E-auction 93-48710 - fjt_347543 - PERCHE - NOBLESSE ET VILLES TRISTAN DE ROSTAING ET FRANCOISE ROBERTEL, PHILIPPE HURAULT CHANCELIER DE FRANCE ET ANNE DE THOU 1595
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PAS DE FRAIS ACHETEUR.
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| Estimation : | 68 € |
| Prix : | 11 € |
| Offre maximum : | 14 € |
| Fin de la vente : | 26 janvier 2015 18:52:30 |
| participants : | 4 participants |
Type : TRISTAN DE ROSTAING ET FRANCOISE ROBERTEL, PHILIPPE HURAULT CHANCELIER DE FRANCE ET ANNE DE THOU
Date : 1595
Métal : cuivre rouge
Diamètre : 32 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 12,20 g.
Tranche : lisse
Degré de rareté : R1
Référence ouvrage :
Avers
Titulature avers : TRISTAN DE ROSTAING ET FRANCOISE ROBERTEL 1582.
Description avers : Armes de Tristan de Rostaing et Françoise Robertel, au-dessus de leurs bustes.
Revers
Titulature revers : PHILIP HVRAVLT CHANCELER DE FR ET ANNE DE THOV 1595.
Description revers : Armes de Philippe Hurault et d'Anne de Thou au-dessus de leurs bustes.
Commentaire
Notre personnage semble être Tristan de Rostaing (1513-1591)
Baron de Brou et de La Guerche, Seigneur de Vaux-le-Pénil, de Thieux et de Noisy-le-Sec,Grand Maître des Eaux et Forêts de France, Chevalier du Saint-Esprit (reçu le 31 décembre 1582) selon l’excellent site http://www.brou.net/index.php?option=com_content&view=article&id=302&Itemid=104 mais le style du jeton semble très moderne pour l’époque et la qualité de frappe plus XVIIe que XVIe. Serait-ce un jeton de souvenir ?
Il faut pourtant se souvenir que la famille Rostaing est d’origine allemande et que le style de ce jeton est caractéristique des thalers dynastiques allemands de la période. Par ailleurs le poids de ce jeton est particulièrement lourd et tout à fait contraire aux habitudes françaises de la fin du XVIe. S’agit-il d’une fabrication d’un atelier d’Allemagne ? Peut-être.
Nous recevons un commentaire de notre lecteur Christian Montagne :
“A propos du beau jeton que vous publiez dans la boutique jeton (fjt_015620), son style et sa qualité vous font plus penser, dites-vous, à une frappe du XVIIème siècle qu'à une du XVIème siècle. Je crois, comme vous, qu'il s'agit d'une frappe commémorative que l'on pourrait dater des environs de 1650-1660.
Les quatre personnes représentées sur la pièce, Tristan de Rostaing et Françoise Robertel d'une part et Philippe Hurault et Anne de Thou d'autre part, sont liés. En effet, le 7 janvier 1612, Charles de Rostaing, le fils de Tristan et Françoise, épouse Anne Hurault, la fille de Philippe et Anne.
Sur la fin de sa vie, Charles de Rostaing multiplie les gestes pour honorer sa famille comme l'épitaphe qu'il fit placer en 1655 dans sa ville de Brou où l'on trouve cités côte à côte ses parents et ceux de sa femme ( cf le lien que vous citez http://www.brou.net/index.php?option=com_content&view=article&id=302&Itemid=104 ).
Surtout, Charles de Rostaing disposait de trois chapelles dans trois églises parisiennes; dans l'une d'elle (Église saint Pierre des Célestins), qui lui venait de la famille de sa femme, il y développe en 1659 un véritable programme iconographique qui fait curieusement penser au thème de notre jeton: la chapelle est "surchargée" des écussons Rostaing et Hurault ( plus de détail sur http://www.latribunedelart.com/philippe-de-buyster-1595-1688-catalogue-raisonne-par-ordre-chronologique-4eme-partie#nh20 ). Le décor est aujourd'hui disparu mais quelques documents contemporains (gravures, descriptions, marchés...) peuvent l'évoquer.
On peut donc penser qu'a côté de ces multiples fondations, Charles ait pu également faire frapper ce jeton à la mémoire de sa parenté. Bien sûr, cela n'engage que moi...
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Baron de Brou et de La Guerche, Seigneur de Vaux-le-Pénil, de Thieux et de Noisy-le-Sec,Grand Maître des Eaux et Forêts de France, Chevalier du Saint-Esprit (reçu le 31 décembre 1582) selon l’excellent site http://www.brou.net/index.php?option=com_content&view=article&id=302&Itemid=104 mais le style du jeton semble très moderne pour l’époque et la qualité de frappe plus XVIIe que XVIe. Serait-ce un jeton de souvenir ?
Il faut pourtant se souvenir que la famille Rostaing est d’origine allemande et que le style de ce jeton est caractéristique des thalers dynastiques allemands de la période. Par ailleurs le poids de ce jeton est particulièrement lourd et tout à fait contraire aux habitudes françaises de la fin du XVIe. S’agit-il d’une fabrication d’un atelier d’Allemagne ? Peut-être.
Nous recevons un commentaire de notre lecteur Christian Montagne :
“A propos du beau jeton que vous publiez dans la boutique jeton (fjt_015620), son style et sa qualité vous font plus penser, dites-vous, à une frappe du XVIIème siècle qu'à une du XVIème siècle. Je crois, comme vous, qu'il s'agit d'une frappe commémorative que l'on pourrait dater des environs de 1650-1660.
Les quatre personnes représentées sur la pièce, Tristan de Rostaing et Françoise Robertel d'une part et Philippe Hurault et Anne de Thou d'autre part, sont liés. En effet, le 7 janvier 1612, Charles de Rostaing, le fils de Tristan et Françoise, épouse Anne Hurault, la fille de Philippe et Anne.
Sur la fin de sa vie, Charles de Rostaing multiplie les gestes pour honorer sa famille comme l'épitaphe qu'il fit placer en 1655 dans sa ville de Brou où l'on trouve cités côte à côte ses parents et ceux de sa femme ( cf le lien que vous citez http://www.brou.net/index.php?option=com_content&view=article&id=302&Itemid=104 ).
Surtout, Charles de Rostaing disposait de trois chapelles dans trois églises parisiennes; dans l'une d'elle (Église saint Pierre des Célestins), qui lui venait de la famille de sa femme, il y développe en 1659 un véritable programme iconographique qui fait curieusement penser au thème de notre jeton: la chapelle est "surchargée" des écussons Rostaing et Hurault ( plus de détail sur http://www.latribunedelart.com/philippe-de-buyster-1595-1688-catalogue-raisonne-par-ordre-chronologique-4eme-partie#nh20 ). Le décor est aujourd'hui disparu mais quelques documents contemporains (gravures, descriptions, marchés...) peuvent l'évoquer.
On peut donc penser qu'a côté de ces multiples fondations, Charles ait pu également faire frapper ce jeton à la mémoire de sa parenté. Bien sûr, cela n'engage que moi...
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