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fme_587142 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille parlementaire, XIVe législature, Emile Faure

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille parlementaire, XIVe législature, Emile Faure SUP
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Type : Médaille parlementaire, XIVe législature, Emile Faure
Date : 1928
Nom de l'atelier/ville : 37 - Indre-et-Loire
Métal : argent
Diamètre : 49,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : BÉNARD Raoul René Alphonse (1881-1961)
Poids : 62,13 g.
Tranche : lisse + corne d’abondance 2ARGENT
Poinçon : Corne 2 ARGENT
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
Patine hétérogène. Traces d’un ancien nettoyage avec de petites taches noires. Présence de quelques coups et rayures

Avers


Titulature avers : REPUBLIQUE - FRANÇAISE.
Description avers : Deux allégories féminines se tenant la main, l’une tenant un faisceau de licteur, l’autre une branche de laurier, derrière à gauche un soleil au-dessous en deux lignes RAOUL / BÉNARD.

Revers


Titulature revers : CHAMBRE - DES DEPUTES // LIBERTÉ. ÉGALITÉ. FRATERNITÉ // EMILE FAURE / INDRE-ET-LOIRE.
Description revers : Fronton de l’Assemblée nationale ; au premier plan un cartouche reposant sur une branche de laurier et de une branche de chêne. À gauche du cartouche 1928, à droite un faisceau de licteur. Sur le cartouche est inscrit en reliefs en deux lignes .

Commentaire


Médaille attribuée en 1928 à Émile Faure en tant que député d’Indre-et-Loire. Il naquit le 16 février 1873 à Montélimar (Drôme) et décéda le 25 avril 1953 à Villejuif (Val-de-Marne). Il était administrateur du syndicat national des travailleurs des chemins de fer. Il fut député du département de l’Indre-et-Loire de 1910 à 1919 (Xe et XI législatures) puis de 1928 à 1936 (XIVe et XVe législatures). Il était inscrit auprès de groupes socialistes.

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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