Background Image
Table of Contents Table of Contents
Previous Page  7 / 500 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 7 / 500 Next Page
Page Background

- 5 -

242162 R/

LONDINIUM : ÉLÉMENTAIRE MON CHER WATSON !

ROME XXVII

s’inscrit dans une continuité et le choix de l’atelier de

Londres (Londinium) est dans la droite ligne de

ROME XXVI

et l’ouverture

de l’atelier de Constantinople ou

ROME XXIV

et l’atelier de Sirmium. Cette

fois-ci avec

ROME XXVII

, nous allons nous intéresser à la fermeture de

l’atelier de Londres et aux deux dernières émissions.

Londres est un atelier important dont la production n’est pas phénoménale,

mais il est le principal atelier de Bretagne et a fonctionné pendant près de

quarante ans. Ouvert en 286, par l’usurpateur Carausius, il ferme au début

de l’année 325.

Le choix des deux dernières émissions n’est pas anodin. En effet, elles

prennent leur place au tournant des années 323-325 qui sont marquées par de profondes transformations politiques,

la disparition des Licinii et la nomination de Constance II comme César et d’Hélène et de Fausta comme

Augustae

,

religieuses avec l’ouverture du Concile de Nicée, économiques avec une réforme monétaire qui démonétise le

numéraire de Licinius. Si nous ajoutons aux phénomènes déjà cités, le choix du site d’une nouvelle capitale

éponyme, Constantinople qui est appelée à devenir le nouveau centre de l’Empire et dont les travaux débutent à

ce moment là et verront la dédicace de la nouvelle Rome, le 11 mai 330, la boucle est bouclée : élémentaire mon cher

Watson comme aurait pu le dire un détective apocryphe !

ROME XXVII

et la fermeture de l’atelier de Londres s’inscrit dans une

logique, liée à notre programme mis en place depuis

ROME I

en 1995. Vous

avez là les raisons avouées. Mais il y aussi les autres. En quinze ans plus de

quarante ventes sur offres

MONNAIES

, vingt-six catalogues

ROME

et

16.500 monnaies en boutique, nous n’avons pu vous proposer que onze

monnaies de l’avant dernière émission de Londres et seulement deux de la

dernière.

Ces monnaies seraient-elles si rares ? Au premier abord : NON ! Elles

reprennent la typologie mise en place par Constantin dans les ateliers

occidentaux qu’il contrôle. Alors pourquoi l’atelier de Londres serait-il si

rare ? Si tout simplement, c’était nous qui n’avions pas eu le matériel

nécessaire. Cependant,

CGB/CGF

s’est affirmé pendant les quinze dernières

années comme un référent en matière de monnaies du Bas Empire et sur les

50.000 monnaies romaines proposées depuis 1995, près de la moitié sont pour le Bas Empire. En quinze ans, nous

avons eu 440 monnaies romaines de l’atelier de Londres pour la période comprise entre 286 et 326 et seulement

treize monnaies des deux dernières émissions. Ce constat se passe de commentaire. Aujourd’hui, nous avons à la

vente 116 monnaies romaines de l’atelier de Londres dont six seulement pour les deux dernières émissions. Avec

la sélection de

ROME XXVII

, nous vendons vingt-et-une nouvelles monnaies pour la période 323-325 de l’atelier

de Londres soit près du double de ce que nous avons proposé depuis quinze ans !

Mais Londres est-il sous-représenté par rapport aux autres ateliers romains ? Aujourd’hui, nous avons 116

monnaies disponibles pour l’atelier de Londres, 693 pour celui de Lyon et 285 pour celui de Trêves. Pendant cette

période, Trêves est certainement l’atelier le plus important pour l’Occident romain, loin devant Rome. Notre

échantillon semble donc bien valide. Ce sont donc bien les deux dernières émissions de Londres qui sont rares,

voir très rares. Cependant les statistiques sont faussées par deux très gros trésors, celui de Cologne et d’Appleford.

La principale caractéristique de ce type de trésors, c’est qu’ils sont déposés dans des musées et ne sont donc pas

disponibles pour le marché. Avec

ROME XXVII

, vous avez donc l’occasion d’acquérir l’une des vingt-sept

monnaies de l’atelier de Londres que nous proposons à la vente dont vingt-et-une de qualité exceptionnelle

provenant d’une collection de premier ordre, vous savez ce qu’il vous reste à faire : élémentaire mon cher Watson !

Laurent SCHMITT (ADR 007)

schmitt@cgb.fr

242186 R/