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fme_369603 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Plaquette de la Source de Vittel

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Plaquette de la Source de Vittel TTB+
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2018)
Prix : 250.00 €
Type : Plaquette de la Source de Vittel
Date : 1909 ?
Nom de l'atelier/ville : 88 - Vittel
Métal : bronze
Diamètre : 56 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : NICLAUSSE Paul (1879-1958)
Poids : 38 g.
Tranche : lisse + triangle BRONZE
Commentaires sur l'état de conservation :
Belle plaquette avec une patine brune

Avers


Titulature avers : VITTEL.
Description avers : Femme nue, accoudée sur un jarre d’où sorte de l’eau, tenant une couronne de lauriers ; un pin en arrière plan avec deux branches d’où pendent des pommes de pin.

Revers


Titulature revers : ANÉPIGRAPHE.
Description revers : Vue del’Établissement thermal de Vittel ; deux cartouches entourés de branches de chêne et de lauriers.

Commentaire


Paul Niclausse, né le 26 mai 1879 à Metz, mort en 1958 à Paris, est un sculpteur et médailleur français de style Art déco. Paul Niclausse naît à Metz pendant l'annexion allemande. Il devient l'élève d'Hubert Ponscarme et de Gabriel-Jules Thomas à l'École des beaux-arts de Paris. Il expose au Salon de la Société des artistes français, où il obtient une mention honorable en 1898 et une médaille de bronze en 1900. Paul Niclausse devient membre de la Société des artistes français en 1903. Nommé professeur à l'École nationale des arts décoratifs à Paris en 1930, il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1943, à l'Institut de France. Paul Niclausse sera plus tard nommé de la chevalier de la Légion d'honneur. Après s'être installé à Faremoutiers (Seine-et-Marne), il meurt à Paris en 1958.

Il a aussi réalisé une autre plaquette sur le même thème (parfois montée sur marbre) inscrite “La grande source de Vittel” en 1909 ; cette plaquette semble bien plus commune que celle proposée ici. un exemplaire monté sur marbre figure dans les collection du Victorian & Albert Mueum de Londres.

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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