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fme_585170 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille parlementaire, Ve législature, Léon Gillot

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille parlementaire, Ve législature, Léon Gillot SUP
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2023)
Prix : 270.00 €
Type : Médaille parlementaire, Ve législature, Léon Gillot
Date : 1889
Nom de l'atelier/ville : 71 - Saône-et-Loire
Métal : argent
Diamètre : 50,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : BOURGEOIS Léon Max (1839-1901)
Poids : 67,31 g.
Tranche : lisse + corne d’abondance ARGENT
Poinçon : corne d’abondance ARGENT
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
Patine grise hétérogène avec des marques d’usure sur certains reliefs. Présence de coups et rayures. Légers frottements dans les champs

Avers


Titulature avers : REPUBLIQUE - FRANÇAISE.
Description avers : Buste drapé de la République à droite, portant un bonnet de la liberté ; derrière un rameau d’olivier ; en bas à droite MAX BOURGEOIS.

Revers


Titulature revers : CHAMBRE DES DEPUTES - 1889 // GILLOT / SAONE-ET-LOIRE.
Description revers : Cartouche rectangulaire reposant sur des branches de chêne ; signé : MB.

Commentaire


Médaille attribuée en 1889 à Léon Gillot, député de Saône-et-Loire à l’occasion de la Ve législature. Il naquit le 29 mai 1851 à Paris et mourut le 20 novembre 1907 à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). De 1873 à 1877 il fut employé des télégraphes de Cochinchine puis se fixa comme agriculteur à Sevrey. En 1881 il est élu conseiller municipal de Sevrey avant d’en devenir maire l’année suivante. Il fut conseiller général de Chalon-sud à partir de 1883 jusqu’à sa mort et fut élu député dès le premier tour lors des élections de 1889 avant d’être réélu dans cette fonction en 1893 et en 1898. Le 28 janvier 1900 il est élu sénateur.

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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