bpv_141603 - VESPASIEN Tétradrachme syro-phénicien
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2016)
Prix : 140.00 €
Article vendu sur notre boutique internet (2016)
Prix : 140.00 €
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date : an 3
Nom de l'atelier/ville : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Métal : argent
Diamètre : 24 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 13,13 g.
Degré de rareté : R1
Commentaires sur l'état de conservation :
Frappe légèrement décentrée mais la date est bien dans le champ. Usure de circulation acceptable
Référence ouvrage :
Pedigree :
Cet exemplaire est le 0114_009, il provient de la trouvaille dite de Cisjordanie
Avers
Description avers : Tête laurée de Vespasien à droite (O*) avec un lituus devant la tête.
Légende avers : AUTOKRAT KAISA OUESPASIANOU, (Autokratoros Kaisaros ouespasianou).
Traduction avers : (L'empereur césar Vespasien).
Revers
Description revers : Aigle debout à gauche sur une massue, les ailes déployées.
Légende revers : ETOUS G IEROU (Etous g Ierou).
Traduction revers : (troisième année sainte).
Commentaire
Les monnaies du troisième groupe des frappes de Vespasien, caractérisées par un aigle à gauche sur une massue, sans couronne dans le bec, sont du style d’Alexandrie mais de la datation syrienne avec la lettre annuelle surmontée d’une barre. Les quantités frappées suivent les besoins : les frappes les plus massives sont celles de l’An 2, fin de la Guerre juive et elles se terminent en l’An 5 avec des quantités frappées décroissantes au fil des années.
Plusieurs graveurs participent à cette série où celui de notre exemplaire est très bien représenté. On doit remarquer que les pièces des groupes dits au style d’Alexandrie ont une caractéristique commune : l’aigle ne tient pas de couronne (groupes 1, 2 et 3) dans le bec. Ceci renforce l’idée que cette couronne était une distinction attribuée à la ville émettrice et que nous aurions affaire à un atelier militaire ou plus simplement à un atelier - quelque soit sa localisation - fourni en métal par le Trésor Militaire, sans lien organique avec une ville. Les frappes de l’An 3 ont deux particularités : un exemplaire est connu avec une datation d’Alexandrie (au L, Prieur 115) et on a détecté un faux fourré, preuve du succès de l’émission !
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, vingt exemplaires seulement sont maintenant répertoriés dont trois en musées, Paris, British Museum et ANS.
Plusieurs graveurs participent à cette série où celui de notre exemplaire est très bien représenté. On doit remarquer que les pièces des groupes dits au style d’Alexandrie ont une caractéristique commune : l’aigle ne tient pas de couronne (groupes 1, 2 et 3) dans le bec. Ceci renforce l’idée que cette couronne était une distinction attribuée à la ville émettrice et que nous aurions affaire à un atelier militaire ou plus simplement à un atelier - quelque soit sa localisation - fourni en métal par le Trésor Militaire, sans lien organique avec une ville. Les frappes de l’An 3 ont deux particularités : un exemplaire est connu avec une datation d’Alexandrie (au L, Prieur 115) et on a détecté un faux fourré, preuve du succès de l’émission !
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, vingt exemplaires seulement sont maintenant répertoriés dont trois en musées, Paris, British Museum et ANS.