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fme_367712 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille, Centenaire du Lycée Condorcet

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille, Centenaire du Lycée Condorcet TTB+
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2017)
Prix : 240.00 €
Type : Médaille, Centenaire du Lycée Condorcet
Date : 1904
Nom de l'atelier/ville : 75 - Paris
Métal : argent
Diamètre : 69 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : CHAPLAIN Jules-Clément (1839-1909)
Poids : 153 g.
Tranche : lisse + corne ARGENT
Commentaires sur l'état de conservation :
Très belle médaille, avec une agréable patine d’usage, probablement un peu nettoyée au droit

Avers


Titulature avers : AU MERITE.
Description avers : La Renommée assise dans les nuages, tenant une couronne de lauriers et une palme, entourée de deux putti. Signé : J. C. CHAPLAIN.

Revers


Description revers : Légende gravée entre deux couronnes de laurier.

Commentaire


Le lycée Condorcet, ouvert en 1803, est l'un des quatre plus vieux lycées de Paris et également l'un des plus prestigieux. Pendant la plus grande partie du xixe siècle, le lycée a été le « grand lycée libéral » de la rive droite grâce à son régime relativement souple, qui le faisait choisir par la bourgeoisie progressiste pour ses fils. Il compte parmi les rares lycées parisiens à n’avoir jamais eu d’internat : les élèves qui n’étaient pas logés chez leurs parents travaillaient, mangeaient, et couchaient chez des maîtres de pension du quartier. La mixité est apparue progressivement, en 1924 pour les classes préparatoires aux grandes écoles, et en 1975 pour les classes du secondaire.

L’établissement a porté successivement les noms de :
- lycée de la Chaussée d’Antin (1804)
- lycée impérial Bonaparte (1805 - 1814)
- collège royal de Bourbon (juillet 1815 – février 1848)
- lycée impérial Bonaparte (1848 - 1870)
- lycée Condorcet (22 octobre 1870 - 1874)
- lycée Fontanes (1er mai 1874 - 27 janvier 1883)
- lycée Condorcet (depuis 1883).

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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