180 280 400 580 1000 C 1712 D 86 900 140 250 350 500 720 1200 R1 cgb.fr Plan du rez-de-chaussée de la Monnaie de Strasbourg (CAÉF, MP, T, pl 1)

SOMMAIRE Préface de Jérôme Jambu, professeur des Universités................................p. 3-4 Témoignages (T. Cardon, B. Coullaré, R. Wack et C. Charlet)......................................p. 5-8 Avant-propos...................................................p. 9-11 Remerciements.......................................p. 12-14 Les chiffres de frappe.............................p. 14-22 Les ateliers monétaires (différents et années de frappe)............p. 23-25 Les cotations et indices de rareté.........p. 26-27 Louis XIII (1610-1643) Or, n° 32000-32015................................p. 31-66 Argent, n° 32100-32140.......................p. 67-142 Billon, n° 32300-32306......................p. 143-152 Cuivre, n° 32400-32423.....................p. 153-202 Monnayages protestants au nom de Louis XIII (1622-1629) Or, n° 32500,...............................................p. 204 Argent, n° 32501-32502.....................p. 205-206 Billon, n° 32503-32504......................p. 207-208 Cuivre, n° 32505-32507.....................p. 209-211 Monnayages du comte de Soissons et assimilés (1636-1643) Cuivre, n° 32600-32609.....................p. 212-222 Louis XIV (1643-1715) Or, n° 33000-33034............................p. 227-358 Argent, n° 33100-33197.....................p. 359-646 Billon, n° 33200-33206......................p. 647-663 Cuivre, n° 33300-33304.....................p. 664-683 Monnayages de Flandre Argent, n° 33400-33419.....................p. 684-708 Monnayages d’Alsace et des Trois-Évêchés Argent, n° 33500-33510.....................p. 709-724 Billon, n° 33600..................................p. 725-726 Cuivre, n° 33700-33701.....................p. 727-728 Louis XV (1715-1774) Or, n° 34000-34022............................p. 731-827 Argent, n° 34100-34140...................p. 828-1011 Billon, n° 34200-34201..................p. 1012-1023 Cuivre, n° 34300-34309.................p. 1024-1045 Louis XVI (1774-1793) Or, n° 35000-35005........................p. 1048-1065 Argent, n° 35100-35105.................p. 1066-1086 Cuivre, n° 35200-35202.................p. 1087-1100 Constitution (1791-1792) et au type de la Constitution (1791-1793) Or, n° 36000....................................p. 1103-1104 Argent, n° 36100-36103,................p. 1105-1116 Cuivre/métal de cloche, n° 36200-36204,............................. p. 1117-1132 Convention nationale (1792-1795) Or, n° 37000....................................p. 1134-1135 Argent, n° 37100.............................p. 1136-1137 Cuivre/métal de cloche, n° 37200-37202...............................p. 1138-1142 Bibliographie.............................................p. 1143

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