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De ce qui précède, nous pouvons déduire pour

l’atelier de Londres que la fabrication de

l’avant dernière émission avec les revers

Sarmatia Devicta et Caesarum Nostrorum

pourrait bien se placer dès 323 à partir du

deuxième trimestre de l’année si nous nous

appuyons sur le parallèle de l’atelier de Trêves.

À Londres cette émission est peu abondante.

Nous avons en quinze ans proposé trois

exemplaires pour Constantin Ier, quatre pour

Crispus et autant pour Constantin II. Cependant

dans le trésor de Cologne, publié par Max Bahrfeldt en 1923, l’auteur avec relevé six exemplaires pour

Constantin I

er

, 34 pour Crispus et 72 pour Constantin II.

(12)

Mais ce monnayage malgré sa présence dans un trésor,

reste rare, voire très rare dans les collections et les catalogues de vente. Il est possible que l’émission se soit

interrompue car il semble impossible, au regard des quantités retrouvées que les frappes se soient poursuivies

avec un rythme soutenu entre mi-323 et l’automne 324.

Il semble certain aujourd’hui que le nouveau monnayage dit « à la porte de camp » dans la partie occidentale de

l’Empire n’ait pas débuté avant novembre 324 et la nomination de Constance II.

(13)

La fabrication dans les

ateliers orientaux ne débutant qu’au début de l’année suivante.

(14)

Pour l’ultime émission londonienne, en

quinze ans, nous n’avons pu proposer que deux nummi, un pour Hélène et l’autre pour Constance II.

(15)

Cependant,

dans le trésor d’Appleford (conservé à Oxford), P. M. Bruun avait relevé 56 exemplaires pour Constantin I

er

,

seulement sept avec la marqueAG pourAVG qui semble normale à Londres. (16). Pour Crispus, c’est 44 exemplaires

recensés, toujours pour le même trésor et le total impressionnant de 137 nummi pour Constantin II, tandis que

nous avons seulement 26 exemplaires pour Constance II dont 8 avec le buste à droite et dix-huit avec le buste à

gauche.

(17)

Les deux Augustae sont beaucoup plus rares avec respectivement quatre pièces pour Hélène et sept

pour Fausta.

(18)

Néanmoins ce monnayage semble beaucoup plus rare que ne le laissent supposer les ouvrages

généraux, en particulier l’étude des trésors. Comme le soulignait très justement le Docteur Bastien en 1982, les

fermetures concomitantes des ateliers de Londres et de Lyon doivent intervenir au début de l’année 325 et non

pas de 326 comme Jules Maurice avait tenté de le démontrer. Si la durée de vie des deux dernières émissions de

Londres semble différente au premier abord, il est probable d’imaginer un intervalle pendant lequel l’atelier de

Londres aurait pu être au chômage au regard de la production monétaire de l’atelier.

Nous sommes très heureux de vous proposer dix-sept exemplaires de l’avant-dernière émission de l’atelier et dix

exemplaires de la dernière émission de l’atelier de Londres avant la fermeture soit le double de ce qui a été

présenté pendant les quinze années précédentes, en particulier avec un nummus pour Hélène et deux pour Fausta.

Laurent SCHMITT (ADR. 007

schmitt@cgb.fr

(1) P. M BRUUN,

The Roman Imperial Coinage (RIC, vol. VII Constantine and Licinius A. D. 313-337

, Londres, 1966,

op. cit.

,

p. 96.

(2) P. M. BRUUN, RIC. VII,

op. cit.

, p. 96.

(3) P. V. HILL, J. P. C. KENT,

Late Roman Bronze Coinage (LRBC.) Part I, The bronze coinage of the house of Constantine

AD.324-346

, Londres, 1960,

op. cit

., p. 4.

(4) G. ASKEW,

The Coinage of Roman Britai

n, Londres 1951.

(5) D.ALTEN, C.-F. ZSCHUCKE,

Die Römische Münzserie Beata Tranquillitas in der Prägestätte Trier 321-323

, Trèves, 1904.

(6) P. BASTIEN,

Le monnayage de l’Atelier de Lyon,de la réouverture de l’atelier en 318 à la mort de Constantin (318-337)

,

Numismatique Romaine XIII, Wetteren, 1982,

op. cit.

, p. 42.

(7) P. BASTIEN,

Le monnayage de l’Atelier de Lyon

,

op. cit.

, p. 43.

(8) P. BASTIEN,

Le monnayage de l’Atelier de Lyon

,

op. cit.

, p. 43-44.

(9) P. BASTIEN,

Le monnayage de l’Atelier de Lyon

,

op. cit.

, p. 46.

(10) P. Bastien, le monnayage de l’Atelier de Lyon,

op. cit.

, p. 46 et

ROME XXIV

,

op. cit.

, p. 5-18.

(11) P. Bastien,

Le monnayage de l’Atelier de Lyon

,

op. cit.

, p. 46 et

ROME XXV

,

op. cit.

, p. 5-29.

(12) P. M. BRUUN,

RIC. VII

,

op. cit.

, p. 115 et notes, n° 289 à 292.

(13) P. BASTIEN, L

e monnayage de l’Atelier de Lyon

,

op. cit.

, p. 44.

(14) P. BASTIEN,

Le monnayage de l’Atelier de Lyon

,

op. cit.

, p. 45.

(15) Boutique

ROME

brm_095639 (Hélène) et

ROME I

, n° 636 (Constance II, RIC. 298).

(16) P. V. HILL, J. P. C. KENT,

Late Roman Bronze Coinage (LRBC.)

,

op. cit.

p. 4 : « The spelling AG for AVG (legends 1d and

6g) is a normal variant at London » ; P. M. BRUUN,

RIC. VII, op. cit

., p. 116, n° 293 et 294 et notes.

(17) P. M. BRUUN,

RIC. VII, op. cit

., p. 116,n° 295 à 298 et notes.

(18) P. M. BRUUN,

RIC. VII, op. cit

., p. 116, n° 299-300 et notes.

n° 242142 R/

n° 231425 R/