fme_447561 - LOUIS XVIII Médaille de Jules Anglès, pour les courtiers de commerce
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2018)
Prix : 125.00 €
Article vendu sur notre boutique internet (2018)
Prix : 125.00 €
Type : Médaille de Jules Anglès, pour les courtiers de commerce
Date : 1818
Nom de l'atelier/ville : 75 - Paris
Métal : bronze
Diamètre : 40,8 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : GALLE André (1761-1844)
Poids : 36,75 g.
Tranche : lisse
Commentaires sur l'état de conservation :
Médaille en bon état, avec une agréable patine brune, dans son écrin d’origine
Avers
Titulature avers : M.DCCC.XVIII..
Description avers : Mercure tenant un caducée et une petite bourse, assis sur un paquet ; une proue de bateau au second plan et un coq à droite.
Revers
Titulature revers : A. S. E. MGR. / LE COMTE ANGLÈS / MINISTRE D’ÉTAT,/ PRÉFET DE POLICE.// LES COURTIERS / DE COMMERCE / DE LA VILLE / DE PARIS..
Description revers : Légende en 8 lignes.
Commentaire
Jules Jean Baptiste Anglès (29 juillet 1778 - Grenoble † 16 janvier 1828 - château de Cornillon, Mably) est un haut fonctionnaire et homme politique français du XIXe siècle.
Issu d'une famille de parlementaires dauphinoise (aujourd'hui devenue Anglès d'Auriac), fils d'un avocat consistorial, conseiller au Parlement du Dauphiné, il est admis 7e à l'École polytechnique en 1799, Jules entra dans l'administration comme auditeur au Conseil d'État le 11 février 1806 (section de la marine). Il est envoyé en Autriche y accomplir des missions administratives : il est intendant en Silésie en décembre 1806, puis à Salzbourg (avril 1809) et enfin à Vienne (juillet 1809).
Rappelé à Paris le 7 novembre 1809, il passa maître des requêtes au Conseil d'État au 3e arrondissement de la police générale, division chargée de la correspondance avec les départements annexées (15 novembre 1809 - 7 avril 1813). On le charge ensuite de la police des départements au-delà des Alpes.
Il fut à la première Restauration ministre de la Police (« Commissaire du gouvernement provisoire à la police générale ») dans le gouvernement provisoire de 1814, puis conseiller d'état le 5 juillet 1814. Lié à l'affaire de Maubreuil, il abandonne alors Beugnot.
Durant les Cent-Jours, suit Louis XVIII à Gand.
.
Issu d'une famille de parlementaires dauphinoise (aujourd'hui devenue Anglès d'Auriac), fils d'un avocat consistorial, conseiller au Parlement du Dauphiné, il est admis 7e à l'École polytechnique en 1799, Jules entra dans l'administration comme auditeur au Conseil d'État le 11 février 1806 (section de la marine). Il est envoyé en Autriche y accomplir des missions administratives : il est intendant en Silésie en décembre 1806, puis à Salzbourg (avril 1809) et enfin à Vienne (juillet 1809).
Rappelé à Paris le 7 novembre 1809, il passa maître des requêtes au Conseil d'État au 3e arrondissement de la police générale, division chargée de la correspondance avec les départements annexées (15 novembre 1809 - 7 avril 1813). On le charge ensuite de la police des départements au-delà des Alpes.
Il fut à la première Restauration ministre de la Police (« Commissaire du gouvernement provisoire à la police générale ») dans le gouvernement provisoire de 1814, puis conseiller d'état le 5 juillet 1814. Lié à l'affaire de Maubreuil, il abandonne alors Beugnot.
Durant les Cent-Jours, suit Louis XVIII à Gand.
.