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fme_400229 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Plaquette, Exposition universelle

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Plaquette, Exposition universelle SUP
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2020)
Prix : 150.00 €
Type : Plaquette, Exposition universelle
Date : 1905
Nom de l'atelier/ville : Belgique, Liège
Métal : bronze
Diamètre : 64 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : VERNON (de) Frédéric Charles Victor (1858-1912)
Poids : 143 g.
Tranche : lisse + corne BRONZE
Commentaires sur l'état de conservation :
Plaquette de qualité, avec quelques petites rayures au revers. Sinon, agréable patine brune

Avers


Titulature avers : ANÉPIGRAPHE.
Description avers : Trois femmes dans un décor d’architecture, l’une tenant un panier de fleur et l’autre un parchemin inscrit 1830-1905.

Revers


Titulature revers : EXPOSITION UNIVERSELLE / ET INTERNATLE / DE LIÈGE / 1905 / SECTION FRANÇAISE.
Description revers : Vue de ville, avec une palme au premier plan et un ruban inscrit autour de la palme.

Commentaire


Inscription “Comité français des exposition” sur ruban au revers.

Frédéric-Charles Victor de Vernon, né le 17 novembre 1858 à Paris où il est mort le 28 octobre 1912, est un sculpteur et graveur en médailles français. Il fut élève à l’École des beaux-arts où il eut pour professeurs Jules Cavelier (1814-1894), Jules-Clément Chaplain (1839-1909) et Paulin Tasset (1839-?).
En 1881, il obtint le premier second grand Prix de Rome et en 1887 le premier grand prix de Rome, à la suite de quoi il passa trois années à la villa Médicis. Membre de la Société des artistes français depuis 1896, il fut élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1909. Il eut pour élève, entre autres, Pierre Turin.
Son fils Jean de Vernon (1897-1975), est également un graveur, médailleur et un sculpteur français. Un prix de gravure porte son nom et celui de son fils Jean : Prix Frédéric et Jean de VERNON - Gravure..

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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