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fjt_314022 - ASSEMBLÉE DU CLERGÉ ET JETONS RELIGIEUX Reliquaire de pélerinage et médailles pieuses n.d.

ASSEMBLÉE DU CLERGÉ ET JETONS RELIGIEUX Reliquaire de pélerinage et médailles pieuses TTB
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2016)
Prix : 140.00 €
Type : Reliquaire de pélerinage et médailles pieuses
Date : n.d.
Métal : laiton
Diamètre : 52 mm
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
Les deux plaques de verres sont fendues

Avers


Titulature avers : SAINTE REINE PRIEZ POUR NOUS / .
Description avers : Devant une église une sainte couronnée, tenant une épée et une palme, rayonne.

Revers


Titulature revers : LES TROIS ORMEAUX /.
Description revers : Trois croix de pierre surmontées d’arbres.

Commentaire


On peut probablement dater le reliquaire des années 1750 et les deux médailles du début du XIXe siècle.
L’ensemble fait référence au miracle de Reine, à Alise, au lieu dit les Trois Ormeaux que nous raconte http://www.terresetbois.net/article-4670471.html à ne pas manquer pour les photos.
Selon la légende qui évolue avec le temps, Reine naquit vers l'an 236 à Alise (Alesia, Alixia), ville forte de l'ancienne Gaule, aujourd'hui Alise Sainte Reine, peut-être Alésia, bourg de la Côte-d'Or en Bourgogne.
Son père, nommé Clément, l'un des premiers seigneurs du pays était trés attaché à l'idolâtrie. Sa mère mourut en couche et l'enfant fut confié à une nourrice qui eut soin de lui faire administrer le baptême. Son père entra alors dans une immense colère et chassa à tout jamais de la maison son enfant qui se réfugia chez sa nourrice où elle fut reçue les bras ouverts. Son occupation consistait à veiller sur les troupeaux de sa nourrice.
Au lieu-dit "les trois Ormeaux", Olibrius, proconsul des gaules rencontre notre petite bergère et désire l'épouser. Trois croix de pierre furent érigées à la place initiale des premiers arbres.
Reine refuse car elle est chrétienne et se fait la gloire d'être la servante de Jésus-Christ, son Seigneur et son Dieu. Olibrius est païen. Devant ce refus, interprété comme un affront, il la fait arrêter et se contenta de la faire mettre en prison jusqu'à son retour d'Allemagne.
Le père de Reine fut l'exécuteur de cette sentence. Il la fit enfermer dans une tour. Ce père impitoyable la fit ceindre d'un anneau de fer, dont la circonférence montre la minceur de Reine; Cet anneau tenait à une chaine de 47 maillons, laquelle était attachée à la muraille par ses deux extrémités. Ainsi Reine était forcée d'être debout jour et nuit, sans pouvoir changer de place.
Dés son retour Olibrius demanda des nouvelles de sa prisonnière et apprenant que son coeur était plus fortement attaché à Dieu il la fait flageller..., lui fait arracher les ongles..., la fait flamber avec des torches sur un chevalet et jeter pieds et mains liés dans une grande cuve d'eau froide..., et finalement lui fait subir la décollation.
Elle présenta le cou au bourreau qui lui trancha la tête le 7 Septembre, l'an de grâce 253.
On rapporte qu'une fontaine miraculeuse aurait jailli sur le lieu où fut décapitée Sainte-Reine.
La vertu curative de ses eaux fut renommée. Prés de la fontaine, fréquentée par de nombreux pèlerins depuis le Moyen Age et encore de nos jours, une chapelle abrite une statue vénérée de la sainte (15° s.).
Ce texte est inspiré des documents fournis par J. Richardot dont: Les Petits Bollandistes- Vie des Saints de Mgr Paul Guérin.


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Historique


ASSEMBLÉE DU CLERGÉ ET JETONS RELIGIEUX

L'Assemblée du clergé est l'institution ecclésiastique de la France d'Ancien Régime. Elle bénéficie de la protection du Roi et d'une immunité fiscale (formulée lors des conciles de Latran III et IV - 1179 et 1215). On distingue deux sortes d'assemblées : les petites, dites "assemblées des comptes", qui réunissent trente-deux députés (deux par province) ; et les grandes assemblées (soixante-quatre députés) appelées à résoudre les questions d'ordre religieux (relations avec Rome, les Protestants, le jansénisme, etc.). La dernière assemblée s'est tenue en 1788. Biblio.: MOUSNIER R., "Les Institutions de la France sous la monarchie absolue", Paris, 1974, t. I, pp. 284-288 ; BLET P., "Le clergé de France et la monarchie. Étude sur les assemblées générales du clergé de France de 1615 à 1666", 2 vol., Rome, 1959.

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