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bpv_243988 - TRAJAN DÈCE Tétradrachme syro-phénicien

TRAJAN DÈCE Tétradrachme syro-phénicien SUP
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2011)
Prix : 175.00 €
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date : 251
Nom de l'atelier/ville : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Métal : billon
Diamètre : 27 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 13,00 g.
Commentaires sur l'état de conservation :
Exemplaire sur un flan large, parfaitement centré des deux côtés avec les grènetis complets. Portrait de toute beauté. Revers de haut relief avec tous les détails du plumage visible. Jolie patine grise avec des reflets dorés. Conserve une partie de son brillant de frappe et de son coupant d’origine
Référence ouvrage :
Prieur 578 (31 ex)
Pedigree :
Cet exemplaire provient de la vente iNumis 2, n° 290

Avers


Description avers : Buste lauré, drapé et cuirassé de Trajan Dèce à droite, vu de trois quarts en arrière (A*2), deux globules sous le buste.
Légende avers : AUT K G ME KU TRAIANOS DEKIOS SEB.
Traduction avers : (L’empereur césar Caius Messius Quintus Trajan Dèce auguste).

Revers


Titulature revers : S C À L’EXERGUE.
Description revers : Aigle debout à gauche sur une palme, les ailes déployées, tête à gauche et queue à droite, tenant une couronne feuillée dans son bec.
Légende revers : DHMARC EX OUSIAS.
Traduction revers : (Revêtu de la puissance tribunitienne / avec l’accord du Sénat d’Antioche).

Commentaire


Rubans de type 3 aux extrémités bouletées. Ptéryges à peine visibles sous le paludamentum. Le gros des émissions de Trajan Dèce porte une titulature avec son nom (Dèce) et son surnom adopté (Trajan). Ces émissions se répartissent sur deux années que l’on distingue par l’ordre nom/surnom dans la titulature. Nous connaissons l’ordre par comparaison avec les émissions d’Alexandrie où la même inversion se produit dans la titulature mais où les frappes sont datées (1ere ou 2e année).
Comme pour les émissions inaugurales, l’exergue ANTIOXIA des 3e et 4e consulats de Philippe disparaît et est remplacée par la palme, en usage avant le troisième consulat de Philippe. Faut-il en déduire que le financement des émissions changea et retourna aux autorités provinciales alors qu’elles auraient été assumées par la ville durant les 3e et 4e consulats de Philippe ? Il faut se rappeler que le frère de Philippe, Priscus, installé à Antioche pendant tout le règne avec tous les pouvoirs (y compris le titre de Rector Orientis !) avait peut-être obligé la ville à financer les émissions monétaires ; la source de son pouvoir disparue (on ignore sa fin) on peut imaginer que la ville se débarrassa du fardeau qui revint donc aux nouvelles autorités provinciales, trop heureuses de manifester leur allégeance au nouveau pouvoir par des émissions monétaires à son effigie.
Le choix adopté dans le Prieur, mettre tous les bustes particuliers à part, quelque soit leur officine, rend la lecture des émissions difficile et ne serait plus adopté aujourd’hui, au profit d’un classement par officines.
En effet, si le buste type, lauré, drapé et cuirassé prédomine très largement, on ne peut percevoir la logique de gravure des bustes exceptionnels qu’en fonction de leur présence où non dans des officines. Ce reclassement devra être fait.
On note que les sigma sont gravés en C.
.

Historique


TRAJAN DÈCE

(07/249-06/251)

Dèce naît en 201 en Pannonie inférieure. Après une brillante carrière qui lui ouvre les portes du Sénat, il est gouverneur de Mésie inférieure sous le règne d'Alexandre Sévère. À la fin du règne de Philippe, vainqueur sur le Danube de hordes barbares, il est proclamé auguste malgré son refus. Il l'écrit à Philippe qui ne le croit pas et marche contre lui. Philippe et son fils trouvent la mort dans la bataille livrée près de Vérone. Dèce joint à son nom celui, prestigieux, de Trajan. Après un passage à Rome, Dèce se rend sur le limes danubien. Déserté, le limes a laissé filtrer des Goths qui ravagent les provinces danubiennes, dont l'Empereur est originaire. Il ne parvient pas à endiguer l'invasion. À partir de 250, un nouveau fléau ravage l'Empire. La peste décime population et troupeaux et affaiblit encore le limes. Il entame une persécution contre les chrétiens en 250 (Polyeucte, Corneille). L'année suivante, il se porte sur le limes, bat les Goths, mais son fils est tué. Il trouve lui-même la mort en voulant le venger. Il est le premier empereur à tomber au combat contre les Barbares.

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