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fme_446460 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille du croiseur Dunkerque

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille du croiseur Dunkerque TTB+
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2017)
Prix : 120.00 €
Type : Médaille du croiseur Dunkerque
Date : 1935
Nom de l'atelier/ville : France
Métal : bronze
Diamètre : 67,8 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : TURIN Pierre (1891-1968)
Poids : 160,3 g.
Tranche : lisse + Corne BRONZE
Commentaires sur l'état de conservation :
Belle et intéressante médaille avec une patine un peu plus sombre au droit. De petit coups sur la tranche

Avers


Titulature avers : ANÉPIGRAPHE.
Description avers : Femme assise sur un poisson avec un trident à la main et regardant au loin.

Revers


Titulature revers : DUNKERQUE // JACOBSEN/ JEAN BART/ FRANCAOIS BART/ VANSTABEL.
Description revers : Le Dunkerque à droite.

Commentaire


Cette médaille de 1935 a été refrappée en 1979-1980 et la date est alors ajoutée sur la tranche.
Le Dunkerque a été la première unité d'une classe de bâtiments de ligne français mise en service à la fin des années 1930, la classe Dunkerque. Sa principale caractéristique était de se situer nettement en deçà des limites posées par le traité de Washington de 1922, en termes de déplacement et de calibre de l'artillerie principale des cuirassés.
Remarquable par la disposition de son artillerie principale de 330 mm, en deux tourelles quadruples à l'avant, sa vitesse d'environ 30 nœuds, et sa silhouette comportant une grande plage avant, il avait été conçu au début des années 1930 en réponse au Panzerschiffe (navire blindé) allemand de classe Deutschland, pendant la courte période où l'on a pu croire que la limitation des armements navals conduirait à des limites de déplacement et de calibre draconiennes. La course aux armements navals ayant repris de plus belle, avant même sa mise en service, en 1937, le Dunkerque et son similaire, le Strasbourg, se sont retrouvés les derniers cuirassés français de moins de 35 000 tonnes.
Pendant l'hiver 1939-1940, le Dunkerque n'eut pas la chance d'intercepter les « cuirassés de poche » allemands, alors qu'il avait été conçu pour les affronter. À Mers el-Kebir, en juillet 1940 il fut gravement endommagé par la Royal Navy, alors qu'il n'avait pas été envisagé qu'il dût, un jour, en affronter les bâtiments. Lorsque les Allemands, ayant envahi la zone libre, tentèrent de saisir les navires contrôlés par les autorités de Vichy, il fut sabordé à Toulon, le 27 novembre 1942..

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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