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Live auction - fme_849338 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille, Comité des assureurs maritimes du Havre, décernée à Monsieur de Montesquiou de Fezenzac

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille, Comité des assureurs maritimes du Havre, décernée à Monsieur de Montesquiou de Fezenzac SPL
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Estimation : 20 000 €
Prix : 14 000 €
Offre maximum : 14 000 €
Fin de la vente : 05 septembre 2023 18:57:04
participants : 5 participants
Type : Médaille, Comité des assureurs maritimes du Havre, décernée à Monsieur de Montesquiou de Fezenzac
Date : 1883
Métal : or
Diamètre : 59 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 140 g.
Tranche : lisse + corne OR
Poinçon : corne OR
Commentaires sur l'état de conservation :
Très belle médaille avec quelques traces de manipulation et présence de quelques fines rayures. Un F semble avoir été gravé sur la tranche
Pedigree :
Avec son certificat d’exportation n°240565 délivré par le Ministère français de la Culture

Avers


Titulature avers : COMITE DES ASSUREURS MARITIMES DU HAVRE // NUTRISCO ET EXTINGUO.
Description avers : Armes du Havre tourelé, sous un soleil, accosté d’une allégorie masculine (Neptune) assis sur un dauphin et tenant un trident et d’une allégorie féminine d’un fleuve (la Seine), assis sur une amphore avec une rame à la main.
Traduction avers : je nourris et j'éteins.

Revers


Titulature revers : A M.R DE MONTESQUIOU / DE / FEZENZAC / CAPIT. DE FREGATE / DIRECTEUR DES MOUV.TS DU PORT / MEDAILLE DE RECONNAISSANCE / POUR RENFLOUEMENT / DU STEAMER JEAN BART / COULE EN RADE DE LORIENT / APRES INCENDIE / EN FEVRIER 1883.
Description revers : Légende 11 lignes dans un médaillon entouré d’une couronne de laurier.

Commentaire


La médaille, conservée dans son écrin rouge à liseré doré, a été décernée à Bertrand Pierre Anatole de Montesquiou-Fézensac (1837-1902) (branche d’Artagnan), officier de la marine française. Il l’a reçu en reconnaissance de son aide au renflouement du steamer Jean Bart, un trois-mâts du nom du célèbre corsaire flamand ayant été service de la France sous Louis XIV.
Bertrand de Montesquiou-Fézensac fut lieutenant de vaisseau (1861), capitaine de frégate (1874), il sera nommé commandant de l’avison de station à hélice Bouvert (1879) avec lequel il aide au renflouement du Jean Bart. Dans la suite de sa carrière, il deviendra capitaine de vaisseau (1884), commandant du croiseur 2e classe Decrès (1886), membre du Comité des Inspecteurs généraux de la Marine (1892), contre-amiral et chef d’Etat-Major de l’arrondissement maritime de Cherbourg (1894), président de la Commission permanente de contrôle et de révision du règlement d'armement et d'habillement en 1896 et membre de la Commission des phares en 1899. Il recevra la Légion d’honneur et 1881 et commandeur en 1898.
(cf. http://ecole.nav.traditions.free.fr/officiers_demontesquiou_bertrand.htm).

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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