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fjt_651481 - FRANC - MAÇONNERIE la Mère Loge Écossaise du Contrat Social - Jeton au droit de l’essai de 5 décimes de Lorthior n.d.

FRANC - MAÇONNERIE la Mère Loge Écossaise du Contrat Social - Jeton au droit de l’essai de 5 décimes de Lorthior TTB
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2021)
Prix : 300.00 €
Type : la Mère Loge Écossaise du Contrat Social - Jeton au droit de l’essai de 5 décimes de Lorthior
Date : (1799-1800)
Date : n.d.
Métal : cuivre
Diamètre : 19,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 3,22 g.
Tranche : lisse
Degré de rareté : INÉDIT
Référence ouvrage :
Pedigree :
Exemplaire provenant de la collection Charlet

Avers


Titulature avers : REPUBLIQUE FRANÇAISE.
Description avers : Buste de Minerve casqué à gauche ; il n’y a pas signature du graveur au-dessous et le LOR. F. de l’essau monétaire manque..

Revers


Description revers : Ennéagramme sur un don rayonnand, un visage d’age au centre, le grenetis dépassant d’un côté et étant absent de l’autre comme si le flan avait été trop court.

Commentaire


Plusieurs remarques :
Marc Labouret cite et approuve l’interprétation de Christian Charlet qui attribue cet énigmatique jeton à la Mère Loge Écossaise du Contrat Social, jeton que nous retrouvons illustré dans le Zirkel sous le numéro 959, planche CV, page 29.
Nous agréons mais ne sommes en revanche pas d’accord sur la datation ; la récupération d’un coin étranger à la Maçonnerie pour le droit, le métal billoné, la frappe sur des flans trop courts est en complète contradiction avec le jeton définitif de cette loge tel qu’illustré dans le Zirkel, parfaitement réalisé et frappé.
Il nous semble bien plus probable que notre jeton précède celui du Zirkel, n’en est pas contemporain et date des années 1797 à 1798, soit les an 6 ou 7 quand la Loge n’avait ni les membres ni les moyens de frapper des jetons aboutis dans un métal de bon aloi avec des coins propres.
Certes, le droit de Lorthior est daté dans sa version monétaire de l’an 8, 1799 ou 1800 mais il n’y a pas de raison que le coin n’ait pas été préparé (surtout sans signature, donc non définitif) avant l’année de frappe officielle.
Autre remarque, notre exemplaire a largement circulé alors que les jetons définitifs de cette loge sont toujours en très bel état, notre exemplaire est donc un jeton qui a circulé dans la loge, donc jeton de présence, remis de nombreuses fois à l’élymosinaire pour le tronc de la veuve et non pas conservé dans un gousset. Il est donc plus ancien que ceux qui sont restés superbes.
Mazard se mélange peut-être entre le droit du 5 décimes Lorthior et celui du 2 décimes, sa description comme son illustration ne sont pas claires. Le fait qu’il ne cite ni ses sources ni les collections étudiées est une fois de plus un obstacle à l’utilisation de son ouvrage.
Nous choisissons un axe à 12 heures car le visage de l’ange au centre est dans l’axe du droit.
La franc-maçonnerie s’implante en France aux alentours du premier quart du XVIIIe s. sous l’influence d’aristocrates anglais. Initiatique, elle est fondée sur le rite hiramique, du nom d’Hiram de Tyr, personnage biblique, architecte du roi Salomon sur le chantier du Temple et qui a résisté à la torture sans livrer ses secrets. Hiram a aussi donné un point de départ du calendrier maçonnique commençant 4000 ans avant le calendrier chrétien. Les symboles servent de signes de reconnaissance entre les initiés, notamment des outils de constructeur de cathédrales (équerre, compas, niveau, maillet, etc.), des formes (triangle, étoile), des nombres (trois, cinq, sept) et des lettres.

Historique


FRANC - MAÇONNERIE

Le compas et l’équerre sont très souvent associés dans un symbole ambivalent d’équilibre : la fixité et la mobilité, le passif et l’actif, la matière et l’esprit. Le compas est l’outil du Créateur et du grand Architecte de l’Univers. L’écartement des branches du compas obéit à des règles précises et varie selon les trois degrés : apprenti, compagnon, maître.
L'époque napoléonienne, dans l'activité des loges comme dans celle de nombreux groupements, vit une floraison après les années terribles de la période révolutionnaire. L'activité maçonnique, débarrassée de ses théories républicaines et fermement contrôlée par un Grand-Maître nommé par l'empereur, connut une vigueur dans l'unité jamais retrouvée depuis. On considère que chaque régiment, chaque garnison, chaque ville avait sa Loge. Les témoignages que nous en laissent les sompteux jetons de la période montrent que ces loges étaient riches et influentes. Le symbolisme est recherché, sans comparaison avec les époques postérieures, beaucoup plus conventionnelles, voire fades ou indigentes au début du XXe siècle. La Franc-Maçonnerie compta plus de mille loges réparties sur les cent trente départements et plus de soixante mille Frères.

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