ROME 27

9 / 500

- 7 -
LAFERMETURE DE L’ATELIERDE LONDRES
L’atelier de Londres a connu une vie mouvementée et une durée d’existence éphémère. Ouvert par Carausius en
286, l’atelier est aux mains de l’usurpateur britannique jusqu’à son élimination et son remplacement par Allectus
en 293. L’atelier de Londres tombe entre les mains de Constance Ier Chlore, César en charge des Gaules après la
disparition d’Allectus en 296 après une courte guerre qui l’a opposée aux troupes du César occidental.
Un atelier impérial est alors ouvert et commence à fonctionner dans la deuxième partie de l’année 296. Londres
ne frappe que du monnayage de cuivre saucé. Les premiers graveurs venaient peut-être de l’atelier Continental
(Boulogne) qui accompagnaient Constance Ier. L’atelier de Londres ferme traditionnellement ses portes pour une
longue durée en 325.
Nous nous sommes intéressés aux deux dernières émissions de Londres avant la fermeture. Elles sont souvent
négligées. Elles sont aussi beaucoup plus rare malgré les indices des ouvrages, le Roman Imperial Coinage
(RIC.), en particulier. Elles sont importantes chronologiquement car elles se situent autour de la disparition de
Licinius au cours du quatrième trimestre de l’année 324.
L’atelier de Londres depuis son ouverture ne fonctionne qu’avec une seule officine. Pour les deux dernières
émissions, nous avons la marque PLON(croissant) (RIC. 289-292) et PLON (RIC. 292-300) pour Prima Londinium
ou première officine de l’atelier de Londres
Pour l’avant-dernière émission de l’atelier de Londres, Licinius Ier et Licinius II ont déjà disparu du monnayage.
En fait, ils ont été évincés du monnayage breton dès avant la réforme de 318. Au cours de l’avant-dernière
émission londonienne seuls Crispus et Constantin II sont associés à Constantin Ier. Pour la dernière émission
avant la fermeture définitive de l’atelier, nous rencontrons outre les trois personnages précités, Constantin Ier,
Crispus et Constantin II, plusieurs nouveaux personnages, dont Constance II qui vient d’être nommé César ainsi
que Fausta, la deuxième épouse de Constantin Ier et Hélène, la mère de l’empereur, la concubine de Constance
Chlore. La présence de Crispus et de Fausta semble indiquer que l’atelier ferme ses portes avant leur disparition.
n° 242151 R/ n° 242177 R/
n° 242183 R/
n° 242188 R/
n° 242189 R/ n° 242191 R/
n° 242159 A/ n° 242142 A/ n° 242179 A/
n° 242190 A/ n° 242189 A/ n° 242188 A/