+ Filtres
Nouvelle Recherche
Filtres
En Stock Mot(s) exact(s) Titre uniquement
BoutiqueChargement...
Etat Chargement...
PrixChargement...
contenu

Live auction - fme_878665 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille, Rouget de l’Isle, auteur de la Marseillaise

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille, Rouget de l’Isle, auteur de la Marseillaise TTB+
Vous devez être connecté et approuvé par cgb.fr pour participer à une "e-auction/live-auction" de cgb.fr, Identifiez vous pour miser. Les validations de compte sont effectuées dans les 48 heures qui suivent votre enregistrement, n'attendez pas les deux derniers jours avant la clôture d'une vente pour procéder à votre enregistrement.En cliquant sur "MISER", vous acceptez sans réserve les conditions générales des ventes privées des live auctions de cgb.fr. La vente commencera sa clôture à l'heure indiquée sur la fiche descriptive. Veuillez noter que les délais de transmission de votre offre à nos serveurs peuvent varier et qu'il peut en résulter un rejet de votre offre si elle est expédiée dans les toutes dernières secondes de la vente. Les offres doivent être effectuées avec des nombres entiers, vous ne pouvez saisir de , ou de . dans votre offre. Pour toute question cliquez ici pour consulter la FAQ des live auctions.

Les offres gagnantes seront soumises à 18% TTC de frais de participation à la vente.
Estimation : 80 €
Prix : 41 €
Offre maximum : 41 €
Fin de la vente : 14 novembre 2023 18:01:06
participants : 2 participants
Type : Médaille, Rouget de l’Isle, auteur de la Marseillaise
Date : 1911
Métal : bronze
Diamètre : 57 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : BORREL Alfred (1836-1927)
Poids : 93,98 g.
Tranche : lisse + corne BRONZE
Poinçon : corne BRONZE
Commentaires sur l'état de conservation :
Patine marron hétérogène, présentant de l’usure sur les reliefs. Présence de coups et rayures

Avers


Titulature avers : ROUGET - DE L’ISLE // 1760 - 1836.
Description avers : Buste habillé et décoré, de profil à droite. Signé : A. BORREL 1911.

Revers


Titulature revers : ALLONS ENFANTS DE LA PATRIE / LE JOUR DE GLOIRE EST ARRIVÉ CONTRE NOUS DE LA TYRANNIE / L'ÉTENDARD SANGLANT EST LEVÉ L'ÉTENDARD SANGLANT EST LEVÉ / ENTENDEZ VOUS DANS LES CAMPAGNES MUGIR CES FÉROCES SOLDATS ILS VIENNENT JUS / QUE DANS VOS BRAS, ÉGORGER NOS FILS, NOS COMPAGNES AUX ARMES CITOYENS FORMEZ VOS / BATAILLONS MARCHEZ, MARCHONS, QU'UN SANG IMPUR ABREUVE NOS SILLONS // QUE VEUT CETTE HORDE D'ESCLAVES / DE TRAÎTRES, DE ROIS CONJURÉS? / POUR QUI CES IGNOBLES ENTRAVES, / CES FERS DÈS LONGTEMPS PRÉPARÉS? / FRANÇAIS! POUR NOUS, AH! QUEL OUTRAGE! / QUELS TRANSPORTS IL DOIT EXCITER! C'EST NOUS QU'ON OSE MÉDITER / DE RENDRE À L'ANTIQUE ESCLAVAGE! AUX ARMES // QUOI! DES COHORTES ÉTRANGÈRES / FERAIENT LA LOI DANS NOS FOYERS? / QUOI! CES PHALANGES MERCENAIRES / TERRASSERAIENT NOS FIERS GUERRIERS / GRAND DIEU! PAR DES MAINS ENCHAÎNÉES / NOS FRONTS SOUS LE JOUG SE PLOIERAIENT, / DE VILS DESPOTES DEVIENDRAIENT / LES MAÎTRES DE NOS DESTINÉES? / AUX ARMES // TREMBLEZ, TYRANS! ET VOUS, PERFIDES, / L'OPPROBE DE TOUS LES PARTIS, / TREMBLEZ! VOS PROJETS PARRICIDES / VONT ENFIN RECEVOIR LEUR PRIX / TOUT EST SOLDAT POUR VOUS COMBATTRE, / S'ILS TOMBENT, NOS JEUNES HÉROS, / LA TERRE EN PRODUIT DE NOUVEAUX / CONTRE VOUS TOUS PRÊTS À SE BATTRE / AUX ARMES // FRANÇAIS! EN GUERRIERS MAGNANIMES / PORTEZ OU RETENEZ VOS COUPS. / EPARGNEZ CES TRISTES VICTIMES / A REGRET S'ARMANT CONTRE NOUS / MAIS LE DESPOTE SANGUINAIRE, / MAIS LES COMPLICES DE BOUILLÉ, / TOUS CES TIGRES QUI SANS PITIÉ / DÉCHIRENT LE SEIN DE LEUR MÈRE / AUX ARMES // AMOUR SACRÉ DE LA PATRIE / CONDUIS, SOUTIENS NOS BRAS VENGEURS! / LIBERTÉ, LIBERTÉ CHÉRIE! / COMBATS AVEC TES DÉFENSEURS / SOUS NOS DRAPEAUX, QUE LA VICTOIRE / ACCOURE À TES MÂLES ACCENTS, / QUE TES ENNEMIS EXPIRANT / VOIENT TON TRIOMPHE ET NOTRE GLOIRE! / AUX ARMES.
Description revers : La Marseillaise en couplets, le premier sous des portées, les cinq autres autour d’un faisceau coiffé d’un bonnet phrygien.

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

cgb.fr utilise des cookies pour vous garantir une meilleure expérience utilisateur et réaliser des statistiques de visites.
Pour faire disparaître le bandeau, vous devez accepter ou refuser leur utilisation en cliquant sur les boutons correspondants.
En savoir plus

x