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fme_585108 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille parlementaire, VIe législature, Jacques Drake del Castillo

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille parlementaire, VIe législature, Jacques Drake del Castillo TTB+
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2022)
Prix : 250.00 €
Type : Médaille parlementaire, VIe législature, Jacques Drake del Castillo
Date : 1893
Nom de l'atelier/ville : 37- Indre-et-Loire
Métal : argent
Diamètre : 50,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : BOURGEOIS Léon Max (1839-1901)
Poids : 68,18 g.
Tranche : lisse + corne d’abondance ARGENT
Poinçon : corne d’abondance ARGENT
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
Patine grise hétérogène avec les traces d’un ancien nettoyage. Présence de plusieurs coups et rayures. Coup sur la tranche à 11 heures à l’avers

Avers


Titulature avers : REPUBLIQUE - FRANÇAISE.
Description avers : Buste drapé de la République à droite, portant un bonnet de la liberté ; derrière un rameau d’olivier ; en bas à droite MAX BOURGEOIS.

Revers


Titulature revers : CHAMBRE DES - DEPUTES / 1893 // SUFFRAGE UNIVERSEL // JACQUES / DRAKE / INDRE-ET-LOIRE.
Description revers : Faisceau de licteur duquel sort un main avec un phylactère portant l’inscription SUFFRAGE UNIVERSEL reposant sur des branches de chêne, sur un cartouche timbré du nom du récipiendaire en trois lignes , signé : MB.

Commentaire


Médaille attribuée à Jacques Drake del Castillo (prénom de naissance Santiago) député d’Indre-et-Loire lors de la VIe législature (à partir 3 septembre 1893). Il naquit le 1er février 1855 à Paris et mourut dans la capitale le 30 juin 1918. Maire de Monts de 1880 à 1900, il fut également conseiller général d’Indre-et-Loire (canton de Montbazon) de 1883 à 1918. Il hérita du château de Candé à la mort de son père en 1871 et il opte pour la nationalité français au moment de sa majorité en 1876. Il est membre de la société archéologique de Touraine. Il fut élu député en 1893, réélu en 1898 et est vice-président de l’Assemblée nationale de 1898 à 1899. Il remporte de nouveau les élections de 1902, mais est battu en 1906. Il se représenta sans succès aux élections législatives de 1910 et 1914. Il afficha des opinions anti-dreyfusardes et s’opposa à l’entrée d’Émile Zola au Panthéon .

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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