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SON PARCOURS AUGUSTIN DUPRÉ 20 « L’ambassadeur d’Espagne, à la nouvelle du renvoi de Dupré, vint retirer sa commande et les épées. Il établit l’artiste dans une chambre et lui acheta des outils. Mais le patron méditait une vengeance qui d’ailleurs ne réussit qu’à demi. Il informa la maîtrise qui envoya ses sergents pour saisir les instruments de travail de l’ouvrier en contravention. Dupré fut sauvé dans ce cruel moment par la protection du même personnage qui lui continua toutes les avances nécessaires. Retiré dans sa chambre, que la maîtrise faisait visiter à chaque instant, il passait ses journées en lectures, apprenant l’histoire, la fable et l’iconologie ; la nuit il travaillait à ses épées ou aux diverses commandes que lui procurait l’ambassadeur. » [Saint-Aubrin, 1877]. Garde d’épée gravée extérieurement et intérieurement par Dupré. © Musée Carnavalet-Histoire de Paris / OM3061 / Photo Philippe Charnotet Garde d’épée gravée par Dupré seulement extérieurement © Musée Carnavalet-Histoire de Paris / OM3062 / Photo Philippe Charnotet Cette dernière garde d’épée illustrée dans [Saunier, 1894] a malheureusement disparu du Musée Carnavalet. Une cire partielle de la partie inférieure est néanmoins présente à la BnF. © BnF / Département des Monnaies, Médailles et Antiques

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