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Il s’agit pour nous, de replacer chronologiquement ces deux émissions afin de

voir si le classement du Roman Imperial Coinage reste valide, à savoir : émission

PLON(croissant) associée aux revers SARMATIA DEVICTA et CAESARVM

NOSTRORVM/ VOT/ X, datée de 323-324 et l’émission PLON avec

PROVIDENTIAE AVGG, PROVIDENTIA CAESARVM sans oublier

SECVRITAS REIPVBLICAE pour Hélène et SALVS REI PVBLICAE pour Fausta,

datée elle, de 324-325.

Il faut immédiatement remarquer que ces deux dernières émissions sont bien moins

importantes en nombre que les précédentes, en particulier les émissions avec le

revers : BEAT(A) TRANQ(V)IL(L)ITAS au nombre de quatre, datées par le RIC de 321 pour la première et de 323-

324 pour la dernière.

P. M Bruun faisait déjà remarquer en 1966 que : « The bronze series of London terminate with the

Sarmatia

issue

(connected with the Caesarian

Vota

) and the

Providentiae

coinage, where scarce specimens with oberses of

Constantius II gives the closing date for the Britannic mint as early in 325 ».

(1)

Le même auteur ajoutait dans le même ouvrage que : « The dates of the post-war issues have been discussed

elsewhere by the author [P. M. Bruun], and there is little reason for any alterations of the previous arrangement.

(2)

En 1960, P. V. Hill et J. P. C. Kent, dans le Late Roman Bronze Coinage Part I, The bronze coinage of the house

of Constantine AD.324-346, précisaient que : « The London mint worked in one officine throughout. It was

closed soon after the beginning of our period, either towards the end of 325 or, as Maurice says, in 326. Subdivision

of the

Providentiae

coins may be made according to the shape of teh gateway, teh narrow gate preceding the wider

one.

(3)

L’ouvrage publié pour la première fois en 1951 par Gilbert Askew et augmenté en 1980 ne nous apporte que peu

d’informations au niveau de l’atelier de Londres.

(4)

Il faut donc chercher ailleurs la solution pour essayer de replacer chronologiquement nos deux émissions

londoniennes.

À Trèves, Dieter Alten et Carl-Friedrich Zchucke datent la dernière émission BEATA TRANQVILLITAS du

premier trimestre 323.(5) À Lyon, l’émission SARMATIADEVICTAet CAESARVMNOSTRORVM est datée par

le Docteur Bastien de 323 qui signale que « seuls les ateliers de Londres et de Lyon réservent leurs

vota

aux deux

Césars ».

(6)

Il rappelle qu’en dehors de Lyon « les revers Sarmatia et Caesarum ont été frappés conjointement à

Londres, Trêves et Arles ».

(7)

Le Docteur Bastien évoque la création d’un nouveau type : « L’émission PLG se caractérise par de nouveaux

revers. Pour Constantin et les Césars PROVIDENTIAE AVGG (ou CAESS), porte de camp ouverte, surmontée

de deux tourelles entre lesquelles se trouve une étoile ; pour les

Augustae

récemment nommées, Hélène et Fausta,

respectivement SECVRITAS REIPVBLICE (sic), Sécurité debout à gauche tenant un rameau baissé, relevant sa

robe de la main gauche et SALVS REIPVBLICAE, Salus debout de face, regardant à gauche, la tête voilée, tenant

deux enfants dans ses bras. Comme Constance II participe à l’émission il est probable qu’elle commence en 324...

Elle doit se poursuivre en 325 ».

(8)

Enfin le Docteur Bastien rappelle que : « l’atelier de Lyon cesse son activité et ne la reprendra qu’en 330. La

décision prise s’insère dans un plan de réorganisation du monnayage impérial. En 325 seront supprimés :

l’atelier de Londres; qui ne rouvrira que très provisoirement en 383 lors de l’usurpation de Maxime, et l’atelier

d’Aquilée, qui sera remis en fonction en 334 ».

(9)

En 326 Ticinum sera définitivement fermé et Sirmium cessera son

activité jusqu’en 351

(10)

alors que Constantinople ouvrira en 326 son propre atelier monétaire ».

(11)

n° 242189 R/

n° 242190 R/

n° 242189 R/

n° 242177 R/

n° 242186 R/