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fme_481099 - SECOND EMPIRE Médaille, Annexion de la Savoie et du Comté de Nice à la France

SECOND EMPIRE Médaille, Annexion de la Savoie et du Comté de Nice à la France TTB
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2019)
Prix : 150.00 €
Type : Médaille, Annexion de la Savoie et du Comté de Nice à la France
Date : 1860
Nom de l'atelier/ville : France, Savoie / Nice
Métal : étain
Diamètre : 50,50 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : CAQUÉ Armand Auguste (1795-1881)
Poids : 53 g.
Tranche : lisse + FRA
Commentaires sur l'état de conservation :
Présence de coups et rayures
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : NAPOLEON III - EMPEREUR.
Description avers : Tête laurée à gauche ; signé au-dessous CAQUÉ F..

Revers


Titulature revers : ANNEXION DE LA SAVOIE ET DU COMTÉ DE NICE A LA FRANCE - 1860 // SAVOIE / VOTANT : 130.839. / SUFFRAGES : 130.533. / 22 ET 23 AVRIL / - / NICE / VOTANTS : 26.023. / SUFFRAGES : 25.648. / 15 ET 16 AVRIL / -.
Description revers : Légende en huit lignes ; signé : MASSONET ED..

Commentaire


L'Annexion de la Savoie est le nom générique donné à la réunion, selon l’expression utilisée dans le traité de Turin, de l’ensemble de la Savoie (futurs départements de la Savoie et de la Haute-Savoie), correspondant au duché homonyme, et du comté de Nice, alors partie intégrante du royaume de Sardaigne, à la France en 1860. Bien que le pays fût occupé, voire annexé, à plusieurs reprises (par les Français : 1556-1559 ; 1600-1601 ; 1689 puis 1703-1713 ; par les Espagnols 1742-1749 ; à nouveau par la France durant la Révolution de 1792 à 1814), l’expression renvoie à la clause de « réunion » prévue par l'Article premier du traité de Turin du 24 mars 1860.

Le plébiscite se déroule les 22 et 23 avril 1860 : c'est la première élection au suffrage universel en Savoie, et les électeurs doivent répondre à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? ». « Pour Napoléon III, il ne s'agit pas de demander l'avis des citoyens mais de démontrer que sa politique bénéficie d'un soutien populaire. Tout se trouve mis en œuvre pour que les résultats du vote répondent aux attentes de l'Empereur » explique un historien. Les conditions de vote ne permettraient pas de caractériser aujourd'hui le vote de totalement démocratique ; « Les urnes étaient aux mains des mêmes autorités qui avaient issues les proclamations. Les contrôles étaient impossibles », les églises chantent la messe et le "Domine salvum fac Imperatorem" (Seigneur protège l'empereur). Bien que le travail des conservateurs fut très important, pour l'historien Paul Guichonnet, l'Annexion est « l’œuvre avant tout du clergé ». Le docteur Truchet d'Annecy commentait ainsi cette période « Si les six cents curés savoyards eussent fait opposition à l'annexion, la presque unanimité eût été en sens inverse, soyez-en bien sûrs ». Guichonnet souligne d'ailleurs que cette orientation du clergé savoyard s'est faite «contre l’orientation laïque et pro-italienne de Cavour, par l’aristocratie et le clergé, encadrant des masses rurales sans éducation politique».

Historique


SECOND EMPIRE

(02/12/1852-04/09/1870)

Proclamé empereur sous le nom de Napoléon III, Louis Napoléon fait son entrée solennelle à Paris le 2 décembre 1852. Il épouse Eugénie Marie de Montijo, aristocrate espagnole, en janvier 1853. Son règne peut se diviser en trois périodes : l'Empire autoritaire jusqu'en 1860 ; l'Empire libéral de 1860 à 1870 puis l'Empire parlementaire en 1870. Durant l'Empire autoritaire, Napoléon III exerce son pouvoir sans partage, contrôle la presse tandis que les journaux pratiquent l'autocensure pour éviter leur suppression. Les préfets exercent une puissance illimitée dans les départements, les maires, les fonctionnaires sont nommés par le gouvernement. Comme sous le Premier Empire, l'Éducation et l'Université sont surveillées. Maintenant les grands principes de la révolution, la souveraineté du peuple est continuée grâce à la consultation par plébiscite. Sur le plan économique, l'essor est important, l'industrialisation se développe ainsi que les organismes de crédit et les grands magasins. Le prestige militaire est accru par la guerre de Crimée qui permet à la France de jouer un rôle international. L'attentat d'Orsini (janvier 1858) n'empêche nullement la France d'intervenir en Italie pour faire triompher le principe des nationalités et permet le rattachement de Nice et de la Savoie par le traité de Turin (mars 1860). Dès 1860, l'Empire évolue vers plus de libertés : traité libre-échangiste de commerce avec l'Angleterre, apparition d'une faible opposition dans le Corps législatif, octroi du droit de grève (1864), libéralisation de la presse (1868). Sur le plan international, la France acquiert la Nouvelle-Calédonie, la Cochinchine et encourage le creusement du canal de Suez par Ferdinand de Lesseps. Au Mexique, le soutien à Maximilien et à l'Autriche est toutefois un échec. Les élections de 1869 sont très mauvaises pour le régime et l'opposition obtient 45 % des voix. Le régime évolue alors vers un Empire parlementaire en appelant Émile Ollivier, chef du parti orléaniste et libéral, au pouvoir. Après Sadowa en 1866 où la Prusse écrase l'Autriche, l'affaire du trône d'Espagne et de la dépêche d'Ems entraînent la guerre qui est déclarée le 19 juillet 1870. Accumulant les revers, l'armée française est encerclée dans Metz puis Napoléon III, malade, capitule à Sedan le 2 septembre. Aussitôt la nouvelle connue, la déchéance de l'Empire est annoncée par Gambetta puis la République est proclamée le 4 septembre. Napoléon III est alors emmené en captivité en Hesse puis part dans le Kent où il meurt en 1873.

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